19/02 - 12h30 : Le PMI Composite recule en Février en France
Le débat sur l’inflation est toujours au centre de l’attention alors que le plan de relance de 1 900 milliards de dollars laisse envisager à de nombreux investisseurs une hausse des prix due à un surplus de consommation. Des attentes inflationnsites qui font grimper les taux d’emprunt des Etats. Aux Etats-Unis, le rendement à 10 ans évolue aux alentours des 1.30%. En Asie également on constate que le rendement de l’emprunt souverain japonais à 10 ans grimpe aux alentours de 0.1% un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis novembre 2018. En France et en Allemagne les rendements d’emprunt à 10 remontent depuis quelques jours.
Janet Yellen continue de son côté de faire la promotion du plan de relance. Celle-ci a notamment tenté de rassurer sur le sujet de l’inflation en expliquant que la FED avait tous les outils nécessaires pour gérer les tensions inflationnistes. Il n’en reste pas moins que ces fameuses tensions inflationnistes animent un débat sur les marchés entre ceux qui anticipent une correction alors que les marchés actions seraient temporairement délaissés au profits d’autres actifs, tandis que de l’autre côté on estime qu’une remontée des prix est un facteur positif pour les actions car elles reflètent un renforcement des anticipations de croissance des entreprises.
Toujours est-il que les prix à la consommation ont progressé en France au mois de janvier. L’estimation provisoire d’une inflation de 0.8% sur le mois contrebalance le recul des prix de 0.9% enregistré au mois de décembre.
En France toujours, l’activité dans le secteur privé s’est contracté en janvier, avec un PMI Composite qui passe de 47.7 points en janvier à 45.2 points en Février. Dans le détail, le secteur manufacturier montre des signes assez clairs de reprises tandis que les services continuent de subir les impacts des mesures restrictions. Un décalage similaire en zone euro, où l’activité manufacturière permet même à l’indice composite de gagner 0.3 points pour se hisser à 48.1 au mois de janvier.
Du côté des valeurs à présent,
Renault accuse une perte nette de 8 milliards d’euros en 2020. Un recul en lien direct avec la baisse de ses ventes à cause de la pandémie mais aussi à cause des difficultés de son partenaires Nissan. Le groupe a cependant observé un net rebond au second semestre. Le titre signe cependant la plus forte baisse du CAC 40 à la mi-journée.
Hermès annonce une accélération de ses ventes au quatrième trimestre porté notamment par le continent asiatique qui a permis de compenser les baisses enregistrées en Europe notamment. Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre progresse d’un peu plus de 15%. Le titre prend d’ailleurs la tête du CAC 40 à la mi-journée et a même passé brièvement la barre des 1000 euros ce matin.
Danone annonce une chiffre d’affaires en recul de 1.5% en données comparables et une marge en recul de 14%. Le groupe s’attend à un premier trimestre encore difficile de son côté mais vise un retour à la croissance de son activité dès le second trimestre. Danone qui doit notamment faire face également aux vive critiques de deux de ses actionnaires les fonds Bluebell Capital et Atrisan Partners qui remettent en cause la stratégie du groupe
Valeo fait état de son côté d’une chute de son chiffre d’affaires de 16% et une perte nette d’un peu plus d’un milliard d’euros. Pour 2021 le groupe anticipe un rebond de 10% du marché automobile contre un recul de 17% en 2020 et compte faire mieux que le marché. Le groupe veut également améliorer sa marge.
Tarkett enfin fait état d’une baisse de 9.5% de son chiffre d’affaires en 2020 affichant une perte nette de 19 millions d’euros en lien avec les dépréciations d’actifs réalisées pour faire face à la crise sanitaire.
On notera enfin pour finir que les volumes devraient être plus conséquents à Paris aujourd’hui en cette journée des 3 trois sorcières. ■
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