26/03 - 12h30 : Le CAC 40 dans le vert à la mi-journée
Une tendance dans le sillage du rebond in extremis hier à Paris et du léger rebond des indices américains. Les investisseurs qui saluent tout d’abord les nouvelles annonces de la Fed qui a indiqué mettre fin aux restrictions mises en place sur les dividendes et les rachats d’actions des grandes banques américaines. Une déclaration qui intervient alors que les perspectives de reprise économique aux Etats-Unis s’accroissent au fur et à mesure que la vaccination continue. Joe Biden a d’ailleurs déclaré vouloir doubler son objectif de vaccination sur les 100 premiers jours de son mandat à 200 millions de personnes, le seuil des 100 millions de personne ayant été dès le 58 jours soit à légèrement plus de la moitié du délai prévu.
La FED qui par la voix de Jerome Powell se veut toujours rassurante vis-à-vis des craintes des investisseurs. Celui-ci a estimé qu’il arriverait un moment où les pouvoirs publics et la FED devraient se concentrer sur les problématiques de dette publique aux Etats-Unis, anticipée à 102% du PIB en 2021. Mais selon jerome Powell, ce moment n’est pas encore arrivé, et ce problème devrait être adressé lorsque l’économie américaine aura retrouvé sa vigueur.
Du côté des rendements obligataires, on notera que le rendement à 10 ans américain est aux alentours de 1,65% soit un peu plus élevé qu’hier alors que les Etats-Unis ont procédé à de nouvelles émissions d’obligation cette semaine.
En Europe, les perspectives sont différentes, les chefs d’Etat et de gouvernement doivent s’entretenir encore afin de déterminer si oui ou non l’Union Européenne cèdera à la tentation de bloquer les exportations de doses vers le Royaume-Uni afin de faire pression sur Astra Zeneca et forcer le laboratoire à tenir ses engagements de livraison vis-à-vis des pays de l’Union Européenne.
En France plus particulièrement on note que la dette publique s’est envolée à 115,7% du PIB en 2020 avec un déficit public qui s’est creusé à un niveau inédit depuis 1949 à savoir : 211 milliards d’€, représentants un peu plus de 9% du PIB. Cela reste cependant un peu moins qu’attendu par le gouvernement qui tablait sur un déficit de 11,3% et une dette publique à 120% du PIB
En matière de commerce internationale à présent, le blocage du canal de Suez immobilise à présent plus d’une centaine de navires aux deux entrées du canal, ce qui représente 10 milliards de dollars de marchandises à l’arrêt. Les difficultés à désengager le porte conteneur bloqué comment à faire craindre un ralentissement du commerce mondial alors que le canal de Suez voit transiter 12% environ des échanges mondiaux. 30 pétroliers sont par exemple bloqués parmi ces bateaux, ce qui vient rajouter de la volatilité sur le cours du pétrole. Le baril de Brent reprend d’ailleurs à la mi-journée un peu plus de 2% à 63 $ dans un contexte où les prix de livraisons de ces barils flambent également.
Côté statistiques à présent,
L’indice IFO du moral des entrepreneurs allemands grimpe à 96,6 points, témoignant d’une forte demande dans le pays malgré les nouvelles mesures de restriction et donc d’une confiance dans la première économie d’Europe au mois de mars.
Côté valeurs à présent,
Essilor Luxoticca annoncé procéder au rachat du réseau de laboratoires Walman aux Etats-Unis. Une opération dont le montant n’a pas été dévoilé.
Capgemini annonce de son côté avoir racheté l’australien RXP Services fournissant des solutions numériques dans les domaines du cloud et des données, là aussi pour un montant non dévoilé.
Les valeurs bancaires sont entourées à paris dans le sillage de leurs homologues américaines tandis que les plus fortes baisses du CAC 40 sont signées : Air Liquide, Renault, LVMH ou Veolia. ■
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