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Wall Street : Nvidia affole le Nasdaq, le Dow Jones recule...

| Boursier | 522 | Aucun vote sur cette news

Wall Street a évolué en ordre dispersé jeudi, le compartiment technologique ayant été soutenu de façon spectaculaire par Nvidia (+24%), tandis que le...

Wall Street : Nvidia affole le Nasdaq, le Dow Jones recule...
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Wall Street a évolué en ordre dispersé jeudi, le compartiment technologique ayant été soutenu de façon spectaculaire par Nvidia (+24%), tandis que le Dow Jones a fait les frais des doutes persistants liés aux négociations portant sur le plafond de la dette américaine, même si quelques nouvelles plus favorables sont arrivée en soirée. Le géant des processeurs et puces graphiques a donc affolé les compteurs en pulvérisant toutes les attentes que ce soit au niveau de ses résultats ou de sa guidance ! Le groupe californien est clairement un des grands gagnants du développement de l'IA... Best Buy a également agréablement surpris dans la distribution. Le S&P 500 avance de 0,88% à 4.151 pts, le Dow Jones cède 0,11% à 32.764 pts et le Nasdaq flambe de 1,71% à 12.698 pts.

Le sujet central du moment reste malgré tout la poursuite des négociations entre les responsables de l'administration Biden et les républicains du Congrès au sujet du plafond de la dette américaine... Si le président de la Chambre, Kevin McCarthy, a encore une fois affiché son optimisme à l'issue d'une réunion de 4 heures mercredi ("je pense toujours que nous avons le temps de parvenir à un accord et de le faire"), Fitch a rappelé tout le monde à l'ordre : L'agence a placé la note "AAA" des Etats-Unis sous surveillance, en raison de l'enlisement des négociations. Fitch estime ainsi que la note des Etats-Unis pourrait être dégradée si le plafond de la dette n'était pas relevé ou suspendu d'ici à la date butoir du 1er juin.
La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a quant à elle une nouvelle fois averti que Washington pourrait manquer d'argent pour payer les factures dès le début du mois prochain. Cette incertitude est clairement visible sur le marché obligataire où les rendements des obligations d'Etat américaines se tendent fortement, notamment sur les maturités les plus courtes.

Aux dernière nouvelles, toutefois, les positions des deux camps seraient désormais séparées seulement de 70 milliards de dollars pour les dépenses discrétionnaires, ont rapporté certaines sources à l'agence Reuters. L'accord devrait porter sur un nombre restreint de financements plutôt que sur un projet de loi étoffé, long de centaines de pages, qui pourrait nécessiter des jours pour être rédigé par les parlementaires.
Les négociateurs devraient s'accorder sur les principaux montants alloués aux dépenses discrétionnaires, pour fixer notamment le budget accordé à l'armée, mais laisser les élus du Congrès se pencher sur les détails via les procédures classiques lors des prochains mois, a rapporté une proche du dossier.
En 2022, les dépenses discrétionnaires des Etats-Unis ont atteint 1.700 milliards de dollars, soit 27% de l'ensemble des dépenses publiques qui s'élevaient à 6.270 milliards de dollars, selon des données fédérales. Près de la moitié de ce montant concernait la défense, un secteur pour lequel les républicains refusent de réduire les dépenses.

Concernant les taux d'intérêt justement, d'après les "minutes" de la Fed dévoilées mercredi soir, les responsables de la Banque centrale américaine sont "globalement convenus" lors de la réunion des 2 et 3 mai que la nécessité de continuer à relever les taux d'intérêt était devenue "moins certaine"... Il est désormais attendu que la Fed marque une pause dans sa campagne agressive de relèvement des taux d'intérêt lors de sa réunion des 13 et 14 juin : l'outil FedWatch évalue les chances de statu quo à environ 70%. L'hypothèse d'une baisse des taux cette année, envisagée par certains acteurs du marché, a toutefois été écartée par des commentaires récents de certains responsables de la banque centrale américaine.

Sur le front macro, l'économie américaine a progressé un peu plus qu'initialement estimé. Selon la seconde lecture du PIB pour le premier trimestre 2023, l'activité a augmenté de 1,3% en rythme annualisé sur la période, contre 1,1% en première estimation, et après une croissance de +2,6% au trimestre précédent. Les dépenses personnelles de consommation augmentent de 3,8%, contre +3,7% estimé précédemment, et +1% pour l'évaluation antérieure. L'indice des prix attaché au PIB affiche une hausse de 4,2% contre un gain de 4% dévoilé en première lecture, après +3,9% au quatrième trimestre 2022. L'indice des prix 'core' augmente pour sa part de 5% contre +4,9% estimé initialement et +4,4% au trimestre précédent.

Les inscriptions au chômage ont pour leur part légèrement progressé la semaine passée... Le Département américain au Travail vient en effet d'annoncer, pour la semaine close au 20 mai, que les inscriptions au chômage ont atteint 229.000, en hausse de 4.000 par rapport à la semaine antérieure. Le consensus était positionné à 245.000. A noter que les données de la semaine précédente ont été revues en forte baisse (-17.000). La moyenne à quatre semaines s'établit à 237.750, stable sur une semaine. Enfin, le nombre de chômeurs indemnisés sur la semaine close le 13 mai ressort à 1,794 million, en baisse de 5.000 sur sept jours (1,800 million de consensus).

Sur le marché immobilier, les promesses de ventes de logements (données de la National Association of Realtors) pour le mois d'avril sont restées stables sur un mois après avoir affiché leur premier déclin depuis novembre en mars (-5,2%). Elles étaient attendues en hausse de 1%. Les promesses de ventes sont souvent considérées comme un indicateur avancé des achats de maisons existantes, étant donné que les biens immobiliers font généralement l'objet d'un contrat un mois ou deux avant d'être vendus. En glissement annuel, les promesses chutent de 22,6%.

Sur le marché pétrolier, le brut recule de 2,9% avec un baril de Brent qui se négocie à 76$ à Londres. L'once d'or cède 0,5% à 1.940$. Sur le marché des devises, l'indice dollar a gagné encore du terrain autour des 104 pts, tandis que l'euro tombe à 1,0735$ entre banques (-0,2%).

Les valeurs

Nvidia flambe de plus de 24% ! Le géant américain spécialiste des processeurs et cartes graphiques a dévoilé des comptes trimestriels supérieurs aux attentes des analystes tant en termes de chiffre d'affaires que de résultats grâce à la solidité de son activité de centres de données. Il a par ailleurs présenté une guidance largement supérieure au consensus pour les trois prochains mois. Le groupe, qui profite à plein de l'explosion de l'Intelligence artificielle, table sur des revenus de 11 milliards de dollars sur les trois mois clos fin juillet, là où le consensus était positionné à 7,2 Md$. La marge brute ajustée est anticipée entre 69,5 et 70,5% contre un consensus de 66,9%. Sous la direction de son DG et co-fondateur Jensen Huang, la société s'est positionnée comme le premier fournisseur de composants pour la formation de logiciels d'intelligence artificielle. Cela l'a aidée à surmonter un ralentissement plus large des dépenses technologiques. "Nous assistons à des commandes incroyables pour rééquiper les centres de données du monde", a déclaré le dirigeant lors de la conférence de présentation des comptes. Résultat, la société augmente considérablement son offre pour répondre à la demande croissante.
Sur les trois premiers mois de son exercice clos fin avril, la société a malgré tout vu ses revenus reculer de 13% à 7,19 milliards de dollars, soit une deuxième baisse consécutive de plus de 10%. L'effondrement de la demande de composants pour ordinateurs personnels martèle toujours son activité de puces graphiques et pèse sur son activité globale. Le marché tablait toutefois sur des recettes nettement plus faibles, à 6,5 Mds$. Les revenus de la branche centres de données ont progressé de 14% tandis que ceux de la division 'gaming' ont chuté de 38%. Le bpa ajusté est ressorti 1,09$ contre 92 cents de consensus alors que le free cash-flow a bondi de 96% à 2,64 Mds$.
"Avec tout l'enthousiasme autour de l'IA et le fait que Nvidia a livré un énorme coup pour les résultats du premier trimestre et les estimations du deuxième trimestre, cela donne des preuves réelles que l'IA est réelle", déclare à 'Reuters' Daniel Morgan, gestionnaire de portefeuille chez Synovus Trust à Atlanta. Déjà grand gagnant de ce début d'année à Wall Street, Nvidia s'envolait de plus de 25% hier soir en post-séance. De quoi doper la capitalisation boursière du groupe californien de près de 210 milliards de dollars à plus de 960 Mds$! Si la firme parvient à finir avec de tels gains ce soir à la clôture, 'Bloomberg' note qu'elle enregistrerait alors la plus forte progression quotidienne de l'histoire en matière de capitalisation pour une entreprise américaine.

Ralph Lauren (+5,3%) a fait état d'une hausse surprise de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre et d'un bénéfice largement supérieur aux attentes grâce à ses nouvelles collections saisonnières et ses sacs Polo qui ont trouvé un écho auprès des acheteurs aisés, alors même que les dépenses de luxe ralentissent aux États-Unis. Le groupe a également bénéficié d'une forte reprise de la demande en Chine après l'assouplissement des restrictions contre le Covid-19, avec une augmentation de ses ventes de plus de 30% dans le pays.

Best Buy grimpe de 3% après avoir confirmé ses objectifs annuels. Le géant américain de la distribution de produits électroniques s'attend toujours à réaliser un chiffre d'affaires compris entre 43,8 et 45,2 milliards de dollars, en baisse par rapport à son dernier exercice avec un repli des ventes à périmètre comparable entre 3% et 6%. Le groupe table par ailleurs sur un recul de ses ventes, à périmètre comparable aux États-Unis, sur le trimestre en cours moins important que la baisse de 10% essuyée au premier trimestre.
La société et d'autres détaillants de biens discrétionnaires ont offert des remises plus importantes dans le but de contrer la faiblesse de la demande de téléviseurs, d'ordinateurs portables et d'autres produits électroniques alors que la forte inflation fait pression sur les portefeuilles des consommateurs. Sur les trois mois clos fin avril, la firme a réalisé un bénéfice net de 244 millions de dollars ou 1,11$ par titre, contre un profit de 341 M$ et 1,49$ par action un an plus tôt. Le bpa ajusté a atteint 1,15$ contre 1,11$ de consensus. Les revenus ont reculé de 10,65 à 9,47 Mds$, légèrement inférieurs aux attentes des analystes. "Les clients se sentent clairement prudents et prennent des décisions de compromis alors qu'ils continuent de faire face à une inflation élevée et à une faible confiance des consommateurs", a déclaré le directeur général, Corie Barry.

American Eagle Outfitters chute de 11,9% après avoir revu à la baisse ses prévisions de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année alors que la demande de biens non essentiels ralentit avec l'inflation toujours élevée.

Snowflake plonge de 16,50%, sanctionné après des prévisions décevantes. Une guidance qui suggère que de nombreuses entreprises réduisent leurs dépenses en logiciels cloud dans un contexte économique incertain. Le groupe software californien a indiqué que ses revenus de produits augmenteront d'environ 34% pour atteindre 625 millions de dollars au cours des trois mois se terminant en juillet. Les ventes de produits représentent la majorité des revenus totaux de Snowflake et sont surveillées de près par les investisseurs. Le consensus était positionné à 646,3 M$. La firme a également revu à la baisse ses perspectives pour l'ensemble de l'exercice, affirmant que les revenus des produits seront d'environ 2,6 milliards de dollars, contre 2,7 Mds$ visés précédemment.
Heureusement pour le titre, Snowflake a dépassé les estimations des analystes concernant les bénéfices et les revenus de son premier trimestre fiscal. Sur la période, le groupe a dégagé un bpa ajusté de 15 cents contre 5 cents de consensus, pour des revenus de produits en hausse de 50% à 590,1 M$ (572 M$ de consensus). Snowflake comptait 8.167 clients à la fin du trimestre, dont 373 'gros qui génèrent des revenus de produits annuels de plus de 1 million de dollars, soit une augmentation de 80% par rapport à la période de l'année précédente.

Wework (-5,9%) a annoncé la démission de son directeur financier Andre Fernandez, moins d'un an après son entrée en fonction et quelques jours après l'annonce du départ du directeur général Sandeep Mathrani.

Illumina (-9%). L'investisseur activiste Carl Icahn est en passe d'obtenir suffisamment de soutien de la part des actionnaires d'Illumina pour faire entrer au moins l'un de ses trois candidats au conseil d'administration de la biotech spécialiste du séquençage des gênes, ont déclaré à 'Reuters' deux personnes proches du dossier.

Medtronic perd 4,5%. Le fournisseur d'équipements médicaux vient de dévoiler des prévisions inférieures aux attentes du marché, la hausse du dollar continuant notamment à impacter ses ventes sur les marchés internationaux. Medtronic a mis en garde contre une amélioration retardée de ses bénéfices cette année, ses coûts restant élevés malgré les efforts de restructuration. Le management s'attend à un bpa 2024 compris entre 5 et 5,10$, contre un consensus logé à 5,20$, avec une croissance organique allant de 4 à 4,5%.
Sur son quatrième trimestre fiscal, la société basée à Dublin a déclaré un bénéfice par action de 1,57$ contre 1,56$ de consensus, pour des revenus en hausse de 5,6% à 8,54 Mds$. La marge opérationnelle ajustée a atteint 29,4% contre 29,7% un an plus tôt et 29,4% de consensus. Par ailleurs, Medtronic a annoncé le rachat du fabricant sud-coréen de patchs d'insuline EOFlow pour un montant total de 971 milliards de wons (738 millions de dollars) dans le but de stimuler son activité d'appareils pour le diabète. L'accord, qui devrait être conclu au second semestre, pourrait commencer à être relutif sur les bénéfices à partir de la quatrième année.

Verizon (-2,9%) s'apprêterait à tailler dans ses effectifs. La société de télécommunications a organisé une réunion avec les employés de son service clientèle pour les informer des mesures de "restructuration" et de "rationalisation" à venir qui entraîneront certainement de nombreux licenciements, a rapporté le site 'The Verge'. Plus de 6.000 salariés étaient présents lors d'une conférence téléphonique au cours de laquelle les plans ont été divulgués. On leur a dit qu'ils auraient le choix de recevoir une indemnité de départ égale à deux semaines par année d'ancienneté ou de postuler à d'autres postes dans l'entreprise. Selon le site d'informations, l'entreprise devrait communiquer sur le sujet aujourd'hui...

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