23/02 - 12h30 : Recul du CAC 40 à la mi-journée
Les investisseurs attendent l’intervention de Jerome Powell devant le Sénat dans un contexte de flambée toujours des rendements obligataires aux Etats-Unis. Après avoir atteint un pic au-dessus des 1,39% hier, le taux à dix ans américains évolue aux alentours des 1,37% à la mi-journée tandis que le taux à 30 ans est lui à 2,19%. Une flambée des rendements liées aux anticipations de reprise économique toujours et donc aux craintes inflationnistes qui en découlent et qui pourraient selon certains investisseurs avoir un impact sur la politique monétaire de la FED. Aussi, même si Jerome Powell défend pour l’instant une politique très accommodante aussi longtemps que nécessaire, chacune de ses interventions est suivie de près. Son intervention semestrielle devant le Sénat, qui est d’habitude considéré comme un exercice de routine, sera donc particulièrement scrutée.
En Europe, le bund Allemand se tend remonte également après s’être légèrement détendu hier à la suite du discours de Christine Lagarde devant le Parlement Européen qui avait annoncé suivre de près les rendements obligataires afin de s’assurer que les conditions de financement soient toujours favorables pour soutenir l’économie dans la période actuelle.
L’inflation en zone euro repasse dans le positif de son côté pour atteindre 0.9% sur un an au mois de janvier. Par rapport au mois de Décembre les prix à la consommation progressent de 0.2%.
Du côté des comodities à présent,
Si l’or reste stable à 1 800 $, le pétrole progresse de son côté. Le Baril de Brent s’échange aux alentours des 65,5 $ à la mi-journée tandis que le WTI grimpe à 62 dollars, toujours dans un contexte de vague de froid aux Etats-Unis et d’immobilisation d’une partie des raffineries.
De manière plus générale les matières premières ont le vent en poupe, les métaux comme l’argent, le palladium, le zinc ou le nickel sont recherchés.
Du côté des valeurs,
HSBC annonce un bénéfice net en recul de 35% à 3.9 milliards de dollars en 2020. Un recul en lien avec les baisses de taux d’intérêts mais aussi à cause d’une forte hausse des pertes sur crédit attendues qui passent de 6.1 milliards de dollars à 8.8 milliards de dollars à cause de de la pandémie d’après la banque. HSBC qui annonce se désengager de la banque de détail aux Etats-Unis pour se recentrer en Asie où la banque réalise 90% de ses bénéfices. Pour 2021, HSBC reste prudemment optimiste et constate un bon début d’année. Notons également en ce qui concerne HSBC que la vente de sa filiale française est toujours en cours. Le groupe n’a pour l’instant pas pris de décision et annonce poursuivre la revue stratégique de ses opérations de banque de détail dans l’hexagone. Deux acheteurs potentiels sont à ce jour connus, le fonds américains Cerberus et le fonds AnaCap.
Total annonce de son côté avoir fait entrer deux actionnaires, la Banque de territoires et Crédit Agricole Assurances au capital de deux portefeuilles de projets renouvelables en France à hauteur de 50%.
On notera également à Paris la progression des valeurs de l’aéronautique avec notamment Airbus en tête du CAC 40, mais aussi Safran ou Thalès à la suite des nouveaux déboires de Boeing sur son modèle 777. Air France est également bien orienté ainsi que Accor avec la perspective de l’allègement des mesures de restriction au Royaume-Uni et donc d’une reprise des flux touristiques avant l’été.
On notera enfin face à la progression de certaines valeurs cycliques, le recul des valeurs liées à la technologie sur le CAC 40 comme Worldline, Orange ou STMicroelectronics dans le sillage du recul des valeurs techs à Wall Street sur fonds de valorisation jugées excessives après avoir compté pendant plusieurs mois parmi les valeurs les plus recherchées à Wall Street. ■
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de B SMART sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société B SMART ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société B SMART et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote