Entretien avec Jean-Lucien Rascle, PDG de Boa Concept
Nous allons débuter l'exercice 2025 avec plus de visibilité que nous en avions en début 2024

Boursier.com : Les prémices d'une reprise de l'activité se confirment-ils pour Boa Concept ?
J-L. R. : Nous sommes confiants quant à cette reprise d'activité. Elle frémit et nous espérons que cela se confirmera dans les semaines et mois qui viennent. Nous ne sommes plus dans le contexte de 2023 qui a pénalisé Boa Concept notamment en raison de la baisse des volumes chez les acteurs du E-business et d'un contexte atone pour la logistique. Cela se ressent encore, mais nous voyons le bout du tunnel... Il demeure toutefois un risque que la confirmation ne se matérialise pas...
Boursier.com : Où en est le carnet de commandes?
J-L. R. : Nous allons débuter l'exercice 2025 avec plus de visibilité que nous en avions en début d'exercice 2024. Le carnet de commandes s'établissait à Avec 9,60 ME de Trésorerie au 30 juin, nous n'avons en outre pas besoin d'avoir recours au Marché. Le carnet de commandes actuel nous confirme dans nos anticipations pour l'exercice 2024 avec un résultat à l'équilibre, grâce à la forte progression de chiffre d'affaires attendue au second semestre, d'ores et déjà sécurisée dans le carnet de commandes actuel.
Boursier.com : Quelles sont vos ambitions en Amérique du Nord?
J-L. R. : L'objectif est de nous diversifier en dehors de l'Europe. Les Etats-Unis et le Canada sont en retard sur les équipements et nous estimons qu'un marché de taille significative est devant nous sur cette zone géographique. Nous espérons un premier contrat au Canada en 2025 pour amorcer la dynamique commerciale sur place. A ce stade, nous nous y implantons de façon de façon modeste, au Québec, mais avez de sérieuses ambitions.
Boursier.com : Pourquoi ne pas se développer au plus près, en Europe? A l'image de l'acquisition de début d'année en Belgique...
J-L. R. : L'Allemagne et l'Italie sont par exemple des marchés que nous pourrions ambitionner, mais ils s'avèrent trop proches de la France en termes de structures et de croissance sous-jacente. Or, si nous voulons nous diversifier par rapport au contexte français, ce n'est pas pour aller sur un marché similaire. Nous sommes en revanche opportunistes sur le continent africain, avec une première signature à Abidjan en Côte-d'Ivoire, s'ajoutant aux références déjà existantes au Maroc. L'Afrique ne constitue pas un axe prioritaire pour Boa Concept mais nous serons pragmatiques en la matière.
Boursier.com : Y a t-il un sujet de diminution des coûts chez Boa Concept étant donné le recul d'activité?
J-L. R. : Nous n'avions pas besoin d'ajuster les coûts durant cette période compliquée. Au contraire, nous avons tout intérêt à conserver, parmi nos équipes, toutes les compétences indispensables pour bénéficier à plein du retour de la croissance.
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