Wall Street soutenu par les "stats" de l'emploi et des services
Retour en hausse avec Alphabet et Amgen
Wall Street remonte ce mercredi, soutenu par des statistiques rassurantes, au lendemain d'une vive correction de plus de 2% du Nasdaq dans le sillage de Nvidia et Palantir. Le S&P 500 reprend 0,44% à 6.801 pts, le Dow Jones 0,13% à 47.146 pts et le Nasdaq 0,70% à 23.512 pts. Alors que les valorisations semblent préoccuper les investisseurs, les marchés trouvent du réconfort dans les chiffres de l'emploi privé d'ADP ou encore les indices PMI et ISM des services. Rappelons également que la Cour suprême entend aujourd'hui les arguments sur la légalité des tarifs douaniers de Trump...
Le président américain a déclaré qu'il ne participerait pas à l'audience de la Cour suprême cette semaine concernant la légalité de son régime de droits de douane internationaux. "Je ne veux pas attirer l'attention sur moi", a indiqué Trump aux journalistes à bord d'Air Force One. "Il ne s'agit pas de moi, il s'agit de notre pays", a insisté Trump, cité notamment par Bloomberg. La Cour suprême doit examiner ce mercredi l'appel interjeté par Trump contre la décision d'une juridiction inférieure, qui a jugé que plusieurs de ses droits de douane imposés dans le cadre de l'initiative du 'Jour de la Libération' outrepassaient les pouvoirs d'urgence du président en matière de réglementation des importations, rappelle Bloomberg. Trump a estimé que la décision finale de la Cour suprême serait "l'une des plus importantes de l'histoire du pays". L'affaire, officiellement intitulée Learning Resources, Inc. contre Trump, est considérée comme très indécise par les experts juridiques et commerciaux.
Du côté de la Fed, alors que les marchés anticipent une nouvelle baisse de taux le 10 décembre à l'occasion de la dernière réunion monétaire de l'année (probabilité de 63,4% selon l'outil CME FedWatch), assouplissement qui ramènerait le taux des fed funds entre 3,50 et 3,75%. Le gouverneur Stephen Miran fraîchement désigné par Trump a pris la parole avant-hier sur Bloomberg TV et juge que la politique monétaire reste excessivement restrictive. Mary Daly, la présidente de la Fed de San Francisco, a jugé que la baisse des taux d'octobre était appropriée, ajoutant que la Fed devait maintenir la pression sur l'inflation sans affecter l'emploi. Selon elle, les membres votants de la banque centrale américaine devraient garder l'esprit ouvert avant la réunion monétaire de décembre. Lisa Cook, la gouverneure de la Fed récemment attaquée par Trump et accusée de fraude sur des dossiers d'emprunts immobiliers, s'est dite hier reconnaissante du soutien reçu dans le cadre de la procédure judiciaire en cours. Elle estime que le risque d'une nouvelle dégradation du marché du travail est plus important que celui d'une accélération de l'inflation. Elle s'attend tout de même à ce que l'inflation reste élevée durant l'année à venir.
Sur le front économique ce jour, le dernier rapport d'ADP sur le sujet a fait ressortir 42.000 créations de postes dans le privé en octobre 2025, plus que prévu puisque le consensus FactSet était de 35.000. La lecture du mois de septembre, qui faisait initialement état de 32.000 destructions d'emplois dans le privé, a été révisée à 29.000 destructions de postes. Le mois dernier a marqué un rebond des embauches après deux mois de faible croissance, mais cette reprise n'a pas été généralisée selon ADP. Les secteurs de l'éducation et de la santé, ainsi que du commerce, des transports et des services publics, ont tiré la croissance. Pour le troisième mois consécutif, les employeurs ont supprimé des emplois dans les services aux entreprises, l'information, les loisirs et l'hôtellerie.
"Les employeurs du secteur privé ont créé des emplois en octobre pour la première fois depuis juillet, mais les embauches sont restées modestes par rapport aux chiffres publiés plus tôt cette année. Parallèlement, la croissance des salaires est restée globalement stable depuis plus d'un an, ce qui indique un équilibre entre l'offre et la demande", selon Nela Richardson, cheffe économiste d'ADP... Au mois d'octobre, les entreprises de plus de 500 employés ont créé 74.000 postes au total. Les petites entreprises de 1 à 249 personnes ont supprimé 35.000 emplois.
Les indicateurs PMI américains du jour s'affichent solides, en territoire d'expansion. L'indice PMI final des services du mois d'octobre s'est ainsi établi à 54,8, contre une lecture flash de 55,2. L'indice composite final ressort à 54,6 contre 54,8 pour sa lecture préliminaire... L'indice ISM des services américains pour le mois d'octobre 2025 s'est affiché à 52,4 contre un consensus FactSet de 51. Il était de 50 pour le mois de septembre. L'indice des commandes nouvelles a accéléré à 56,2 contre 50,4 en septembre.
Demain, sont théoriquement au programme les inscriptions hebdomadaires au chômage, les chiffres de la productivité trimestrielle, les stocks de grossistes, ainsi que des interventions de Michael Barr, John Williams, Beth Hammack, Christopher Waller, Anna Paulson et Alberto Musalem de la Fed. Enfin, le rapport gouvernemental américain sur la situation de l'emploi en octobre était en principe prévu vendredi, tout comme l'indice du sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan.
Sur le front commercial, la Chine a exhorté selon Bloomberg les États-Unis à éviter quatre sujets sensibles afin que la trêve commerciale conclue entre les présidents Trump et Xi puisse se maintenir, soulignant ainsi l'éventail de désaccords qui mettront à l'épreuve les relations bilatérales. L'ambassadeur de Chine aux États-Unis, Xie Feng, a cité Taïwan, la démocratie et les droits de l'homme, le système politique chinois et les droits au développement comme les quatre lignes rouges de Pékin, ajoutant que le plus important était de respecter les intérêts fondamentaux et les principales préoccupations de chacun. Il a tenu ces propos lors d'une intervention virtuelle à un événement du Conseil commercial États-Unis-Chine, selon un communiqué de l'ambassade de Chine publié mardi et relayé par Bloomberg. Il a ajouté que la priorité absolue était de donner suite au consensus dégagé entre Xi, Trump et leurs représentants, "afin de rassurer nos deux pays et l'économie mondiale par des actions et des résultats concrets".
Qu'il s'agisse de conflits sur les droits de douane, l'industrie ou la technologie, Xie a averti que "cela ne mènera qu'à une impasse". Hier, le Wall Street Journal a rapporté que l'opposition de hauts responsables américains avait convaincu Trump de s'abstenir de discuter des puces d'IA de nouvelle génération avec Xi. Les responsables américains auraient fait valoir que mettre la puce Blackwell de Nvidia à la disposition de la Chine poserait un problème de sécurité nationale.
Concernant le shutdown, blocage budgétaire qui paralyse le gouvernement américain depuis plus d'un mois, plusieurs sénateurs républicains et démocrates ont évoqué pour la première fois la perspective d'un "off-ramp", une voie de sortie à la crise. Ce shutdown, entré dans son 36e jour ce mercredi, est désormais l'un des plus longs de l'histoire des États-Unis. Le désaccord entre le Congrès et le président Donald Trump a conduit à la suspension de nombreux programmes fédéraux, notamment ceux destinés aux ménages à faibles revenus, au versement des soldes de militaires et au bon fonctionnement des aéroports du pays...
Dans l'actualité des entreprises à Wall Street, AMD, Arista Networks et Amgen annonçaient notamment hier soir. McDonald's, Applovin, Qualcomm, Arm Holdings, Robinhood, DoorDash et McKesson sont de la partie ce mercredi, tandis que ConocoPhillips, Parker-Hannifin, Airbnb ou Monster Beverage publieront demain.
Sur le Nymex, le baril de brut WTI perd 0,5% à 60,2$. L'once d'or fin avance de 1,2% à 3.979$. L'indice dollar se stabilise face à un panier de devises de référence. Le bitcoin reste sous pression dans la zone des 103.000$.
Les valeurs
Tesla (stable). Les actionnaires du groupe d'Elon Musk voteront demain concernant le gigantesque package de rémunération de l'homme d'affaires pouvant dépasser les 1.000 milliards de dollars. Le fonds souverain norvégien s'est dit opposé au plan de rémunération, mais il est tout de même assez probable que ce package soit voté, d'autres actionnaires de poids ayant conscience que ces chiffres vertigineux sont nécessaires pour motiver l'homme le plus riche du monde. Selon la présidente du conseil d'administration du constructeur texan de VE, Musk pourrait quitter ses fonctions de directeur général si jamais son package monumental n'était pas approuvé par les actionnaires du groupe. L'avertissement de Robyn Denholm dans une lettre aux actionnaires intervient avant le vote attendu lors de l'assemblée générale de Tesla du 6 novembre. Le package record de rémunération de Musk vise à retenir et motiver encore l'homme le plus riche de la planète durant plus de sept ans. Denholm affirme que le leadership de Musk est crucial pour le succès de Tesla, alors que le groupe se tourne vers l'IA et les technologies autonomes.
Le plan proposé accorderait à Musk, qui possède actuellement environ 13% des parts, jusqu'à 12% supplémentaires des actions de Tesla... soit une valeur de plus de 1.000 milliards de dollars si l'entreprise atteignait son objectif de capitalisation boursière de 8.500 milliards de dollars. Le plan assez surréaliste prévoit de multiplier la valorisation de Tesla par plus de six au cours de la prochaine décennie. Musk doit rester chez Tesla en tant que DG ou à la tête des produits ou des opérations pour recevoir les actions, divisées en 12 tranches. Pour les obtenir, le multimilliardaire doit atteindre 12 objectifs de capitalisation assortis de 12 objectifs opérationnels.
AMD (-0,6%) cède aux prises de bénéfices, alors que le titre avait pris plus de 100% cette année, la hausse s'étant récemment accélérée suite aux accords majeurs conclus en octobre avec Oracle et surtout OpenAI - la startup d'IA de Sam Altman pouvant prendre jusqu'à 9% du capital du concepteur de microprocesseurs.
AMD a affiché pour son 3e trimestre fiscal des revenus record de 9,25 milliards de dollars (+36%), une marge brute de 52%, un bénéfice opérationnel de 1,27 milliard de dollars (+75%) et un bénéfice net de 1,24 milliard de dollars (+61%). Sur une base ajustée, la marge brute est ressortie à 54%, pour un bénéfice opérationnel de 2,24 milliards de dollars (+30%) et un bénéfice net de 1,96 milliards de dollars (+31%), soit 1,20$ par action. Le consensus était de 1,17$ de bpa ajusté pour 8,7 milliards de dollars de revenus. Dopés par la demande de l'IA, les revenus du segment des centres de données ont atteint 4,3 milliards de dollars, en augmentation de 22% sur un an, principalement grâce à la forte demande pour les processeurs AMD EPYC de 5e génération et les GPU AMD Instinct série MI350. Le segment Client & Gaming a réalisé des ventes de 4 milliards de dollars sur le trimestre, en progression de 73%.
Pour le quatrième trimestre 2025, AMD prévoit un chiffre d'affaires d'environ 9,6 milliards de dollars, plus ou moins 300 millions de dollars. Au milieu de cette fourchette, cela représente une croissance d'environ 25% par rapport à l'année précédente et d'environ 4% par rapport au trimestre précédent. La marge brute ajustée devrait s'établir à environ 54,5%. Les prévisions n'intègrent pas le chiffre d'affaires généré par les livraisons de processeurs AMD Instinct MI308 en Chine.
Nvidia (+1,3%). Selon l'agence Reuters, le gouvernement chinois aurait publié des directives exigeant que les nouveaux projets de centres de données ayant bénéficié de fonds publics utilisent exclusivement des puces d'IA de fabrication nationale. Reuters cite deux sources proches du dossier. Ces dernières semaines, les autorités réglementaires chinoises auraient ainsi ordonné aux centres de données dont la construction est achevée à moins de 30% de retirer toutes les puces étrangères installées, ou d'annuler tout projet d'achat de ces dernières. Les projets plus avancés seront examinés au cas par cas, ont précisé les sources de l'agence.
Cette mesure pourrait constituer l'une des initiatives les plus radicales prises à ce jour par la Chine pour éliminer les technologies étrangères de ses infrastructures critiques, et ce malgré la trêve commerciale entre Washington et Pékin. La Chine entend ainsi, rappelle Reuters, atteindre son objectif d'autosuffisance en matière de puces d'IA. L'agence ignore si cette directive s'applique à l'ensemble du pays ou seulement à certaines provinces. Les sources de Reuters n'ont pas précisé quels organismes de réglementation chinois avaient émis cette directive. L'accès de la Chine aux puces d'IA de pointe, en particulier celles de Nvidia, reste donc un point de friction majeur avec les États-Unis.
Arista Networks, l'équipementier américain de réseau qui compte les géants hyperscale Microsoft et Meta parmi ses grands clients, décroche de 6,4% à Wall Street. Le groupe a publié pourtant des bénéfices et revenus trimestriels au-dessus des attentes et confirmé sa guidance. Le chiffre d'affaires T3 atteint 2,31 milliards de dollars, en hausse de 4,7% par rapport au deuxième trimestre 2025 et de 27,5% par rapport au troisième trimestre 2024. La marge brute GAAP se monte à 64,6% contre 64,2% un an avant. La marge brute non-GAAP se situe à 65,2% contre 64,6% au troisième trimestre 2024. Le résultat net GAAP atteint 853 millions de dollars, tandis que le résultat net ajusté s'élève à 962,3 millions de dollars, 0,75$ par action diluée, contre 769 millions de dollars au troisième trimestre 2024. Pour le 4e trimestre, le groupe envisage des revenus allant de 2,3 à 2,4 milliards de dollars, une marge brute ajustée comprise entre 62 et 63% et une marge opérationnelle ajustée allant de 47 à 48%.
Pinterest (-21,2%) a affiché sur le trimestre clos une croissance de 17% de ses revenus et une forte utilisation de sa plateforme avec 600 millions d'utilisateurs actifs mensuels (+12%), mais il a également raté le consensus de bénéfice. Le bpa ajusté s'est établi à 38 cents contre un consensus voisin de 40 cents, tandis que les revenus, à 1,05 milliard de dollars, sont ressortis en ligne avec les anticipations. Le réseau social a dégagé un bénéfice trimestriel de 92 millions de dollars sur ce 3e trimestre, tandis que l'Ebitda ajusté a représenté 306 millions de dollars. Le free cash flow a atteint 318 millions de dollars. Pour le trimestre de décembre, les revenus sont anticipés entre 1,313 et 1,338 milliard de dollars, en croissance de 15% en milieu de fourchette, pour un Ebitda ajusté allant de 533 à 558 millions de dollars.
Amgen (+5,5%) n'a pas déçu au 3e trimestre, affichant sur la période un chiffre d'affaires total en progression de 12% à 9,6 milliards de dollars. Les ventes de produits ont augmenté de 12%, portées par une hausse de 14% des volumes, partiellement compensée par une baisse de 4% du prix de vente net. Seize produits ont enregistré une croissance des ventes à deux chiffres au troisième trimestre, notamment Repatha, Evenity, Imdelltra, Tezspire, Tepezza, Blincyto, Uplizna et Tavneos. Le bénéfice par action GAAP a progressé de 14% à 5,93$ grâce à la hausse du chiffre d'affaires, partiellement compensée par l'augmentation des charges d'exploitation, notamment une dépréciation d'actifs incorporels d'Otezla de 400 millions de dollars. Le bpa ajusté a progressé de 1% à 5,64$.
Amgen anticipe désormais pour l'exercice des revenus allant de 35,8 à 36,6 milliards de dollars, pour un bpa ajusté allant de 20,60 à 21,40$. Les dépenses de capitaux sont anticipées entre 2,2 et 2,3 milliards. Il s'agit d'une révision en hausse de la guidance de revenus et de profits pour l'année fiscale 2025.
AIG (-2,6%), l'assureur américain, a annoncé pour son 3e trimestre un bénéfice net de 519 millions de dollars et un bénéfice ajusté par action de 2,2$ (+77% !), tandis que le consensus se situait à 1,7$. Les revenus du groupe sur le trimestre ont totalisé quant à eux 6,35 milliards de dollars, tandis que les revenus ajustés ont atteint 7,06 milliards, dépassant facilement le consensus. Le bénéfice ajusté a représenté 1,2 milliard de dollars. Les primes nettes émises ont atteint 6,2 milliards de dollars, en baisse de 2%. Le ratio combiné des assurances dommages se situe à 86,8%, soit une amélioration de 580 points de base sur un an. Le ratio combiné ajusté, de 88,3%, est stable sur un an. Le bénéfice net d'investissement atteint 772 millions de dollars, en baisse de 21%.
Super Micro Computer (-7,7%), l'ex-vedette des serveurs d'IA, a réalisé au premier trimestre fiscal 2026 des revenus de 5,02 milliards de dollars en déclin de 15%, pour un bénéfice ajusté par action inférieur aux attentes à 35 cents. Le consensus se situait à 37 cents de bpa ajusté et 5,8 milliards de dollars de revenus. SMCI met cependant en avant un backlog de commandes de 13 milliards de dollars, et dope ses estimations de revenus annuels à 36 milliards de dollars au moins avec la solide demande IA, ce qui représenterait une croissance de 64% ou plus. Le consensus était de 32,2 milliards. Sur le trimestre entamé, le bpa ajusté est attendu à 50 cents pour des ventes de 10,5 milliards en milieu de fourchette, soit un bpa inférieur au consensus mais des revenus bien meilleurs que prévu.
Rivian (+13,4%), le constructeur américain de véhicules électriques, a publié pour son 3e trimestre une croissance de 78% de ses revenus à 1,56 milliard de dollars. Le groupe a livré 13.201 véhicules sur la période (+32%). La perte nette a représenté 1,17 milliard de dollars et la perte ajustée par action 65 cents, un peu moins lourde que prévu. Le consensus de revenus se situait à 1,46 milliard de dollars. Le management du challenger californien de Tesla demeure toutefois prudent et anticipe un environnement de demande plus faible, après l'expiration des incitations fiscales fédérales aux USA. Rivian a confirmé être toujours en bonne voie pour lancer la production de son SUV R2, plus abordable, au cours du premier semestre de l'année prochaine. Le mois dernier, l'entreprise a licencié environ 4,5% de ses effectifs, soit plus de 600 employés. Hier, Rivian a dévoilé par ailleurs Mind Robotics, une startup robotique créée ce mois.
McDonald's (+1,9%) a publié ses comptes du 3e trimestre fiscal, marqués par une croissance à comparable de 3,6% répartie sur tous les segments, des ventes mondiales du système de plus de 36 milliards de dollars en augmentation de 8% (+6% à devises constantes) et des revenus de 7,08 milliards de dollars en hausse de 1%. Le bénéfice opérationnel s'est apprécié de 3% à 3,36 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net a augmenté très marginalement à 2,28 milliards de dollars. Le bénéfice par action s'est affiché à 3,18$ contre 3,13$ un an plus tôt, tandis que le bpa ajusté a été de 3,22$. Le consensus était de 3,33$ de bénéfice ajusté par action pour 7,09 milliards de dollars de revenus. La croissance américaine à comparable a légèrement dépassé les attentes à 2,4%. Le groupe de restauration rapide envisage les additions nettes d'environ 1.800 restaurants en 2025.
Cencora (-0,1%) a annoncé pour son quatrième trimestre fiscal des revenus de 83,7 milliards de dollars en augmentation de 5,9%, pour un bénéfice ajusté par action de 3,84$. Le groupe de Conshohocken, en Pennsylvanie, a ainsi affiché des revenus annuels de 321,3 milliards de dollars sur l'exercice 2025, en augmentation de 9,3%, pour un bénéfice ajusté annuel par action de 16$. Le distributeur pharmaceutique américain, qui combine logistique pharmaceutique et solutions d'affaires innovantes en accompagnant ses partenaires dans l'ensemble du système de santé, augmente par ailleurs de 9% son dividende trimestriel et dope ses objectifs financiers de long terme. Sur l'exercice 2026, les revenus sont attendus en hausse de 5 à 7% pour un bénéfice opérationnel ajusté en augmentation de 8 à 10%.
Alphabet (+2,3%) et la société de cybersécurité Wiz Inc. ont franchi selon Bloomberg une étape cruciale pour finaliser le rachat de Wiz par Google pour 32 milliards de dollars. Ainsi, le gouvernement américain a annoncé la clôture de son enquête. Après l'annonce de leur rapprochement en mars, le ministère de la Justice avait ouvert une enquête approfondie. La décision de clore l'enquête de manière anticipée daterait du 24 octobre. Elle est consultable sur le site web de la Federal Trade Commission (FTC). Assaf Rappaport, DG de Wiz, a confirmé hier lors d'une conférence organisée par le Wall Street Journal que le ministère de la Justice avait conclu son enquête, mais l'opération reste, rappelle Bloomberg, sous le feu des projecteurs d'autres autorités de concurrence.
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