12/02 - 18h30 : Clôture en légère hausse sur le CAC 40
Les investisseurs qui attendent de nouvelles avancées concrètes en matière de plan de relance aux Etats-Unis alors que les discussions au Sénat sont actuellement centrées sur le procès en destitution de Donald Trump. Un plan de relance qui divise cependant les investisseurs entre ceux qui attendent la reprise économique qu’il permettrait et ceux qui craignent qu’il n’entraine une flambée inflationniste. On notera également aux Etats-Unis que le gouvernement Biden a réalisé une nouvelle commande de 200 millions de vaccins auprès de Pfizer et Moderna tandis que la ville de New York permet une réouverture partielle de ses restaurants.
Sur le front des relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, Joe Biden et Xi Jinping se sont entretenus hier par téléphone pour la première fois. Un échange qui ne laisse pas espérer un réchauffement des relations pour le moment. Les dirigeants semblent être en désaccord sur tous les points, au point que Xi Jinping a fini par dire à son homologue américain qu’une confrontation serait désastreuse pour les deux pays. Il n’en reste pas moins que Joe Biden n’a pas caché à la suite de cet appel sa volonté de surmonter la concurrence de la Chine, qu’il voit comme le principal concurrent des Etats-Unis.
En Europe, Mario Draghi devrait faire part de son accord officiel pour prendre la tête du gouvernement italien. Un gouvernement que l’ancien président de la BCE devrait annoncer d’ici dimanche avant de demander la confiance du parlement en début de semaine prochaine.
Côté valeurs,
L’Oréal tout d’abord montre à travers ses résultats que le groupe a réussi à traverser la crise sanitaire presque sans encombre limitant son recul de chiffre d’affaires à 4% pour un montant de 28 milliards d’euros. Le géant des cosmétiques réussit même à conserver une marge d’exploitation similaire à l’année dernière aux alentours de 18,6% tout en ayant maintenu ses lancements de produits et en se félicitant de ne pas avoir eu recours au chômage partiel. Le résultat net du groupe recule lui de 5%. Une résistance à la crise portée par la progression de 62% de ses ventes en ligne, qui représentent désormais 1 quart des ventes du groupe, mais aussi des ventes réalisées en pharmacies. Les ventes en pharmacies qui est d’ailleurs la seule division en croissance sur l’année dernière. Si la division grand public a elle été beaucoup plus affectée Jean-Paul Agon se veut rassurant, anticipant une euphorie après la crise sanitaire comparable selon lui aux années folles, où les gens auront envie de sortir et donc de se parfumer et de se maquiller.
La Française des jeux affiche de son côté un résultat net annuel de 214 millions d’euros en progression sur un an malgré un chiffre d’affaires en recul de 6% sur l’année. L'entreprise qui a été affectée comme beaucoup d'autres durant les six premiers mois de l'année en lien avec la crise sanitaire a vu ses ventes de redresser légèrement au second semestre portés notamment par la réouverture des compétitions sportives et donc la reprise des Paris sportifs associés.
On notera également que EutelSat relève ses prévisions de chiffre d’affaires pour son exercice décalé 2020/2021 qui se terminera fin mars.
A Wall Street, Walt Disney a publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, porté notamment par sa plateforme de streaming qui a contribué à contrebalancer l’impact de la crise sanitaire ayant conduit à la fermeture de ses parcs à thème et le report de plusieurs sorties cinématographiques. Le chiffre d’affaires de l’entreprise recule tout de même de 22% au quatrième trimestre à 16,25 milliards de dollars.
Lundi, la séance risque d’être calme alors que Wall Street sera fermé en raison du President’s Day. Les investisseurs pourront tout de même prendre connaissance de la production industrielle en Décembre pour la zone euro.
Côté entreprises, Michelin publiera ses résultats, mais aussi Mercialys. La semaine prochaine qui sera d’ailleurs marquée également par les publications de Airbus, Air France ou encore Renault. ■
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