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Wall Street : Nasdaq en hausse, Dow Jones en repli

| Boursier | 354 | Aucun vote sur cette news

La tendance demeure assez incertaine avant bourse à Wall Street, suite aux chiffres des inscriptions au chômage et de l'indice des prix à la...

Wall Street : Nasdaq en hausse, Dow Jones en repli
Credits Reuters

La tendance demeure assez incertaine avant bourse à Wall Street, suite aux chiffres des inscriptions au chômage et de l'indice des prix à la production, ainsi qu'à une nouvelle série de publications comprenant une déception sur le dossier Disney. Le S&P 500 se stabilise en pré-séance. Le Dow Jones recule de 0,2%. Le Nasdaq grappille en revanche 0,3%. Sur le Nymex, le baril de brut WTI cède 0,7% à 72$. L'once d'or gagne 0,3% à 2.042$. L'indice dollar avance de 0,3% face à un panier de devises.

L'indice américain des prix à la production du mois d'avril s'est affiché en hausse de 0,2% en comparaison du mois antérieur contre un consensus de +0,3%. Sur un an, il augmente de 2,3% contre 2,5% de consensus. Hors alimentation et énergie cette fois, l'indice progresse comme attendu de 0,2% par rapport au mois précédent et de 3,2% sur un an (+0,2% et +3,3% de consensus).

Les inscriptions au chômage sont ressorties plus élevées que prévu la semaine passée aux États-Unis et atteignent un niveau plus observé depuis octobre 2021. Le Département américain au Travail vient en effet d'annoncer, pour la semaine close au 5 mai, que les inscriptions au chômage ont été au nombre de 264.000, en hausse de 22.000 par rapport à la semaine antérieure. Le consensus était positionné à 245.000. La moyenne à quatre semaines s'établit à 245.250, en hausse de 6.000. Enfin, le nombre de chômeurs indemnisés sur la semaine close le 29 avril ressort à 1,813 million, en progression de 12.000 sur sept jours (1,820 million de consensus).

Sur le front monétaire, Christopher Waller, gouverneur de la Fed, interviendra dans la journée. Selon l'outil FedWatch, la banque centrale américaine devrait laisser le taux des fed funds inchangé entre 5 et 5,25% le 14 juin, à l'issue de sa prochaine réunion (probabilité 99%). Le même outil montre une probabilité de 48% d'un assouplissement de 25 points de base le 26 juillet, à l'issue de la réunion suivante.

Il n'y a pas eu de surprise du côté de Londres. La Banque d'Angleterre (BoE) a rehaussé d'un quart de point de son taux d'intérêt directeur, à 4,5%, au plus haut depuis 2008. La décision a été votée par sept voix, Silvana Tenreyro et Swati Dhingra, ayant à nouveau exprimé leur opposition à une nouvelle hausse. "S'il devait y avoir des preuves de pressions plus persistantes, alors un nouveau resserrement de la politique monétaire serait nécessaire", souligne le Comité de politique monétaire (MPC), reprenant les mêmes orientations qu'en février et mars.

"Le rythme auquel les pressions inflationnistes intérieures s'atténueront dépendra de l'évolution de l'économie, y compris de l'impact des augmentations importantes de taux réalisées jusqu'à présent. Les incertitudes entourant les perspectives financières et économiques mondiales restent élevées", ajoute le MPC. Par ailleurs, la BoE, dirigée par le gouverneur Andrew Bailey, a apporté la plus grande mise à jour à ses projections de croissance depuis l'indépendance de la Banque en 1997 : alors qu'elle tablait précédemment sur une récession, elle anticipe désormais que l'économie réelle sera 2,25% plus importante d'ici la mi-2026 qu'elle ne le pensait en février.

Aucune évolution majeure n'est notée sur le plafond de la dette américaine avant la deuxième réunion de la semaine entre Biden et les dirigeants du Congrès. Cependant, Trump a déclaré que les républicains devraient faire pression pour un défaut s'ils n'obtiennent pas de réductions significatives des dépenses.

Pour les sept premiers mois de l'exercice, le déficit budgétaire US a atteint 924,5 milliards de dollars, soit plus du double de la même période de 2022, selon les chiffres publiés hier soir par le Département au Trésor. Des revenus plus faibles - y compris une diminution des transferts de la Réserve fédérale - et des dépenses plus importantes pour les intérêts sur la dette publique, l'éducation et la sécurité sociale, comptent parmi les facteurs aggravants. L'excédent d'avril était de 176,2 milliards de dollars, contre 308,2 milliards de dollars l'an dernier, soit une baisse de 43%, avec de moindres recettes fiscales.

La secrétaire au Trésor, Janet Yellen, a déclaré que le fait de ne pas éviter un défaut imminent du gouvernement fédéral compromettrait la capacité de Washington à assurer un leadership international et à défendre la sécurité nationale des États-Unis, rapporte Bloomberg. Yellen a averti qu'un défaut pourrait provoquer une "catastrophe économique et financière".

Les valeurs

Walt Disney abandonne 6% avant bourse à Wall Street. Le géant américain du divertissement n'a pas vraiment convaincu hier soir par ses derniers chiffres. Les revenus du groupe ont progressé avec la solidité des activités de parcs à thème, mais le nombre des abonnés de streaming a décliné. Notons néanmoins que les pertes de streaming ont été réduites avec l'augmentation des prix des abonnements. La tendance pourrait ne pas être durable, puisque Disney envisage des pertes accrues sur ce segment avec les coûts marketing. Le management prévoit ainsi un creusement des pertes de streaming de 100 millions de dollars sur la période entamée. Pour le trimestre clos début avril 2023, le groupe a fait état de revenus totaux en augmentation de 13% à 21,8 milliards de dollars. Le bénéfice ajusté par action a été de 93 cents. Le consensus était précisément de 93 cents de bpa ajusté, pour 21,78 milliards de revenus.

L'unité 'resorts' et produits de consommation de la société a augmenté ses profits de 23% à 2,17 milliards de dollars, en partie grâce au retour à la rentabilité des parcs à thème internationaux. Les bénéfices de l'activité de télévision traditionnelle de Disney, y compris les réseaux câblés ESPN et l'activité de diffusion d'ABC, ont chuté de 35% à 1,83 milliard de dollars, en raison de coûts de programmation sportive plus élevés et d'une baisse de la publicité.

Les abonnements payants à Disney+ sont retombés à 157,8 millions - soit une baisse de 4 millions en séquentiel -, contre un consensus de 163 millions. Il s'agit du deuxième trimestre consécutif de baisse du nombre des abonnés. Disney a introduit une nouvelle offre financée par la publicité pour Disney+ en décembre et a augmenté le prix de la version sans publicité de 38% à 11$ par mois. Le directeur général Bob Iger a déclaré que la firme de Burbank entendait augmenter encore le prix du service sans publicité durant l'année. Disney retirera également des films et émissions de ses services pour réduire les coûts, ce qui entraînera des frais pouvant atteindre 1,8 milliard de dollars. Iger prévoit de combiner le contenu Hulu et Disney+ sur une seule application plus tard en 2023.

Robinhood prend 5% avant bourse à Wall Street. Le courtier en ligne américain a dévoilé des revenus du premier trimestre supérieurs aux attentes de marché et une perte ajustée par action moins lourde qu'attendu à 57 cents, contre 61 cents de consensus. Les revenus totaux, comprenant ceux des transactions 'crypto', ont été de 441 millions de dollars, une forte progression de près de 50% en comparaison de l'année antérieure et une augmentation séquentielle de 16%. La perte nette reste massive à 511 millions de dollars. Elle se creuse même de 345 millions de dollars par rapport au quatrième trimestre... Le groupe entend par ailleurs lancer des services de trading '24 heures sur 24'. Les revenus 'crypto' de la firme ont été proches de ceux du trimestre antérieur, mais chutent de 30% en glissement annuel à 38 millions de dollars. Les revenus de transactions atteignent 207 millions de dollars, une hausse séquentielle de 11%, tandis que les revenus nets d'intérêts totalisent 208 millions de dollars, en hausse de 25% en comparaison du trimestre précédent.

Le groupe envisage aussi de racheter 500 millions de dollars de titres auprès de l'inénarrable Sam Bankman-Fried. Il s'agit là du rachat d'un bloc de 55 millions d'actions représentant 7,6% du capital, détenu par le fondateur déchu de FTX et son comparse Gary Wang.

PacWest Bancorp, banque régionale américaine à son tour dans la tourmente, après les effondrements successifs de Silicon Valley Bank, Signature Bank et First Republic, plonge de 20% avant bourse à Wall Street. L'établissement a indiqué ce jeudi qu'il disposait de 15 milliards de dollars de liquidité immédiate disponible et de ressources suffisantes pour assurer ses besoins. En fin de premier trimestre, la banque affichait un niveau de cash et équivalents de 342 millions de dollars, qu'elle estime suffisant pour ses besoins des douze prochains mois. Néanmoins, le groupe a aussi fait état d'une accélération des retraits, les dépôts ayant décliné de 9,5% sur la semaine close au 5 mai, la majeure partie du recul étant intervenue les 4 et 5 mai.

Le 3 mai, PacWest avait fait les gros titres des médias financiers anglo-saxons, des rapports indiquant que la banque explorait toutes les options et aurait mené des discussions avec des investisseurs ou partenaires potentiels. Ce 'stress' est intervenu après la reprise de First Republic par JP Morgan, les marchés cherchant le prochain domino.

JD.com, le géant chinois du commerce en ligne, coté à Wall Street, a affiché sur le premier trimestre fiscal une croissance de 1,4% de son activité à 243 milliards de yuans, environ 35,4 milliards de dollars. Sur ce trimestre clos en mars, le groupe a affiché un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 6,3 milliards de yuans, contre une perte de 3 milliards un an plus tôt. Le bénéfice non-GAAP a été de 7,6 milliards de yuans. Le bénéfice par ADS a représenté 3,93 yuans et le bpa non-GAAP 4,76 yuans, ou 0,69$ par titre. Le consensus était de 0,51$ de bpa ajusté par action et 34,6 milliards de dollars de revenus. Le groupe a indiqué par ailleurs que son directeur général Lei Xu allait tirer sa révérence en juin pour raisons personnelles.

Tapestry, le groupe américain de luxe, connu pour ses marques Coach ou Kate Spade, a relevé ses estimations de bénéfices ce jeudi avec l'augmentation des prix et la demande pour ses sacs. Le groupe prévoit désormais un bénéfice par action pour l'exercice 2023 compris entre 3,85 et 3,90$, par rapport à ses perspectives antérieures de 3,70 à 3,75$. Tapestry envisage désormais des revenus annuels approchant des 6,7 milliards de dollars, contre environ 6,6 milliards de dollars auparavant. Pour le troisième trimestre fiscal clos début avril, les revenus se sont améliorés de 5% à 1,51 milliard de dollars, contre un consensus de 1,44 milliard. Le bénéfice par action a été de 78 cents contre 59 cents de consensus de marché. Le groupe a notamment profité de la reprise chinoise, avec un bond de 20% des revenus en Grande Chine.

Polestar, le constructeur automobile suédois actif sur le marché des véhicules électriques, trébuche à Wall Street. Le groupe a réalisé pourtant des livraisons record au premier trimestre avec 12.076 voitures, en hausse de 26% sur un an, et il aborde le deuxième trimestre avec "une bonne dynamique commerciale". La société rappelle qu'elle a connu une forte croissance au cours des cinq dernières années, établissant une empreinte mondiale avec plus de 100.000 voitures en circulation sur 27 marchés. Il a récemment lancé deux nouvelles voitures - la Polestar 3 et la Polestar 4 - pour répondre au segment populaire des SUV... Sur le trimestre écoulé, les revenus se sont appréciés de 21% à 546 millions de dollars, mais le consensus était de 589 millions de dollars. La perte par action, d'un cent seulement, est beaucoup moins lourde que prévu. La perte nette est réduite à 9 millions de dollars contre 274 millions un an avant. La perte opérationnelle est ramenée à 199 millions. Le groupe reporte enfin le début de la production de sa Polestar 3 jusqu'au premier trimestre 2024.

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