Wall Street : retour du rouge malgré les résultats
Les géants de la tech pèsent par ailleurs encore une fois sur la tendance...

Après une ouverture dans le vert, Wall Street repique du nez en début de séance, les investisseurs étant tiraillés entre de solides publications d'entreprises et les tensions persistantes sur les marchés obligataires. Les géants de la tech pèsent par ailleurs encore une fois sur la tendance malgré la légère détente des rendements obligataires. Le DJIA perd 0,19% à 35.300 pts et le S&P 500 recule de 0,14% à 4.571 pts. Le Nasdaq cède 0,40% à 14.449 pts. Le baril de brut WTI monte encore de 2% à 87,2$ sur le Nymex, au plus haut de sept ans. L'once d'or prend 1,4% à 1.840$. L'indice dollar cède 0,2% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin grignote 0,2% sur 24 heures et revient sous les 41.912$.
Sur le front des entreprises, UnitedHealth Group et Procter & Gamble ont assuré tout comme les bancaires Bank of America et Morgan Stanley. De quoi compenser les dernières déceptions de JP Morgan Chase et Citigroup.
Les valeurs
* Bank of America (+2,2%) a fait état d'un bond de son bénéfice au quatrième trimestre, la forte croissance de ses activités de crédit et le dynamisme des opérations de fusions-acquisitions ayant contribué à stimuler sa division de banque d'investissement. La deuxième banque américaine par les actifs et plus sensible aux fluctuations des taux d'intérêt que ses rivaux en raison de la composition de son bilan, sera probablement l'une des premières bénéficiaires d'un environnement de taux plus élevé. Le revenu net d'intérêts (NII), une mesure particulièrement scrutée de la performance d'une banque sur ses activités de prêts, a augmenté de près de 11% au quatrième trimestre pour atteindre 11,41 milliards de dollars. Bank of America a aussi bénéficié au cours de l'année de l'essor des opérations de fusions-acquisitions (M&A) dans le monde, ce qui s'est traduit par un bond de 55% des commissions de conseils au niveau record de 850 M$ au quatrième trimestre. La banque a par ailleurs réduit de 851 M$ ses provisions pour créances douteuses liées à la pandémie qui ne se sont pas matérialisées. Au global, le bénéfice net est ressorti à 6,77 milliards de dollars, soit 0,82 dollar par action, contre 5,21 Mds$, soit 0,59 dollar par action, un an plus tôt. Les analystes tablaient en moyenne sur un bpa de 0,76 dollar.
* Morgan Stanley (+2%) a fait état d'un bénéfice meilleur que prévu au quatrième trimestre, à la faveur d'un boom des fusions et acquisitions et de solides commissions dans son activité de conseil. Son bénéfice a atteint 3,59 milliards de dollars, soit 2,01 dollars par action, au cours du trimestre clos le 31 décembre, contre 3,27 Mds$ (1,81 dollar par action), un an plus tôt. Le consensus était positionné à 1,91$. Les revenus de la banque d'investissement ont progressé de 6% à 2,43 milliards de dollars, ce qui a été partiellement compensé par une faiblesse de l'activité de trading et une augmentation des dépenses.
* UnitedHealth Group (+0,4%) a déclaré que les coûts supplémentaires des tests et des traitements liés à la récente augmentation des cas de Covid-19 étaient compensés par des reports de procédures de soins de santé non urgentes. L'assureur-maladie a ainsi maintenu ses prévisions de bénéfices pour 2022.
* Procter & Gamble grimpe de 4% après avoir rehaussé ses prévisions de croissance. Le géant des produits de grande consommation vise désormais une hausse de ses revenus de 3 à 4% sur son exercice fiscal 2022 contre une fourchette précédente de 2 à 4%. Au cours du dernier trimestre, le groupe a réalisé un profit net de 4,22 Mds$, ou un bpa ajusté de 1,66$, pour un chiffre d'affaires de 20,95 milliards de dollars. Pur faire face à la hausse de l'inflation des matières premières et du transport, la firme a relevé ses prix de 3% en moyenne sur les trois mois clos fin décembre.
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