Hier à Wall Street
La Bourse de New York a fini en nette baisse, les investisseurs s'inquiétant de la hausse des coûts de financement des entreprises alors que le rendement des Treasuries à 10 ans a dépassé la barre symbolique de 3 % (3,002), au plus depuis janvier 2014.
Les investisseurs prennent consciences que la prime de risque se dégrade depuis 18 mois.
Les cours du pétrole se sont retournés à la baisse (WTI - 1,37 % à 67,70$ le baril), alors que les USA pourraient décider d'éventuelles nouvelles sanctions contre l'Iran, ce qui pourrait peser sur les exportations américaines de brut.
L'indice Case&Shiller des prix de l'immobilier aux USA a augmenté de 6,8 % en février sur 1 an (après + 6,4 % en janvier), mieux qu'attendu.
Les ventes de logements neufs aux USA ont augmenté plus qu'espéré en mars (+ 4 % après 3,6 % en février) et l'indice de confiance du consommateur du Conference Board également (128,7 après 127).
C’est Caterpillar qui a semé le trouble (son titre a dévissé de 6,20 % à 144,44) après l’annonce d’un solide bénéfice de 1,67 MD$ contre 192 M$ un an plus tôt et le relèvement de ses prévisions financières pour 2018. Mais la hausse des coûts des matières premières pourrait peser sur ses marges, à la suite de la promulgation par Donald Trump de taxes sur les importations d'acier.
Alphabet a lâché 4,45 % à 1019,98, pénalisé par une marge d'exploitation qui a fléchi de 27 à 22 % alors que son bénéfice trimestriel est ressorti en hausse de 43 % à 9,4 MD$. Sur un total de 13,33$ par action de bénéfice, 3,40 sont dus à une nouvelle méthode de comptabilisation. L'intégration de 2 000 salariés à Taiwan (HTC), la distribution d'actions à ses salariés et l'acquisition de droits de diffusion pour YouTube TV ont grevé le résultat d'exploitation mais les revenus publicitaires ont continué à progresser.
L'autrichien AMS, fournisseur notamment d'Apple (- 1,39 % à 162,94) en puces électroniques, a a annoncé des ventes trimestriels en bas de sa fourchette et prévenu qu'elles ralentiront sur la période avril-juin en raison de commandes plus faibles de l'un de ses principaux clients.
Une autre multinationale qui a souffert, Coca-Cola (- 2,07 % à 43,07) malgré l’annonce d’un bénéfice net en hausse de 16 % à 1,37 MD$ meilleur que prévu, grâce notamment à une hausse de la demande pour sa boisson Coca-Cola Zero Sugar et pour les nouveaux parfums du Diet Coke.
Le conglomérat industriel United Technologies s’est déprécié de 1,10 % à 122,10, en dépit d’un relèvement de ses objectifs et d’une hausse de 10 % de son chiffre d’affaires à 15,2 MD$ assortie d’une croissance organique de 6 %, la plus forte enregistrée par le groupe depuis 2011 grâce à la contribution positives de chaque grande division.
Le premier opérateur télécoms américain Verizon Communications a gagné 2,08 % à 49,67 après l’annonce d’un bénéfice net en hausse de 31,8 % à 4,55 MD$ pour un chiffre d’affaires lui aussi en progression de 6,6 % à 31,77 MD$ tout en concervant ses abonnés grâce à des offres illimitées.
Le Nasdaq a été plombé par la chute de grosse pointure telle que Netflix (-3,66 % à 307,02), Amazon (- 3,81 % à 1460,09) et Facebook (- 3,71 % à 159,69).
Le Dow Jones a ainsi perdu 1,74 % à 24.024,13 points, le Nasdaq Composite 1,70 % à 7.007,35 points et le S&P 500 1,34 % à 2.634,56.
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