La chute la plus marquante du jour fut celle du fabricant de câbles Nexans qui a plongé de 16,03 % à 30,60 euros après avoir annoncé anticiper désormais pour 2018 une stabilité organique de ses ventes et un EBITDA consolidé qui pourrait atteindre seulement 350 ME contre 411 ME en 2017, au vu de la dégradation récente des prévisions en projets haute tension pour le 2^nd semestre.

Le secteur automobile était sous pression après l’arrestation du président du directoire d'Audi, filiale haut de gamme du groupe Volkswagen (- 5,15 % à 154,60), dans le cadre du Dieselgate. Renault a reculé de 1,16 % à 82,91.

Vinci (- 1,25 % à 83,98), qui possède actuellement 8 % du capital de Groupe ADP (- 0,05 % à 192,9), aurait contacté des investisseurs en vue de lancer une offre sur les parts que l'Etat devrait céder.

Le titre Engie a lâché 4,81 % à 13,25 après l'annonce d'un manque à gagner d'environ 250 ME sur son résultat 2018 en raison de retards dans l'agenda des révisions de trois unités nucléaires en Belgique.

RBC est passé de Performance en ligne à Sousperformance sur Pernod Ricard (- 1,94 % à 14,40), estimant que l'absence historique de levier opérationnel devrait conduire à une stagnation de la marge alors que le groupe est en haut de cycle. 

Vallourec a cédé 3,23 % à 5,158. Barclays  maintient sa recommandation à Souspondérer mais relève son un objectif de 2,3 à 4,3, un niveau inférieur à la valorisation du marché. La banque juge que la reprise observée pourrait être un faux départ et que le marché s'emballe un peu vite quant aux perspectives à court terme du fabricant de tubes sans soudure. La génération de trésorerie devrait rester faible sur les prochains exercices.

L’indice CAC40 a ainsi perdu 0,93 % à 5.450,48 points dans un volume encore moyen et en baisse à 3,70 MDE.