10/02 - 12h30 : Le CAC 40 à l'équilibre à la mi-journée
Les investisseurs semblent limiter les initiatives depuis ce matin dans un contexte de marché marqué par les estimations d’inflation en Chine et en Allemagne mais surtout par de nombreuses publications d’entreprises à Paris.
En matière de contexte économique tout d’abord, les investisseurs ont pris connaissance dès ce matin de la progression des prix à la production en Chine au mois de Janvier sur un an. Ceux-ci gagnent 0.3% portés notamment par le prix des matières premières, là où les prix à la consommation diminuent de leur côté de 0.3% sur la même période à cause des restrictions liés à la crise de Coronavirus.
En Allemagne, les prix à la consommation progressent de leur côté et témoignent d’une inflation qui repasse dans le vert en janvier. Celle-ci s’élève à 1,6% en rythme annuel se rapprochant ainsi de l’objectif de la BCE d’un niveau proche de de 2%.
En France, la production industrielle recule de 0.8% au mois de Décembre par rapport au mois précédent. Dans le détail la production manufacturière recule de 1,7% sur la période.
Les investisseurs qui garderont un œil sur les banques centrales aujourd’hui ou plus précisément sur les prises de paroles de leurs dirigeants. Jérôme Powell et Christine Lagarde doivent en effet intervenir dans le cadre d’évènements économiques aujourd’hui.
Côté valeurs à suivre à la Bourse de paris à présent,
Société générale voit ses pertes se réduire au quatrième trimestre affichant un bénéfice net de 470 millions d’euros sur la période. Un recul de 30% par rapport au résultats du groupe à la même période en 2019, mais qui reste moins marqué que les attentes des analystes. La banque a en effet vu ses provisions liées à la crise actuelle peser moins que prévu sur ses profits, ce qui est venu contrebalancer le recul de son activité de trading et notamment de trading obligataire que la Société Générale tente de restructurer pour en améliorer la rentabilité. De manière générale la banque tente de réduire le profil de risque de ses activités de marché, stratégie qu’elle poursuivra en 2021 en espérant réduire le coût du risque et faire augmenter légèrement ses revenus au global.
Air liquide affiche des résultats en progression pour 2020. Le groupe annonce avoir plutôt bien résisté à la crise sanitaire malgré un léger recul de son chiffre d’affaires. Sa marge opérationnelle notamment progresse tandis que son résultat opérationnelle courant ressort à 3,8 milliards d’euros en hausse de 3.6%. Le groupe anticipe une nouvelle augmentation de sa marge opérationnelle et de son résultat net pour 2021. Le groupe va également augmenter son dividende de près de 2% au titre de 2020.
Amundi voir ses revenus nets reculer de 4,1% en 2020 à 2,5 milliards d'euros. Le gestionnaire d'actifs annonce également reprendre le versement d'un dividende après l'avoir stoppé en 2019 à cause de la crise sanitaire.
Et enfin, Natixis annonce de son côté des résultats trimestriels en baisse, avec un résultat qui recule de 13% par rapport à 2019. Sur l’ensemble de l’année 2020, la banque affiche un bénéfice net part du groupe de 101 millions d’euros en recul de 95%. Mais Natixis est sur le devant de la scène aujourd’hui pour une tout autre raison. Confirmant les rumeurs qui courraient hier, BPCE a déposé hier soir juste après la clôture de la Bourse de Paris une offre visant à racheter les 29,3% du capital de natixis qu’il ne détient pas encore pour un prix de 4 € par action. Un prix qui offre une prime de 8% par rapport au dernier cours de clôture de la banque juste avant la suspension de sa cotation. Une opération, qui si elle réussit entrainerait un retrait de la côte de Natixis.
Natixis qui gagne un peu plus de 7% à la mi-journée. ■
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