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Wall Street recule encore, nouvelles secousses parmi les bancaires

| Boursier | 317 | Aucun vote sur cette news

Wall Street a encore perdu du terrain jeudi, de nouveau inquiet pour le devenir des banques régionales...

Wall Street recule encore, nouvelles secousses parmi les bancaires
Credits UzirePictures

Wall Street a encore perdu du terrain jeudi, de nouveau inquiet pour le devenir des banques régionales. Le S&P 500 recule de 0,72% à 4.061 pts, tandis que le Dow Jones cède 0,86% à 33.127 pts. Le Nasdaq se replie de 0,49% à 11.966 pts. Le secteur bancaire continue d'inquiéter les opérateurs puisqu'après la faillite de First Republic, repris en urgence par JP Morgan le week-end dernier, PacWest est à son tour au coeur des préoccupations. La banque californienne plonge de 50% et entraîne avec elle plusieurs établissements de second rang, dont Western Alliance (-38%).

"Nous pensons que les banques vivent leur moment de 'type GameStop', où les médias sociaux amplifient les approches non traditionnelles d'évaluation de la solvabilité", estime Jaret Seiberg, analyste chez TD Cowen, cité par 'Bloomberg'. "Cela crée une prophétie auto-réalisatrice qui fait pression sur les cours des actions, ce qui conduit ensuite à davantage d'interrogations".
Du côté des Banques centrales, la Réserve fédérale américaine a indiqué à l'issue de sa réunion de deux jours qu'elle relevait son principal taux d'intérêt de 25 points de base, comme attendu. Cette dernière a désormais ouvert la voie à une possible pause dans sa campagne de hausse des taux. Cette décision a été prise à l'unanimité, alors que plane aussi la menace d'un défaut sur la dette des Etats-Unis, aucun accord n'ayant pour l'heure été trouvé au Congrès sur un relèvement du plafond de la dette. L'objectif de taux des fonds fédéraux est ainsi porté entre 5% et 5,25%, au plus haut depuis 2007. Il s'agit de la dixième hausse consécutive du taux directeur de la banque centrale américaine depuis mars 2022.

Dans le communiqué accompagnant sa décision, ne figure plus le passage dans lequel le FOMC dit anticiper qu'un "raffermissement supplémentaire de la politique monétaire pourrait être approprié" afin d'atteindre l'objectif d'inflation de 2%. Il est en revanche écrit que les responsables de la Fed examineront l'évolution de l'économie, de l'inflation et des marchés financiers dans les prochaines semaines ou prochains mois pour "déterminer dans quelle mesure un resserrement supplémentaire pourrait être approprié". Les décisions seront prises "réunion après réunion" en fonction des données, a par ailleurs affirmé Jerome Powell lors de la conférence de présentation. Il a toutefois déclaré que la politique monétaire se trouvait désormais à un seuil proche de celui où une pause pourrait être nécessaire...

Alors que la BCE a également opté pour un resserrement de 25 points de base en Europe, les opérateurs gardent l'oeil sur l'évolution de l'inflation. Pour patienter, ils ont pris connaissance d'une nouvelle progression des inscriptions au chômage la semaine passée. Le Département américain au Travail vient en effet d'annoncer, pour la semaine close au 29 avril, que les inscriptions au chômage ont atteint 242.000, en hausse de 13.000 par rapport à la semaine antérieure. Le consensus était positionné à 240.000. La moyenne à quatre semaines s'établit à 239.250, en hausse de 3.500. Enfin, le nombre de chômeurs indemnisés sur la semaine close le 22 avril atteint 1,805 million, en retrait de 38.000 sur sept jours (1,865 million de consensus).

Sur le marché pétrolier, le brut recule à nouveau avec un baril de Brent qui se négocie autour des 72,50$ à Londres (contrat échéance juillet). Sur le marché des devises, l'indice dollar est stable, à 101 pts, tandis que l'euro recule de 0,3% face au billet vert, à 1,1020$.

Les valeurs

Arconic s'envole de 28% après avoir accepté une offre de rachat d'Apollo d'un montant d'environ 3 milliards de dollars. Le groupe de capital-investissement américain a accepté de verser 30 dollars par action pour sortir de la cote le fournisseur américain de pièces aéronautiques. Une offre qui matérialise une prime de 35,6% sur le cours de clôture du 27 février, un jour avant que n'apparaissent des informations sur les négociations entre les deux parties.
La société, qui fournit Boeing, avait rejeté une offre de près de 10 milliards de dollars de la part d'Apollo en 2018. Deux ans plus tard, l'entreprise s'est scindée en deux sociétés cotées en Bourse, Arconic Corp et Howmet Aerospace. Arconic a conservé les produits laminés, l'extrusion d'aluminium et les systèmes de construction, tandis que les produits pour moteurs, les systèmes de fixation et les roues forgées ont été cédés à Howmet.

Ferrari bondit de 5,1%, alors que le fabricant de voitures de sport de luxe a vu ses bénéfices flamber au premier trimestre. Le groupe italien a enregistré un bénéfice opérationnel ajusté de 537 millions d'euros, en progression de 27%, grâce à la hausse des livraisons, notamment des modèles Portofino M, 296 GTB et 812 Competizione, ainsi qu'à la hausse des prix. La marge d'Ebitda ajusté a augmenté de deux points de pourcentage par rapport au même trimestre de l'année dernière, à 37,6%. Le résultat net grimpe de 24% à 297 ME, contre 270,5 ME de consensus.
"Notre carnet de commandes s'étend déjà jusqu'en 2025 avec un portefeuille de produits primés", a déclaré le directeur général, Benedetto Vigna, ajoutant que Ferrari avait décidé de rouvrir les commandes de sa nouvelle Purosangue quatre places, qui avaient été suspendues "en raison d'une demande initiale sans précédent". Les livraisons de la Purosangue, vendue 390.000 euros, et lancée l'an dernier, devraient commencer au cours du trimestre en cours, tandis que Ferrari, qui a déjà dévoilé la Roma Spider en mars, a promis un total de quatre nouveaux modèles cette année.

Moderna gagne 3,2% après la publication de résultats en retrait mais supérieurs aux attentes de la place au premier trimestre. Le laboratoire américain a affiché un bénéfice trimestriel surprise, malgré une forte baisse de la demande de vaccins Covid, son seul produit commercialisable. Moderna a ainsi enregistré un bénéfice net de 79 millions de dollars, ou 19 cents par action, contre un profit net de 3,66 milliards de dollars, ou 8,58 dollars par action, sur le même trimestre l'an dernier. Les ventes ont fondu de plus de 30% à 1,9 milliard de dollars. Le consensus tablait sur une perte par titre de 1,77$ pour des revenus de 1,18 Md$. Moderna a maintenu sa guidance annuelle d'environ 5 milliards de dollars de revenus provenant de son vaccin Covid, grâce aux contrats gouvernementaux déjà signés pour le vaccin. Le DG de la société, Stéphane Bancel, sur CNBC qu'il pensait que la société était "en bonne voie pour atteindre" cet objectif. La firme a également des discussions sur de nouveaux contrats avec des clients en Europe, au Japon et aux États-Unis. "Ce sera une année de transition", a toutefois admis le dirigeant alors que la demande de vaccins contre le Covid se fait moindre. Il a ajouté que Moderna "investit de manière agressive pour développer l'entreprise", ce qui signifie qu'elle renforce son pipeline de produits à base d'ARNm.

Alibaba (+1,2%). La division internationale de commerce en ligne d'Alibaba étudie la possibilité d'une introduction en bourse aux États-Unis, rapporte 'Bloomberg' en citant des personnes au fait de la question.

Western Alliance s'effondre de 38%, à son tour plombé par la vague d'inquiétudes qui secouent le secteur bancaire régional américain. Selon les informations du 'Financial Times', citant deux personnes non identifiées informées à ce sujet, l'établissement explore diverses options stratégiques, y compris une vente potentielle de tout ou partie de ses activités. La banque aurait embauché des conseillers pour explorer ces options. Les délibérations seraient encore à un stade précoce et rien n'aurait été acté. Hier, la banque basée à Phoenix avait tenté de rassurer en affirmant qu'elle n'avait pas connu de sorties de dépôts inhabituelles à la suite de la reprise de First Republic Bank par JP Morgan. Ses dépôts totaux s'élevaient à 48,8 milliards de dollars mardi, contre 48,2 milliards de dollars lundi. Plus de 74% du total des dépôts étaient par ailleurs assurés, selon la société.

PacWest coule de 50% après que 'Bloomberg' eut révélé qu'elle envisageait diverses options stratégiques, y compris une vente. ! La banque de Beverly Hills a réagi en affirmant que ses dépôts avaient augmenté depuis mars et a confirmé être en pourparlers avec plusieurs investisseurs potentiels. "La banque n'a pas connu de flux de dépôts inhabituels après la vente de First Republic Bank et d'autres nouvelles", a déclaré PacWest dans un communiqué. "Notre trésorerie et nos liquidités disponibles restent solides et ont dépassé nos dépôts non assurés... Récemment, la société a été approchée par plusieurs partenaires et investisseurs potentiels - des discussions sont en cours", a ajouté PacWest. "La société continuera d'évaluer toutes les options pour maximiser la valeur actionnariale".
La déclaration de la banque "offre peu de confiance au marché", explique à 'Bloomberg' Tim Waterer, analyste de marché chez KCM Trade. "Malgré les meilleurs efforts de Jerome Powell pour calmer le marché, rien n'indique que la crise bancaire soit terminée". PacWest n'est pas la seule banque régionale américaine sous le feu des projecteurs. Western Alliance Bancorp chutait de 38% hier soir, tandis que Comerica et Zions Bancorp abandonnaient plus de 10%. Signe que la crise de confiance qui ébranle le secteur bancaire régional américain est loin d'être terminée. Et ce malgré les propos rassurants des régulateurs, y compris de Jerome Powell hier soir, ou encore des patrons des grands établissements de Wall Street.

Paramount plonge de 28%. Le groupe a fait état d'un chiffre d'affaires trimestriel de 7,27 milliards de dollars, inférieur aux estimations, les annonceurs ayant réduit leurs dépenses dans un contexte économique difficile. Paramount fait face à une concurrence acharnée de la part d'acteurs établis tels que Netflix et Disney+ de la Walt Disney Company, malgré l'augmentation de ses investissements dans les contenus originaux afin d'attirer des abonnés sur sa plateforme. Paramount+, la plateforme de streaming phare de l'entreprise, a gagné 4,1 millions d'abonnés au cours du trimestre, contre 9,9 millions au trimestre précédent.

Metlife (-7,8%) a manqué les estimations pour le bénéfice du premier trimestre, les incertitudes économiques ayant affecté les gains d'investissement de l'assureur, qui ont reculé de 8% à 4,6 milliards de dollars.

Qualcomm perd 5,5% après l'annonce de prévisions décevantes alors que la demande de Smartphones reste atone, en particulier en Chine. Le géant américain des technologies mobiles table sur des revenus compris entre 8,1 et 8,9 milliards de dollars sur son troisième trimestre fiscal, contre un consensus de 9,25 Mds$. Le bpa ajusté est anticipé entre 1,20 et 1,70$ contre 2,20$ de consensus. La faible demande de téléphones a entraîné une accumulation de puces pour mobiles - la principale source de revenus de l'entreprise. La société s'attend maintenant à ce que le marché total des téléphones se contracte d'un pourcentage à un chiffre élevé en 2023. Les réductions de stocks par les clients se poursuivront probablement pendant encore deux trimestres, selon les prévisions de Qualcomm. "Le bon sens et l'attente générale étaient que le marché chinois allait rebondir", a déclaré Cristiano Amon lors de la conférence de présentation avec les analystes. "Nous n'avons pas encore vu ces signes", a précisé le DG cité par 'Bloomberg'.
À plus long terme, Qualcomm cherche à réduire sa dépendance aux smartphones en vendant plus de puces pour les voitures, les réseaux, l'informatique et les appareils portables. La société envisage des acquisitions qui accéléreraient cette diversification, a souligné le dirigeant. Sur son deuxième trimestre fiscal, la firme basée à San Diego a dégagé un bpa ajusté de 2,15$, en ligne avec les attentes, pour des revenus en baisse de 17% à 9,3 Mds$.

Regeneron recule de 6% après avoir déçu le marché pour ses ventes trimestrielles d'Eylea, son médicament vedette contre la dégénérescence maculaire, dans un contexte de concurrence accrue.

Meta Platforms (-1,5%). L'Autorité de la concurrence a annoncé prononcer des mesures conservatoires visant la maison mère de Facebook, disant redouter un abus de position dominante sur le marché de la vérification publicitaire. Le régulateur considère que les conditions d'accès aux partenariats de Meta dans la vérification publicitaire ne sont pas "transparents, objectifs, non discriminatoires et proportionnés". L'autorité antitrust enjoint Meta Platforms de suspendre l'application des critères d'accès mis en place en janvier dernier et d'en définir de nouveaux dans un délai de deux mois pour garantir la concurrence sur ce marché. Meta a indiqué étudier cette décision provisoire et envisager toutes ses options.

Tesla (+0,3%). La société de conseil ISS a recommandé mercredi aux investisseurs de Tesla de voter contre la réélection de la présidente du conseil d'administration, Robyn Denholm, citant un manque de contrôle lorsque certaines actions ont été utilisées par le directeur général Elon Musk et son frère Kimbal Musk comme garantie pour des prêts...

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