Hier à Wall Street
Après une réaction positive au relèvement des prévisions économiques par J. Powell, Wall Street a ensuite fléchi.
En effet, si la FED a comme attendu relevé son taux de base de 1,5 à 1,75 % et annoncé encore 2 autres hausses pour 2018, la perspective de 3 hausses supplémentaires en 2019 a rafraîchi l’enthousiasme.
Le taux à 10 ans, stable avant les annonces, a ensuite grimpé jusqu'à 2,94 % (+ 5 points de base), avant de finir la séance en recul d'un point de base, à 2,88 % et celui à 30 ans a reculé à 3,111 % contre 3,13 % la veille tandis que le dollar contre euro s’affaiblissait à 1,2360.
Les cours du pétrole ont fini en nette hausse (WTI + 2,57 % à 65,17 dollars le baril et Chesapeake + 3,86 % à 3,23 dollars), portés par une baisse inattendue des stocks hebdomadaires de brut américain et sur un respect de l’accord de réduction de production très bien respecté (138 %).
Les reventes de logements aux USA ont plus augmenté qu'attendu en février (5,54 millions après 5,40 en janvier).
Le titre Facebook a regagné 0,74 % à 169,39 alors que Mark Zuckerberg, le patron du réseau social, a reconnu mercredi des « erreurs », s'exprimant pour la première fois publiquement sur l'affaire Cambrigde Analytica.
Twitter a lui aussi repris 4,40 % à 32,73 dollars et Snap a avancé de 3,56 % à 16,57.
Apple a lui encore perdu 2,27 % à 171,27.
FedEx (- 1,18 % à 249,02) a publié pour son 3ème trimestre un bénéfice de 2,07 MD$ (contre 0,562 l'an passé) et hors exceptionnel de 1,53 MD$ lié à la réforme fiscale, son bénéfice est meilleur qu'attendu. Mais son chiffre d'affaires de 16,5 MD$ est jugé un peu décevant, notamment dans l'activité Express.
Le groupe agroalimentaire General Mills a plongé de 8,85 % à 45,51 malgré l’annonce d’un bénéfice net de 941,4 M$ multiplié par 2,6, soit 1,62 dollar par action grâce à l'impact positif de la réforme fiscale mais la prise en compte de coûts logistiques plus élevés que prévu a entrainé une révision à la baisse de sa prévision de bénéfice par action pour 2018 à 1 %.
La Commission européenne a autorisé le rachat de Monsanto (+ 0,56 % à 119,02) par Bayer sous condition de la cession d'un vaste ensemble d'activités dans les secteurs des semences, des pesticides et de l'agriculture numérique.
L'éditeur de logiciels Mulesoft a gagné 5,33 % à 44,24 après avoir accepté une offre de rachat amicale par son concurrent Salesforce.com (- 2,73 % à 121,70) d’un montant de 6,5 MD£.
Chaque actionnaire de la cible recevra 36 dollars en numéraire et 0,0711 action Salesforce par titre détenu. Des actionnaires détenant 30% du capital de MuleSoft ont déjà accepté d'apporter leurs titres.
Le Dow Jones a ainsi perdu 0,18 % à 24.682,31 points, le Nasdaq Composite 0,26 % à 7.345,29 points et le S&P 500 0,18 % à 2.711,93.
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