Airbus chahuté en bourse, soucis persistants d'approvisionnement
Journée difficile pour Airbus (-3,4%) à 110 euros ce lundi, alors que selon une information rapportée par l'agence Reuters, le groupe aéronautique...

Journée difficile pour [FR:NL0000235190:0]Airbus[:FR] (-3,4%) à 110 euros ce lundi, alors que selon une information rapportée par l'agence Reuters, le groupe aéronautique pourrait connaitre de nouveaux retards dans les livraisons d'appareils moyen courrier prévues pour 2023. Plusieurs sources ont ainsi indiqué à Reuters que l'avionneur s'attendait à de nouveaux décalages dans les livraisons de certains appareils moyen courrier en 2023, tout en s'efforçant de respecter les délais pour cette année malgré les problèmes de chaîne d'approvisionnement et de main-d'oeuvre.
"A ce stade, nous nous attendons à une réaction négative à cette information", a indiqué le broker Jefferies, tout en restant à l'achat sur la valeur. "Jusqu'à récemment, nous avions constaté que le chiffre du consensus sur les livraisons attendues en 2023 était difficile à atteindre, passant progressivement de 837 avant le Capital Markets Day (le 23 septembre, NDLR) au chiffre plus raisonnable de 820 désormais (contre 812 pour Jefferies). Nous ne nous attendons pas à ce que cette information ait un impact important sur le consensus de place", ont ajouté les analystes.
Toujours des embouteillages
Les constructeurs d'avions de ligne et les motoristes restent dépendants des problèmes de chaîne d'approvisionnement et de main-d'oeuvre. Airbus se fournit auprès de CFM International, la coentreprise de General Electric et Safran, et de Raytheon pour les moteurs de ses A320neo.
Début novembre, Airbus devait encore expédier en moyenne 88 avions par mois d'ici la fin 2022 pour atteindre sa guidance, un chiffre qui apparaît élevé, bien que la production s'accélère généralement au cours des derniers mois de l'année. Les livraisons ont atteint 437 unités au cours des 9 premiers mois de l'exercice...
"Nous préférerions avoir une année plus linéaire en termes de livraisons", avait commenté le patron d'Airbus, Guillaume Faury. "Cela représente un défi, mais nous pensons qu'il est atteignable". Le dirigeant avait également admis que la chaîne d'approvisionnement "demeure fragile en raison de l'impact cumulé de la pandémie de Covid-19, de la guerre en Ukraine, de la crise énergétique et des tensions pesant sur le marché de l'emploi... Il faudra attendre au moins jusqu'à la mi-2023 pour que la situation se normalise".
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