Une fois de plus, la séance a été rythmée par les imprécations de D. Trump.

Un bon exemple en est Faurecia qui a dégringolé de 7,36 % à 58,62. L’équipementier, filiale de PSA Peugeot, a publié de solides résultats semestriels  (bénéfice net en hausse de 10,2 % à 342 ME avec une marge opérationnelle améliorée à 7,2 % et a relevé ses objectifs annuels,  malgré les taxes américaines qui menacent les acteurs européens.

Autre mauvaise surprise avec Plastic Omnium dont le titre a aussi chuté de 5,15  % à 36,12 alors que son bénéfice net semestriel a progressé de 9,4 % à 230,1 ME pour des revenus en progression de 4,8 % à périmètre et taux de change constants et une bonne génération de trésorerie. Son taux d’endettement est raisonnable (54 %) pour des investissements en hausse de 33 % à 271 ME (7 nouvelles usines sur 1 an dont 2 aux USA et 2 en Chine).

Prudence également devant les niveaux record de rentabilité (proche de 34,3 %) de Hermès International  (+ 0,48 % à 544,6) qui a vu sa croissance s’accélérer au deuxième trimestre (+ 11,6 %) avec le succès de la maroquinerie, sa division phare, et un nouveau bond du prêt-à-porter et des accessoires. Comme ses concurrents, Hermès ne décèle aucun signe de ralentissement de la demande en Chine où sa croissance est à deux chiffres depuis plusieurs années.

En revanche, Remy Cointreau a vu les chiffres de son premier trimestre salués (+ 2,77 % à 118,8). La progression de ses ventes a  pourtant ralenti (+ 5,9 %  après + 12,8 % sur le trimestre précédent) après des hausses de prix aux USA mais la tendance devrait se normaliser tandis que ses ventes en Chine, à Singapour et au Japon restent dynamiques.

Le spécialiste des systèmes électroniques pour la défense, l’aérospatial, le transport et la sécurité, Thalès, a pris 0,27 % à 113,45 après l’annonce d’un bénéfice net semestriel en hausse de 39 % à 539 ME assorti d’une marge opérationnelle record (10,2 %). Son carnet de commandes est robuste (6.3 MDE et son projet d’acquisition de Gemalto se déroule comme attendu, même si la Commission européenne aurait ouvert une enquête approfondie à ce sujet.

Boiron a encore déçu (-  5,22 % à 69) en publiant un chiffre d’affaires trimestriel en baisse de 2,6 % à 121 ME, principalement pénalisé par ses ventes en France (- 2,7 %), en Italie et en Roumanie alors qu’elles sont en hausse en Russie et en Amérique du Nord. Son résultat opérationnel est maintenant attendu en recul pour le premier semestre.

L’indice CAC40 a ainsi perdu 0,35 % à 5.398,32 points dans un volume correct de 3,2 MDE et sur la semaine, 0,57 %.