Hermès : pas si mal ?
Après sa baisse d'hier, le titre remonte un peu

Hermès qui a reculé hier dans la foulée de l'annonce d'une croissance à deux chiffres (à taux de change constants) dans la plupart des régions au troisième trimestre, remonte de 1,6% à 2.235 euros ce jeudi. Les avis de brokers continuent de s'ajuster à l'image de RBC ('surperformance') qui a noté que les revenus du groupe étaient un peu 'justes', notamment du côté de la division clé 'Maroquinerie' qui a enregistré une croissance organique de +13%, légèrement inférieure aux attentes (+14%). "Le titre pourrait être sous pression à court terme, compte tenu de ce léger raté dans une division clé et des attentes élevées des acheteurs, reflétant un sentiment plus positif dans le secteur du luxe ces derniers temps" estime le broker. DZ Bank est lui à l'achat et relève même sa cible de 2.450 à 2.600 euros, alors qu' Oddo BHF reste 'neutre' avec un cours cible ajusté à 2.264 euros. Barclays ('surpondérer') parle lui d'un troisième trimestre solide avec des ventes en hausse de près de 10% à change constant, globalement conformes au consensus. La croissance a été tirée par une croissance à deux chiffres dans toutes les régions, à l'exception de la région Asie-Pacifique. Le broker estime qu'Hermès est principalement exposé à la consommation intérieure japonaise et a donc été moins impacté par le ralentissement du tourisme chinois, contrairement à ses concurrents. La maroquinerie a été le principal moteur de croissance et l'entreprise n'a pas modifié ses perspectives à moyen terme malgré les incertitudes économiques, géopolitiques et monétaires mondiales...
Citi ('neutre') explique de son côté qu'Hermès a renoué avec une croissance à deux chiffres au troisième trimestre 2025, mais que la base de comparaison était la plus facile par rapport à 2024. La banque note que Hermès est la troisième entreprise de luxe à enregistrer une amélioration de son chiffre d'affaires en glissement annuel au cours de cette période de publication des résultats, ce qui suggère un point d'inflexion potentiel. La prime de valorisation semble toujours étirée sans amélioration de la dynamique des bénéfices, mais elle pourrait être justifiée par un modèle économique plus défensif offrant une visibilité relativement bonne sur la croissance du chiffre d'affaires, les marges, les flux de trésorerie et le profil de rendement...
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