Pourtant, l’activité du secteur manufacturier en France a atteint un plus haut depuis 17 ans en décembre (58,8) mais la confirmation de l’installation de l’Euro/Dollar au-dessus des 1,20 (+ haut à 1,2076) a découragé les velléités d’un démarrage en fanfare.

Les grandes exportatrices sont les plus exposées (LVMH – 1,67 % à 241,30 euros et Kering – 2,37 % à 383,70).

Les chiffres des immatriculations d’automobiles neuves en France, encore en hausse de 0,51 % en décembre et signant une hausse de 4,74 % sur l’année 2017, n’ont pas suffi à maintenir les valeurs du secteur (PSA Peugeot en baisse de 0,24 % à 16,915 avec des ventes en progression de 15,6 % (y compris Opel), Renault en baisse de 0,13 % à 83,80  avec des ventes en recul de 4 % et Valeo en baisse de 0,53 % à 61,94). Le renforcement du prix du pétrole (WTI à 60,23), le durcissement des normes antipollution et la difficulté d’une mutation industrielle accélérée fait craindre des lendemains moins faciles.

Le titre Air-France KLM s’est distingué (+ 3,61 % à 14,07) après la recommandation d’Achat de Bank of America Merril Lynch qui estime que la compagnie franco néerlandaise est nettement moins valorisée que son concurrent Lufthansa avec la perspective d’une réelle création de revenus et de réduction des coûts.

Autre valeur en hausse, Thales (+ 1,42 % à 91,16) recommandé par Barclays avec un objectif relevé de 91 à 110. La récente baisse du titre après l’annonce du chiffre d’affaires trimestriel puis du rachat de Gemalto lui parait injustifiée alors que les prévisions pour 2018 ont été confirmées.

La confiance revient progressivement sur TechnipFMC (+ 1,43 % à 26,22) avec les derniers contrats remportés qui laissent présager une reprise des projets Subsea en 2018 ainsi qu’un redressement de l’offshore.

L’indice CAC40 a clôturé en recul de 0,45 % à 5.288,60 points dans un volume modeste de 2,96 MDE.