De plus, comme on le craignait, l’activité manufacturière en Chine s'est à nouveau contractée en mai, revenant au plus bas depuis trois mois.

La crispation sur les taux obligataires s’est poursuivie (Bund allemand à – 0,203 % et les taux à 10 ans des Pays Bas repassés négatifs à – 0,010 %).

En Allemagne, les ventes au détail ont continué à baisser en avril (- 2 % après - 0,2 % en mars).

En première ligne, le secteur automobile (Peugeot – 0,65 % à 19,97 euros et Faurecia – 3,59 % à 33,07) a subi de violents dégagements mais surtout Renault qui a plongé de 4,55 % à 53,92. L’offre de Fiat Chrysler serait non négociable et limitée dans le temps alors que l’équilibre des forces dans la nouvelle entité serait jugé défavorable au français.

Les valeurs exportatrices comme celles du luxe (LVMH – 0,89 % à 338,60 et Kering – 1,81 % à 465,95) étaient dans le rouge alors que celles liées aux matières premières (Eramet – 4,71 % à 50,62 et Total – 0,43 % à 46,64) étaient affectées par la baisse du pétrole (WTI – 5,46 % à 53,50 $ le baril).

A contre-courant, la biotech Innate Pharma a gagné 1,95 % à  6,005 après la publication de données démontrant le potentiel des NKCE NKp46 multifonctionnels en immunothérapie des cancers.

Le CAC 40 a ainsi perdu 0,79 % à 5207,63 points dans un volume en hausse à 4 MDE. Sur la semaine, l’indice CAC40 a perdu 2,05 % et sur le mois 6,78 %.