HDF : la trésorerie demeure confortable malgré la perte

Après avoir enregistré une croissance significative depuis 2021, le portefeuille de projets avancés de HDF se stabilise. En 2024, le Groupe a entrepris une revue systématique du portefeuille afin de prioriser les projets sur lesquels il va concentrer ses efforts, permettant d'envisager une entrée d'investisseurs et le lancement de la construction de certains d'entre eux à horizon 2025. Les projets non retenus dans cette phase prioritaire restent actifs et constituent un vivier significatif de croissance pour le futur.

Dans ce contexte, le chiffre d'affaires consolidé 2024 de HDF au 1er semestre 2024 s'établit à 0,6 million d'euros (0,9 ME au 1er semestre 2023 hors refacturations sans marge de services sous-traités à des prestataires extérieurs). Il est composé principalement de l'activité d'Assistance à Maîtrise d'Ouvrage (AMO) de développement sur le contrat RSB, à la Barbade, et sur l'AMO de construction du chantier CEOG. Les conflits locaux liés à CEOG étant désormais résolus, le déploiement du projet progresse comme prévu.

Par ailleurs, les prestations de développement fournies par HDF sur les projets dont le groupe reste actionnaire majoritaire, et dont l'impact est neutralisé dans les comptes consolidés, représentent 0,1 ME au 1er semestre 2024 (contre 0,7 ME au 1er semestre 2023), et un total cumulé de 6,4 ME. Ces projets viendront contribuer au chiffre d'affaires consolidé du groupe à partir de l'entrée d'investisseurs et de la perte du contrôle dans la société projet. A cette date, la création de valeur précédemment éliminée dans les comptes consolidés sera reconnue par le biais du résultat de cession des participations.

Conséquence du renforcement des équipes, notamment au sein de l'activité industrielle, les charges de personnel progressent de 2,9 ME en 2023 à 4 ME en 2024. L'effectif moyen (salariés et contractants) atteint 124 personnes en 2024 contre 78 en 2023.
Les charges externes, composées notamment des dépenses opérationnelles dans les territoires, sont passées de 2,8 ME en 2023 à 3,9 ME en 2024. Elles incluent au 1er semestre 2024 des coûts non récurrents de déploiement du système d'information destiné au programme industriel, ainsi que l'ensemble des frais d'emménagement sur le site de Blanquefort. Hors charges non récurrentes du semestre, les charges externes (hors PIIEC) sont stables à un niveau permettant la mise en oeuvre du portefeuille de projets.

La perte consolidée au 30 juin s'établit à -5,14 ME (-2,9 ME en 2023).

Outre le financement de ses charges d'exploitation, le Groupe a mobilisé ses ressources financières à hauteur de 8,3 ME pour finaliser la construction de l'usine et préparer l'équipement industriel nécessaire au déploiement du projet. Ces investissements sont intégrés dans le financement du programme PIIEC.

La trésorerie du Groupe demeure confortable à 48,1 ME au 30 juin (62,7 ME au 31 décembre 2023).