Par ailleurs, la crainte d'un regain de tension commerciale entre les Etats-Unis et l'Union européenne a aussi préoccupé les marchés.

Le FMI a dévoilé une prévision de récession mondiale de 4,9 % cette année. C'est bien pire que les 3 % anticipés en avril, au plus fort de la pandémie, quand le FMI soulignait déjà qu'il s'agissait de la pire crise depuis la Grande Dépression des années 30.

L’indice VIX de la volatilité a fini en hausse de 8,45 % et le pétrole (WTI - 5,9 % à 38,01$ le baril) a fait l'objet de prises de bénéfices appuyées.

Les titres exposés au tourisme ont une nouvelle fois fait les frais du regain de doutes sur les perspectives du secteur. Carnival a perdu 11,11 % à 16 après la dégradation de sa note de crédit en catégorie spéculative par l'agence de notation Standard & Poor's, qui table sur la persistance d'une faible demande pour l'industrie des croisières. Dans son sillage, Royal Caribbean a lâché 11,26 % à 48,24 et Norwegian Cruise Line 12,37 % à 15,80.

La banque centrale brésilienne a ordonné aux deux groupes de cartes de crédit, Visa (- 3,31 % à 191,41) et Mastercard (- 4,19 % à 294,01),  de suspendre toutes les transactions de la nouvelle offre de Whatsapp, filiale de Facebook (- 3,39 % à 234,02), permettant aux utilisateurs de la messagerie d'effectuer des paiements et transferts d'argent.

T-Mobile US  (+ 1,19 % à 108,43) a annoncé avoir fixé à 103 dollars le prix de vente unitaire de ses actions transférées par SoftBank Group (- 4,59 % à 24,73), soit une décote d'environ 4 % par rapport à la clôture de mardi.

A contre-tendance, Dell a pris 8,35 % à 53,10 après la publication d'informations indiquant que le fabricant de semi-conducteurs envisageait de céder sa participation d'environ 50 milliards de dollars dans le spécialiste de l'infonuagique VMware (+ 2,35 % à 152,73).

Le Dow Jones a ainsi perdu 2,72 % à 25.445,94 points, le Nasdaq Composite 2,19 % à 9.909,17 points et le S&P 500 2,59 % à 3.050,33.