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Wall Street : dans le rouge sur fond d'inquiétudes persistantes sur les banques

| Boursier | 304 | Aucun vote sur cette news

Wall Street a encore perdu du terrain mardi, inquiet pour le devenir son secteur bancaire après la faillite de First Republic repris en urgence par JP...

Wall Street : dans le rouge sur fond d'inquiétudes persistantes sur les banques
Credits UzirePictures

Wall Street a encore perdu du terrain mardi, inquiet pour le devenir son secteur bancaire après la faillite de First Republic repris en urgence par JP Morgan ce week-end. Le S&P 500 recule de 1,16% à 4.119 pts et le Dow Jones perd 1,08% à 33.684 pts, tandis que le Nasdaq abandonne 1,08% à 12.080 pts. La semaine sera très chargée avec une nouvelle vague de publications trimestrielles au programme, mais aussi la décision particulièrement attendue de politique monétaire de la Fed mercredi : Il est quasiment acquis qu'à l'issue de sa réunion de deux jours, la Réserve fédérale augmentera ses taux d'un quart de point. Le marché évalue ainsi à plus de 97% la probabilité d'un tel mouvement, selon l'outil FedWatch du CME Group...

Alors que la BCE est elle aussi attendue de pied ferme jeudi, la Reserve Bank of Australia a surpris en matinée en remontant ses taux de référence de 25 points de base à 3,85%, affirmant que l'inflation restait trop élevée et qu'un resserrement supplémentaire pourrait être nécessaire. Comme un avertissement pour ceux qui tablent sur un 'pivot' rapide de la Fed ? "La hausse de la RBA aujourd'hui est susceptible d'augmenter les attentes bellicistes du marché pour la Fed cette semaine, car la RBA est l'une des banques centrales les moins bellicistes du G-10 et a montré que la lutte contre l'inflation n'est pas terminée", déclare à 'Bloomberg' David Forrester, stratège au Crédit Agricole CIB à Singapour.

Sur le front macro-économique, les commandes industrielles US du mois de mars ont augmenté de 0,9% en comparaison du mois antérieur, contre +1,2% de consensus de marché et une baisse de 1,1% un mois plus tôt, en lecture révisée (-0,7% annoncé précédemment). Hors transports, les commandes d'usines ont diminué de 0,7%, comme en février. Autre signal inquiétant pour la première économie mondiale, cette fois du côté du marché de l'emploi. D'après le Département américain au Travail, les ouvertures de postes sont ressorties au nombre de 9,590 millions en mars, au plus bas depuis près de deux ans. Le consensus était positionné à 9,736 millions. Les données de février ont néanmoins été révisées à la hausse, à 9,974 millions au lieu des 9,931 millions précédemment annoncés...

Le secteur bancaire est resté encore étroitement surveillé, et tangue à nouveau avec certains établissements régionaux sous tension, après la reprise de First Republic Bank par JP Morgan Chase lors d'un sauvetage en urgence organisé par les autorités... Le potentiel défaut sur leur dette des Etats-Unis n'est également pas fait pour rassurer. Selon la secrétaire américaine du Trésor, Janet Yellen, le plafond pourrait être atteint dès le 1er juin alors que Républicains et démocrates ne parviennent pas à trouver un terrain d'entente sur le relèvement du plafond de la dette, actuellement fixé à 31.400 milliards de dollars, et dépassé depuis la mi-janvier.

Sur le marché pétrolier, le brut chute de plus de 5% avec un baril de Brent qui se négocie à 75,3$ à Londres (contrat échéance juin), tandis que le WTI retombe à 71,65$. Sur le marché des devises, l'indice dollar évolue peu, autour des 102 pts, tandis que l'euro reprend 0,1% face au billet vert, à 1,10$. Enfin, le Bitcoin remonte à 28.770$ sur Coindesk.

Les valeurs

JP Morgan Chase (-1,6%). La fin de partie a sonné pour First Republic Bank... Les régulateurs américains ont annoncé lundi avoir saisi la banque régionale et conclu un accord pour la céder à JP Morgan Chase. Le sauvetage de l'établissement de San Francisco survient moins de deux mois après les faillites de Silicon Valley Bank et de Signature Bank après la liquidation volontaire de Silvergate, spécialisé dans les cryptomonnaies. Avec un bilan de 229,1 milliards de dollars et 103,9 milliards de dollars de dépôts, First Republic constitue la deuxième plus grande faillite bancaire de l'histoire des États-Unis. JP Morgan va reprendre l'essentiel des actifs de First Republic Bank, ainsi que l'ensemble des dépôts. "Notre gouvernement nous a invités, ainsi que d'autres, à intervenir, et nous l'avons fait", a déclaré Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan Chase. "Notre solidité financière, nos capacités et notre modèle d'entreprise nous ont permis d'élaborer une offre pour mener la transaction de manière à en minimiser les coûts pour le Fonds de garantie des dépôts".
Selon le FDIC (fonds fédéral de garantie des dépôts), le coût de l'opération est estimé à environ 13 milliards de dollars. Selon les sources de 'Reuters', Financial Services Group, Citizens Financial et Fifth Third Bancorp étaient en lice pour remporter la course aux enchères mise en place par la FDIC mais aucune n'a pu présenter une meilleure offre que JPMorgan pour l'ensemble de l'établissement fondé en 1985, racheté par Merrill Lynch en 2007, avant de redevenir public en 2010.
Cette faillite relance les débats sur la réglementation du système bancaire américain. "La faillite de la First Republic Bank montre comment la déréglementation a aggravé le problème des banques trop grandes pour faire faillite", a déclaré la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren dans un tweet. "Une banque mal supervisée a été rachetée par une banque encore plus grande - en fin de compte, ce sont les contribuables qui en feront les frais. Le Congrès doit procéder à des réformes majeures pour réparer un système bancaire défaillant".

Pour les analystes de Piper Sandler, l'accord est important pour JPMorgan car il consolide la banque "en tant que leader incontournable de l'industrie en période de turbulences". Pour d'autrs observateurs, l'accord soulève de nouvelles questions sur les dangers d'avoir des banques trop (too big to fail', la qualité de la surveillance réglementaire du secteur et la détermination de l'administration Biden à empêcher les entreprises de devenir trop puissantes grâce à de tels "deals".

Morgan Stanley (-1,9%) envisagerait de supprimer quelque 3.000 emplois au deuxième trimestre dans le cadre d'une nouvelle vague de licenciements. Selon les sources de 'Reuters' et 'Bloomberg', ces coupes, qui interviendraient quelques mois seulement après que l'entreprise eut réduit d'environ 2% ses effectifs. La firme new-yorkaise, qui emploie environ 82.000 personnes, n'est pas épargnée par l'effondrement des transactions financières en lien avec la remontée des taux d'intérêt et le ralentissement de l'économie, tandis que les secousses dans le secteur bancaire régional américain n'apportent guère de soutien.

Netflix (-2%) et Disney (-1,5%) reculent. Des milliers de scénaristes qui travaillent pour le cinéma et la télévision à Hollywood vont se mettre en grève à partir de mardi, une première en 15 ans, après avoir échoué à trouver un accord pour obtenir des salaires plus élevés de la part de studios tels que Walt Disney et Netflix.

Air Lease (-3,3%) a déclaré s'attendre à ce que les retards de livraison de la part de Boeing et d'Airbus persistent pendant plusieurs années, dans le contexte d'une reprise plus rapide que prévu des voyages.

IBM (-0,7%). L'intelligence artificielle continue à faire les gros titres outre-Atlantique. Arvind Krishna, DG d'IBM, a averti que le géant informatique pourrait suspendre ses recrutements pour certains postes qui pourraient à terme être remplacés par l'IA. Dans un entretien accordé à 'Bloomberg', la dirigeante a indiqué hier que l'embauche dans les fonctions de back-office - telles que les ressources humaines - sera suspendue ou ralentie. Ces rôles non liés aux clients représentent environ 26.000 travailleurs : "je pourrais facilement voir 30% de cela être remplacé par l'IA et l'automatisation sur une période de cinq ans". Ce sont ainsi quelque 7.800 emplois qui pourraient à terme disparaître avec le développement de l'IA chez IBM. 'Big Blue' emploie actuellement environ 260.000 personnes et continue d'embaucher pour le développement de logiciels et les postes en contact avec les clients.

Meta (-1,6%) cherche à lever 8,5 milliards de dollars dans le cadre d'une offre d'obligations en cinq tranches, sa deuxième émission après avoir levé 10 milliards de dollars en 2022, selon un document déposé lundi par le groupe de réseaux sociaux.

Pfizer rend 0,4% après que le laboratoire eut dévoilé des comptes supérieurs aux attentes du marché au premier trimestre grâce à une forte demande pour ses médicaments nouvellement acquis et à une demande constante pour ses produits Covid. La société a précisé s'attendre à ce que 2023 soit une "année de transition" pour ses produits Covid, avant un retour potentiel à la croissance en 2024. Hors éléments exceptionnels, le géant américain a dégagé un bpa de 1,23$ contre un consensus de 98 cents. Les revenus ont reculé de 28% à 18,28 Mds$, contre 16,16 Mds$ attendus. Le fabricant de médicaments a réaffirmé sa prévision d'un bpa annuel allant de 3,25$ à 3,45$. Pfizer a également maintenu ses prévisions de revenus annuels pour ses produits Covid d'environ 21,5 milliards de dollars provenant à la fois de son vaccin et de son traitement antiviral Paxlovid.

Uber bondit de 11,5%, alors que le géant américain des services VTC vient de publier des résultats supérieurs aux attentes des analystes grâce à une augmentation de la demande de voyages et de livraison de nourriture. Sur la période janvier-mars, le groupe californien a enregistré un Ebitda ajusté de 761 millions de dollars contre 168 M$ un an plus tôt et un consensus logé à 678,6 M$, pour des revenus en hausse de 29% à 8,82 Mds$. Les réservations brutes ont augmenté de 19% pour atteindre 31,41 Mds$. Pour le trimestre encore, les dirigeants d'Uber anticipent des réservations brutes de 33 à 34 milliards de dollars, ainsi qu'un Ebitda ajusté allant de 800 à 850 M$. Une guidance supérieure aux anticipations du marché.

Marriott International (+5%) a revu à la hausse ses prévisions de bénéfice pour l'ensemble de l'année, l'opérateur hôtelier américain bénéficiant d'une demande refoulée en matière de voyages de loisir et d'affaires.

Alphabet (-1,7%). Geoffrey Hinton, considéré comme l'un des pionniers de l'intelligence artificielle (IA), a déclaré avoir quitté Google pour parler librement des dangers de cette technologie. Il dit avoir réalisé que les ordinateurs pourraient devenir plus intelligents que les humains bien plus tôt que lui et d'autres experts ne l'avaient prévu. "J'ai quitté Google pour pouvoir parler des dangers de l'intelligence artificielle sans me soucier de l'impact sur Google", a-t-il écrit sur Twitter. Dans une interview accordée au 'New York Times', Geoffrey Hinton s'est dit inquiet de la capacité de l'IA à créer de fausses images et de faux textes convaincants, créant ainsi un monde où les gens "ne seront plus capables de savoir ce qui est vrai". "Il est difficile de voir comment on peut empêcher les mauvais acteurs de l'utiliser à des fins malveillantes", a-t-il ajouté...

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