Aramco allié à Renault et Geely ?

Aramco serait en pourparlers avancés pour acquérir jusqu'à 20% du capital de la joint venture Geely-[FR:FR0000131906:0]Renault[:FR] dans les groupes motopropulseurs, selon Reuters. Des personnes au courant des discussions affirment que la société est en pourparlers pour rejoindre l'alliance dans le cadre d'une décision qui laisserait à Renault et à Geely une participation de 40% chacun dans l'entreprise. Un document préparé par les entreprises montre que l'activité de groupe motopropulseur pourrait être établie cette année avec pour objectif de produire plus de 5 millions de "moteurs et transmissions à faibles émissions et hybrides" par an.

[FR:FR0000131906:0]Renault[:FR] et le Chinois Geely Holding travailleraient donc à la finalisation d'un accord sur l'entrée de Saudi Aramco comme investisseur et partenaire de leur coentreprise de moteurs essence et de technologies hybrides, ont précisé à Reuters trois sources proches de la question. Le producteur saoudien de pétrole pourrait prendre jusqu'à un cinquième des parts de l'entité, dont le nom définitif n'a pas encore été choisi et que Renault et son allié chinois veulent mettre sur pied cette année. Selon un document que Reuters a pu consulter, l'objectif serait de créer dès 2023 un nouvel équipementier avec potentiellement une capacité de production de cinq millions de moteurs à basse émission et hybrides, et de transmissions associées, par an. L'entité regrouperait les principaux actifs du groupe au losange dans les motorisations thermiques et les technologies et actifs associés du constructeur chinois dans l'essence et l'hybride. Cette nouvelle entité, portant le nom de 'Projet Horse' côté Renault ('Rubik' côté Geely), vise à gagner en échelle dans les motorisations thermiques historiques et à développer des moteurs essence et des systèmes hybrides les plus efficients possibles.

Selon le document consulté par Reuters, l'investissement d'Aramco servira à soutenir le développement de technologies de décarbonation pour les motorisations essence, ainsi qu'à a recherche et au développement de technologies clé sur les motorisations et transmissions. Les trois alliés entendraient finaliser un accord dans les prochaines semaines.