Coface améliore ses comptes au 1er trimestre
Le résultat net de Coface s'élève à 61,2 ME, en hausse de +17% par rapport au 1er trimestre 2022...

Au 31 mars, terme du 1er trimestre 2023, Coface a enregistré un chiffre d'affaires consolidé de 475,1 millions d'euros, en hausse de +11,4% à taux de change et périmètres constants par rapport au 1er trimestre 2022. En données publiées (à périmètre et changes courants), le chiffre d'affaires progresse de +11%.
Le chiffre d'affaires de l'activité assurance (y compris cautionnement et Single Risk) progresse de +10,9% à périmètre et changes constants. La croissance de l'activité des clients de Coface a un impact positif de +2% au 1er trimestre 2023. Le chiffre d'affaires des activités non assurantielles est en hausse de +15,3% par rapport au 1er trimestre 2022.
Le ratio combiné net de réassurance s'établit à 66,2%, en amélioration de 1,8 ppt sur un an et de 7,2 ppts par rapport au trimestre précédent. Ce ratio est en hausse de 10,3 ppts par rapport au 1er trimestre 2022 retraité de l'effet des plans gouvernementaux.
Le résultat financier net s'élève à -2,6 ME au 1er trimestre. Le résultat opérationnel se monte à 90 ME, en hausse de +11,4% par rapport à l'année précédente, grâce principalement à la croissance des revenus et à une sinistralité toujours faible.
Le taux d'imposition effectif atteint 25% (31% au 1er trimestre 2022). Au total, le résultat net (part du groupe) s'élève à 61,2 ME, en hausse de +17% par rapport au 1er trimestre 2022.
Capitaux propres
Au 31 mars, les capitaux propres du groupe s'établissent à 2,1 milliards d'euros, en hausse de 81,8 ME, soit +4,1% (2,018 MdsE au 31 décembre 2022). Cette évolution s'explique principalement par le résultat net positif de 61,2 ME et des ajustements positifs sur la juste valeur des placements (24,2 ME). Le rendement sur fonds propres moyens nets des actifs incorporels (RoATE) annualisé s'établit à 13,6% pour le 1er trimestre 2023.
Perspective
Comme attendu, l'inflation a poursuivi sa décrue sous l'effet de la baisse du prix des matières premières (notamment énergétiques) et de l'action volontariste des banques centrales. Les nombreux resserrements monétaires menés dans les principales zones économiques ont commencé à produire leurs effets. L'excellente tenue du marché de l'emploi a cependant limité les conséquences trop négatives de ce nouveau régime. La transmission des politiques monétaires à l'économie est un phénomène qui n'est pas immédiat et leur plein effet reste encore à être observé.
Une des conséquences les plus visibles de ce resserrement est la faillite d'un certain nombre de banques américaines, dues à un manque de supervision et de régulation. La reprise de ces banques par des acteurs plus solides a à ce stade limité la contagion. Les autres banques régionales sont cependant incitées à réduire leurs engagements ce qui risque de provoquer une contraction de l'offre de crédit à disposition des ménages mais également des entreprises.
Dans ce contexte, le nombre de défaillances d'entreprise poursuit sa remontée, à un rythme cependant plus modéré qu'attendu.
La baisse de l'inflation se traduit par un ralentissement de la croissance du chiffre d'affaires de l'assurance-crédit. En revanche, les autres activités, notamment les revenus de services (information, recouvrement de créances, accessoires de primes) poursuivent leur croissance à deux chiffres, améliorant le mix produit de Coface.
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote