L'ensemble du compartiment automobile européen a reculé, pénalisé par l'avertissement du géant allemand Daimler, qui a revu à la baisse ses attentes de résultat pour 2018 en raison de la hausse des prix des véhicules exportés des Etats-Unis vers la Chine sur fond de guerre commerciale. Peugeot a perdu 2,81 % à 20,37 euros et Renault 0,84 % à 76,62.

Pénalisé par la perspective d'une augmentation de la production de pétrole alors que l'OPEP se réunit, le secteur pétrolier a reflué. Total a cédé 0,88 % à 50,80, TechnipFMC 1,60 % à 26,52 et CGG 2,72 % à 2,078.

Le titre EDF a bondi de 5,26 % à 11,805, porté par le retour du scénario d'une séparation des activités nucléaires et des renouvelables, alimenté par des déclarations de Nicolas Hulot et des informations de presse. Par ailleurs, E. Macron a confirmé trois projets éoliens en mer à Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Nazaire pour sa filiale EDF Energies Nouvelles et ses partenaires Enbridge Inc.

Dans le cadre de son plan de désendettement, Altice (- 1,55 % à 3,422), a confirmé la cession d'une partie de ses antennes-relais en France et de ses tours télécom au Portugal, pour un montant global d'environ 2,5 MDE en cash, un prix jugé élevé, qui va réduire sa dette évaluée actuellement à 31 MDE.

Veolia a perdu 3,59 % à 18,69. Jefferies est passé de d’Achat à Conserver et a réduit son objectif de 21 à 20.

La medtech Mauna Kea Technologies (- 0,17 % à 2,915) a publié une étude prospective multicentrique démontrant le potentiel du Cellvizio dans le diagnostic du rejet cellulaire aigu chez les patients ayant subi une transplantation pulmonaire.

L’indice CAC40 a ainsi perdu 1,05 % à 5.316,01 points dans un volume important et en hausse à 4,10 MDE.