Malgré les efforts des principaux pays producteurs, OPEP et non OPEP, afin de stabiliser les cours du pétrole à un niveau acceptable, plusieurs éléments ont conduit à la récente forte hausse des prix du pétrole. Les deux facteurs principaux ont été l’interruption momentanée des exportations de la Lybie et surtout le rétablissement des sanctions contre l’Iran par les Etats Unis. Ce malgré une importante production américaine.
Mais la confirmation du retour des exportations libyennes combiné à la crainte d’un ralentissement économique global sur fond de guerre économique, cumulé à une position spéculative historiquement haute, a suscité  une rechute de près de 11 % des prix du WTI en deux semaines. Ce mouvement met donc fin à une exubérance d’environ 1 mois. 

Graphiquement (cf. graphique joint du Brent en hebdomadaire), ce mouvement se traduit par la rupture du canal haussier en place depuis Juin 2017. Qui plus est, la sortie par le bas du grand trading range, dont les bornes sont 72,95 et 79,55 après  l’échec en mai et en juillet du franchissement de sa borne haute, forme un double top dont le retracement devrait avoir la même amplitude que la zone de congestion précédente pour viser 65,50. On surveillera tout de même la réaction des prix de l’Or noir sur le support majeur à 66,96.