22/01 - 12h30 : les PMI de janvier déçoivent
Tendance dans le rouge à la mi-journée à la Bourse de Paris !
Les craintes sur le front sanitaire reviennent sur le devant de la scène aujourd’hui maintenant que l’espoir créé par l’investiture de Joe Biden est passé. Joe Biden qui a d’ailleurs prévenu que la situation pourrait continuer à se dégrader aux Etats-Unis tandis que Christine Lagarde la présidente de la BCE a prévenu hier que la résurgence des infections et l’extension des mesures de restriction pouvait constituer un risque pour les perspectives économiques de la zone euro. Une alerte que les investisseurs ont bien en tête à la découverte des indices PMI de janvier tandis que le gouvernement français n’exclut pas un troisième confinement.
En France pour commencer les indices PMI traduisent un ralentissement global de l’activité dans le secteur privé en lien direct avec les mesures de restriction. L’indice PMI composite passe de 49.5 points en Décembre à 47 points en janvier, plombé notamment par les services alors que le secteur manufacturier fait légèrement mieux que prévu.
En zone euro en revanche, tout comme en Allemagne, le recul des indices PMI Composite, eux aussi en lien avec les mesures de restriction traduisent un recul global des services et de l’activité manufacturière même si cette dernière résiste mieux. Le PMI de la zone euro en Janvier passe de 49.1 à 47.5. Celui de l’Allemagne de 52 en Décembre à 50.8 en Janvier.
La BCE relaye de son côté une enquête d’économiste professionnels qui revoient à la baisse leurs prévisions de croissance pour 2021. Leurs estimations passent de 5.3% de croissance du PIB en zone euro en 2021 à 4.4% de croissance. Ceux-ci estiment cependant qu’en 2022, la zone euro devrait connaitre une croissance de 3.7% lui permettant ainsi de renouer avec ses niveaux d’avant crise.
Côté valeurs à présent,
On commence par deux valeurs américaines : Intel et IBM.
Si IBM a déçu les investisseurs affichant un recul de 7.3% de son chiffre d’affaires, Intel a dévoilé un chiffre d’affaires supérieur aux attentes. Le géant des puces électroniques affiche une croissance de 8% de son chiffre d’affaires annuel à 77,9 milliards de dollars. Une croissance notamment portée par l’augmentation de la demande en ordinateur en raison du travail à domicile.
En France,
Rémy Cointreau annonce un chiffre d’affaires en progression d’un peu plus de 25% à 350 millions d’euros pour le troisième trimestre de son exercice décalé. Une progression due notamment aux ventes de cognac aux Etats-Unis et en Chine. Des résultats qui permettent au groupe d’anticiper une nouvelle croissance organique de ses ventes au quatrième trimestre, même si le groupe prévient déjà qu’elle sera moins forte qu’au troisième.
Seb affiche de son côté une contraction de ses revenus annuels de 3.8% à un peu moins de 6.9 milliards d’euros. Le groupe anticipe une baisse de son résultat opérationnel d’activité plus limité que prévu aux alentours de 600 millions d’euros.
GL Events voit de son côté son chiffre d’affaires chuter de 58% à 480 millions d’euros. Le groupe s’attend à une perte nette de 70 millions d’euros.
Au sein du CAC 40 on notera que trois valeurs semblent vouloir résister : Unibail RW, Air liquide et Airbus, tandis que les valeurs bancaires font partie des plus fortes baisses du jour.
Pétrole : aux alentours des 55 $
Once d’or : aux alentours des 1 860 $
Euro dollars : au dessus des 1.1250 $ / 1 € ■
Les craintes sur le front sanitaire reviennent sur le devant de la scène aujourd’hui maintenant que l’espoir créé par l’investiture de Joe Biden est passé. Joe Biden qui a d’ailleurs prévenu que la situation pourrait continuer à se dégrader aux Etats-Unis tandis que Christine Lagarde la présidente de la BCE a prévenu hier que la résurgence des infections et l’extension des mesures de restriction pouvait constituer un risque pour les perspectives économiques de la zone euro. Une alerte que les investisseurs ont bien en tête à la découverte des indices PMI de janvier tandis que le gouvernement français n’exclut pas un troisième confinement.
En France pour commencer les indices PMI traduisent un ralentissement global de l’activité dans le secteur privé en lien direct avec les mesures de restriction. L’indice PMI composite passe de 49.5 points en Décembre à 47 points en janvier, plombé notamment par les services alors que le secteur manufacturier fait légèrement mieux que prévu.
En zone euro en revanche, tout comme en Allemagne, le recul des indices PMI Composite, eux aussi en lien avec les mesures de restriction traduisent un recul global des services et de l’activité manufacturière même si cette dernière résiste mieux. Le PMI de la zone euro en Janvier passe de 49.1 à 47.5. Celui de l’Allemagne de 52 en Décembre à 50.8 en Janvier.
La BCE relaye de son côté une enquête d’économiste professionnels qui revoient à la baisse leurs prévisions de croissance pour 2021. Leurs estimations passent de 5.3% de croissance du PIB en zone euro en 2021 à 4.4% de croissance. Ceux-ci estiment cependant qu’en 2022, la zone euro devrait connaitre une croissance de 3.7% lui permettant ainsi de renouer avec ses niveaux d’avant crise.
Côté valeurs à présent,
On commence par deux valeurs américaines : Intel et IBM.
Si IBM a déçu les investisseurs affichant un recul de 7.3% de son chiffre d’affaires, Intel a dévoilé un chiffre d’affaires supérieur aux attentes. Le géant des puces électroniques affiche une croissance de 8% de son chiffre d’affaires annuel à 77,9 milliards de dollars. Une croissance notamment portée par l’augmentation de la demande en ordinateur en raison du travail à domicile.
En France,
Rémy Cointreau annonce un chiffre d’affaires en progression d’un peu plus de 25% à 350 millions d’euros pour le troisième trimestre de son exercice décalé. Une progression due notamment aux ventes de cognac aux Etats-Unis et en Chine. Des résultats qui permettent au groupe d’anticiper une nouvelle croissance organique de ses ventes au quatrième trimestre, même si le groupe prévient déjà qu’elle sera moins forte qu’au troisième.
Seb affiche de son côté une contraction de ses revenus annuels de 3.8% à un peu moins de 6.9 milliards d’euros. Le groupe anticipe une baisse de son résultat opérationnel d’activité plus limité que prévu aux alentours de 600 millions d’euros.
GL Events voit de son côté son chiffre d’affaires chuter de 58% à 480 millions d’euros. Le groupe s’attend à une perte nette de 70 millions d’euros.
Au sein du CAC 40 on notera que trois valeurs semblent vouloir résister : Unibail RW, Air liquide et Airbus, tandis que les valeurs bancaires font partie des plus fortes baisses du jour.
Pétrole : aux alentours des 55 $
Once d’or : aux alentours des 1 860 $
Euro dollars : au dessus des 1.1250 $ / 1 € ■
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