Apple : des craintes exagérées concernant la Chine ?
Apple est attendu encore en léger retrait avant bourse à Wall Street, après une sanction de 2,9% hier et un déclin de 3,6% mercredi...

Apple est attendu encore en léger retrait avant bourse à Wall Street, après une sanction de 2,9% hier et un déclin de 3,6% mercredi. Selon le Nikkei ce vendredi, les restrictions sur l'utilisation de l'iPhone chez les fonctionnaires chinois ont été en effet étendues aux administrations locales. "Les restrictions chinoises sur l'utilisation des iPhones par les employés du gouvernement central s'étendent aux gouvernements locaux et aux entreprises publiques", a appris le Nikkei. Les ministères et agences centraux ont restreint l'utilisation de produits de marque étrangère depuis environ 2020. Ces restrictions ont depuis été étendues aux employés des gouvernements locaux, y compris les préfectures et les villes, et aux entreprises publiques depuis environ août de cette année, selon des sources du Nikkei.
Ces inquiétudes concernant l'impact sur les ventes d'Apple sur le marché chinois ont fait chuter déjà sa capitalisation boursière d'environ 190 milliards de dollars en deux jours.
Une employée d'une entreprise publique à Pékin a déclaré au Nikkei avoir reçu un avis confidentiel début septembre concernant cette décision. Selon elle, l'avis indique que l'interdiction s'appliquera aux services de l'entreprise impliqués dans des secrets commerciaux à partir du 1er octobre et à tous les employés à partir du 1er mars de l'année prochaine. L'entreprise aurait restreint l'utilisation des iPhones à titre de recommandation au cours des trois dernières années, et la majorité des employés ne les utilisent pas pour leur travail, selon l'employé, même si beaucoup possèdent des iPhones pour leur usage personnel. Le dernier avis inclut les écouteurs sans fil Apple Watch et AirPod et interdit leur introduction sur le lieu de travail, a-t-elle encore déclaré.
On peut donc s'interroger sur la portée et l'impact de ces nouvelles restrictions, alors que la Chine est tout de même limités dans ses sanctions par le fait qu'Apple fasse travailler des millions de personnes en Chine...
La présentation tant attendue du 12 septembre et le fameux iPhone 15 ont quoi qu'il en soit été éclipsés par l'actualité chinoise. Bloomberg évoque fort logiquement des challenges accrus pour le Californien de Cupertino. La Chine étant le premier marché étranger d'Apple et restant sa base mondiale de production, l'affaire a pesé durement sur la première capitalisation de Wall Street. De plus, ces tensions sino-américaines plombent d'autres gros dossiers technologiques de la place, dont Nvidia.
Bloomberg explique que plusieurs agences chinoises ont commencé à informer leur personnel qu'il ne pouvait plus apporter d'iPhone au travail. Les sources familières de la question de l'agence confirment donc les indications antérieures du Wall Street Journal, qui avait secoué la valeur Apple hier. En outre, la Chine entendrait étendre encore les restrictions à de nombreuses entreprises contrôlées par l'Etat et des organisations diverses. Ces actions de Pékin, qui réduit également sa dépendance vis-à-vis des logiciels et technologies américaines, menacent selon Bloomberg d'éroder la position d'Apple sur un marché représentant environ un cinquième de ses revenus et sur lequel il conçoit la majeure partie de ses iPhones. Bloomberg n'est pas en mesure de déterminer combien de compagnies ou d'agences seraient concernées par ces interdictions et adopteraient ainsi des restrictions sur les appareils personnels, et il n'y aurait pas encore eu d'injonction formelle ou écrite...
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