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Clôture Wall Street : coup de froid ; les grands calent !

| Boursier | 230 | Aucun vote sur cette news

Changement de ton à New York...

Clôture Wall Street : coup de froid ; les grands calent !
Credits AndrePictures

En clôture de marché, Wall Street décroche ce vendredi, miné par les mauvais chiffres de l'emploi et des résultats décevants de grands de la place, à l'image d'Amazon et Intel. Ainsi, le S&P 500 cède -1,84% à 5.346 pts (-2,14% en hebdomadaire). Le Dow Jones abandonne -1,51% à 39.737pts (-1,98% pour la semaine). Après déjà une chute de -2,3% jeudi, le Nasdaq plonge de -2,43% à 16.776 pts. Les valeurs de l'indice technologique décrochent de -3,42% sur la semaine.

Le narratif est en train de changer complètement sur les marchés américains, qui viennent de connaître leur pire mois de juillet en 10 ans. Les craintes d'une récession semblent désormais l'emporter sur les espoirs d'assouplissement monétaire. Les mauvaises nouvelles économiques sont désormais bien prises pour ce qu'elles sont...

Les données macroéconomiques ont contribué à rafraîchir les marchés. Les chiffres de l'emploi américain du mois de juillet 2024 sont ressortis très inférieurs aux attentes. Ainsi, les créations de postes non-agricoles se sont affichées au nombre de 114.000 seulement (175.000 de consensus et 179.000 pour la lecture révisée en baisse du mois de juin). La précédente lecture de juin était de 206.000. Le taux de chômage a grimpé à 4,3% (4,1% de consensus et 4,1% un mois avant). Les créations de postes dans le privé ont été de 97.000 (160.000 de consensus FactSet). Le taux de participation à la force de travail a peu évolué à 62,7%. Le salaire horaire moyen a augmenté de 0,2% d'un mois sur l'autre et de 3,6% sur un an, une hausse un peu moins importante que prévu.

Les commandes industrielles américaines du mois de juin 2024 se sont affichées en recul de -3,3% en comparaison du mois antérieur, contre -3% de consensus Bloomberg et -0,5% un mois auparavant.

Mercredi, la Fed n'a pas vraiment surpris, laissant comme attendu ses taux inchangés au plus haut de 23 ans entre 5,25 et 5,5%. Jerome Powell avait laissé entendre qu'un assouplissement monétaire allait bien débuter en septembre, en ligne avec les anticipations de marché. La Fed a évoqué quelques progrès supplémentaires concernant l'inflation, tandis que son patron Jerome Powell a jugé qu'une baisse de taux en septembre pourrait être "sur la table". On se doute qu'il s'agit désormais d'une certitude...

Selon l'outil FedWatch, la probabilité dominante (71,5%) pour la prochaine réunion monétaire de la Fed des 17 et 18 septembre est désormais celle d'une fourchette de 4,75 à 5% sur les taux, soit un assouplissement d'un demi-point. La probabilité d'un assouplissement de 25 points de base, entre 5 et 5,25%, se situe à 28,5% environ alors qu'il s'agissait de l'hypothèse la plus probable hier encore. Selon ce même baromètre FedWatch, il y a 38,6% de probabilité que les taux terminent l'année entre 4,25 et 4,5%, en baisse de 100 points de base par rapport au niveau actuel, et même 43% de 'proba' que 2024 se termine sur une fourchette de 4-4,25% représentant une baisse de 125 points de base !

Du côté des pétroles, le baril de brut WTI corrige de 3,53%, revenant à 74,23$ (-2,24% sur la semaine).
Le billet vert s'échange 0,9156 euros.
L'once d'or recule à 2.440$, mais grimpe de +2,45% en hebdomadaire.

Les valeurs

* Intel (-26,06% à 21,48$). Débâcle du fabricant de semi-conducteurs à Wall Street, dans sa plus forte baisse intraday depuis au moins 1982 selon les données compilées par Bloomberg... Le groupe a annoncé qu'il allait réduire massivement ses effectifs et qu'il suspendait son dividende afin de réduire ses coûts. Les coupes concernent plus de 15% des effectifs, environ 16.000 emplois ! De plus, les prévisions du géant des processeurs sont largement inférieures aux anticipations, le groupe tablant sur des revenus sur le trimestre entamé allant de 12,5 à 13,5 Mds$, à comparer à un consensus de 14,4 Mds$. Le résultat ajusté par action est attendu en pertes de 3 cents, alors que le consensus était positif de 30 cents...
Pour le 2e trimestre fiscal juste clos, les revenus ont reculé de 1% en glissement annuel à 12,8 Mds$, alors que le bénéfice ajusté par action, part du groupe, a été de 2 cents. En GAAP, la perte nette part du groupe a atteint 1,6 Md$ soit 38 cents par titre sur le trimestre clos, contre 1,5 Md$ de bénéfice un an plus tôt. Le groupe a néanmoins généré 2,3 Mds$ de cash flow des opérations sur le trimestre.
La réduction des dépenses vise à ajuster la taille du groupe et à se "reconcentrer", indique Intel, qui va suspendre son dividende à partir du quatrième trimestre 2024. Néanmoins, le groupe confirme son engagement de long terme à livrer un dividende compétitif, à mesure que les cash flows s'améliorent sur des niveaux plus élevés et soutenables.
Intel rationalisera donc ses opérations et réduira considérablement ses dépenses et ses effectifs, réduisant ainsi les dépenses R&D et marketing, générales et administratives à environ 20 Mds$ en 2024 sur une base ajustée et à environ 17,5 Mds$ en 2025, avec de nouvelles réductions attendues en 2026. Intel prévoit ainsi de réduire les effectifs de plus de 15%, la majeure partie des coupes devant être achevées d'ici fin 2024.
Intel se concentre désormais sur "l'efficacité du capital" et des niveaux d'investissement alignés sur les exigences du marché. Cela réduira les dépenses d'investissement brutes en 2024 de plus de 20% par rapport aux projections précédentes, ce qui portera les dépenses d'investissement brutes en 2024 entre 25 et 27 Mds$. Intel s'attend à des dépenses d'investissement nettes en 2024 comprises entre 11 et 13 Mds$. En 2025, l'entreprise vise des dépenses en capital brutes comprises entre 20 et 23 Mds$ et des dépenses en capital nettes entre 12 et 14 Mds$.

* Microchip Technology (-10,6% à 75,43$). Le concepteur américain de puces a délivré des prévisions décevantes pour son 2e trimestre fiscal juste entamé. Microchip envisage des revenus allant de 1,12 à 1,18 Md$ sur la période close fin septembre, à comparer à un consensus de 1,31 Md$. Le groupe basé dans l'Arizona a affiché au 1er trimestre fiscal, juste clos, des revenus en forte baisse de 46% à 1,24 Md$ avec la gestion des stocks excédentaires par les clients. Le bénéfice ajusté par action sur le trimestre clos fin juin a été de 53 cents (52 cents de consensus). Les clients n'ont donc apparemment toujours pas géré l'excédent de stock de la période pandémique, notamment sur les marchés automobiles et industriels.

* Booking Holdings (-9,17% à 3.328,13$). Pour son 2e trimestre fiscal, le groupe du Connecticut a affiché pourtant un bénéfice net de plus de 1,5 Md$. Le bénéfice ajusté par action a été de 41,9$ (+11%), au-dessus du consensus de marché. Le service de réservation en ligne de vols, hôtels ou restaurants a affiché des revenus trimestriels de 5,86 Mds$ (+7%), dépassant également un consensus logé à 5,8 Mds$ environ. Le groupe table néanmoins sur une croissance plus modérée des nuitées au 3e trimestre, comprise entre 3 et 5% (plus de 7% au 2e trimestre et près de 15% un an avant). La maison-mère de Priceline et booking.com inquiète donc quelque peu, sur fond de rétrécissement de la fenêtre de réservation, nombre de jours entre la date de réservation et arrivée.

* Amazon (-8,78% à 167,90$). Le géant de la distribution en ligne décroche sur des prévisions de revenus décevantes pour le 3e trimestre. Le groupe table sur un chiffre d'affaires allant de 154 à 158,5 Mds$ sur la période, à comparer à un consensus de 158,2 Mds$ environ. Les opérateurs s'inquiètent par ailleurs de l'augmentation des dépenses, alors que le profit d'exploitation sur le trimestre est anticipé entre 11,5 et 15 Mds$ (14,7 Mds$ un trimestre avant et 15,7 Mds$ de consensus). Tentant d'expliquer la faiblesse possible du 3e trimestre, le directeur financier Brian Olsavsky a noté que les modèles de trafic Internet indiquaient que les consommateurs étaient distraits par de nouveaux événements majeurs et rares comme les JO ou la campagne présidentielle US.
Pour son 2e trimestre clos fin juin 2024, le groupe a affiché des revenus légèrement inférieurs aux attentes à 148 Mds$ (+10%), pour un bénéfice net de 13,5 Mds$ (+100% !), au-dessus du consensus. Un an plus tôt, les revenus étaient de 134,4 Mds$ alors que le bénéfice net se situait à 6,7 Mds$ seulement. Le bénéfice dilué par action s'est affiché à 1,26$ sur les activités poursuivies, contre 65 cents un an plus tôt. Il dépasse nettement les anticipations. La marge opérationnelle a progressé de 4 points de pourcentage en glissement annuel à près de 10%... Le nombre de produits vendus par Amazon au cours du trimestre était élevé, mais les clients ont privilégié les articles à des prix inférieurs, selon Olsavsky et le DG d'Amazon Andy Jassy, s'exprimant lors de la présentation des résultats.
Parmi les points positifs, la croissance des revenus de l'activité cloud computing d'AWS (Amazon Web Services) continue d'accélérer à 18,8% (17,1% au cours des 3 premiers mois de l'année). Ces revenus atteignent 26,3 Mds$ sur le trimestre clos. Cette expansion est soutenue par les dépenses des clients en produits et services 'Gen AI' ainsi qu'en projets d'infrastructure cloud traditionnels. Le management a confirmé que la 'Gen AI' était en passe de générer plusieurs milliards de revenus pour AWS cette année. Néanmoins, afin de soutenir cette expansion, Amazon devrait accroître ses investissements en capital au cours du second semestre au-delà des 30,5 Mds$ déboursés au cours des 6 premiers mois de l'année.

* Tesla (-4,24% à 207,67$). Le géant texan de l'automobile électrique se redresse en Chine. Les ventes de véhicules électriques fabriqués en Chine par le groupe d'Elon Musk ont ainsi augmenté de 15,3% par rapport à l'année précédente pour atteindre 74.117 unités en juillet, selon Reuters, qui relaie les données de la China Passenger Car Association (CPCA) dévoilées ce vendredi. Les livraisons de véhicules Model 3 et Model Y fabriqués en Chine ont augmenté de 4,4% par rapport à juin. Reuters note que le rival chinois BYD, avec ses gammes de véhicules électriques et hybrides rechargeables Dynasty et Ocean, a vu ses ventes de véhicules particuliers bondir de 30,5% sur un an pour atteindre un nouveau sommet mensuel de 340.799 unités en juillet. La concurrence reste donc visiblement rude...

* Chevron (-2,67% à 148,55$). Le groupe pétrolier et gazier a publié, pour son 2e trimestre fiscal, un bénéfice de 4,43 Mds$ et un bénéfice ajusté de 4,68 milliards. La production a atteint un record dans le Bassin permien, alors que la production mondiale a augmenté de 11% en comparaison de l'an dernier. L'amont a réalisé l'essentiel des profits, à 4,47 Mds$ pour le trimestre clos (4,94 Mds$ un an avant). Le bénéfice net total du 2e trimestre 2023 se situait à 6 Mds$, alors que le bénéfice ajusté sur cette période était de 5,8 Mds$. Le bénéfice ajusté par action pour le trimestre clos a été de 2,55$ (3,08$ un an avant). Il a souffert de la baisse des marges de raffinage et de celle des prix. Les revenus ont totalisé 51,2 Mds$ sur le trimestre clos fin juin (48,9 Mds$ un an auparavant). Le consensus était de 2,93$ de bénéfice ajusté trimestriel par action pour 50,8 Mds$ de revenus.

* Vertex Pharmaceuticals (-2,24% à 494,46$). Le laboratoire de biotechnologies du Massachusetts a annoncé pour son 2e trimestre fiscal une perte ajustée par action de 12,83$, plus lourde que prévu, à comparer à un niveau de +3,89$ un an avant. Les revenus ont été de 2,65 Mds$, légèrement inférieurs aux attentes (2,49 Mds$ pour la période correspondante de l'an dernier). La perte nette trimestrielle totalise près de 3,6 Mds$. Vertex anticipe désormais, pour l'exercice, des revenus allant de 10,65 à 10,85 Mds$. Il s'agit d'une révision en hausse de la guidance de ventes, les prévisions incluant des attentes de croissance continue de ses traitements contre la mucoviscidose ainsi que le lancement de Casgevy dans des indications et des zones géographiques approuvées. Sur le trimestre clos, les résultats ont été plombés par les coûts d'acquisition d'Alpine Immune Sciences, un deal de 4,9 Mds$.

* Nvidia (-1,78% à 107,27$). Au lendemain d'une chute de 6,7%, le titre est à nouveau en difficultés. D'après Politico, qui cite cinq personnes ayant connaissance de la question, le Département américain de Justice enquêterait sur le rachat par le géant des puces graphiques et d'IA de la startup israélienne d'intelligence artificielle Run:ai. L'opération avait été dévoilée en avril pour environ 700 M$, indiquent TechCrunch et Reuters. La technologie de cette startup permet aux développeurs et équipes de gérer et d'optimiser leur infrastructure d'intelligence artificielle. "Nous continuerons à soutenir les aspirants innovateurs dans tous les secteurs et tous les marchés et serons heureux de fournir toutes les informations dont les régulateurs ont besoin", a déclaré un porte-parole de Nvidia, cité par Reuters.

* ExxonMobil (-0,06% à 116,88$). Le géant pétrolier américain, qui vient de racheter Pioneer Natural Resources pour 60 Mds$, a annoncé des comptes en forte croissance pour son 2e trimestre. Ainsi, fort d'une production record dans certaines régions, le groupe a dégagé un bénéfice de 9,2 Mds$ soit 2,14$ par action sur le trimestre clos fin juin (7,9 Mds$ pour la période correspondante, l'an dernier). Le consensus était d'environ 2$ de bénéfice ajusté par action. Les revenus trimestriels ont dépassé les 93 Mds$ (90,4 Mds$ de consensus). "Nous avons atteint une production trimestrielle record à partir de nos actifs à faible coût d'approvisionnement du Bassin permien et de Guyane, avec la production pétrolière la plus élevée depuis la fusion d'Exxon et Mobil", a déclaré le PDG Darren Woods. Cette production record a compensé les effets adverses de la baisse des prix du gaz naturel et du pétrole.
Le premier producteur américain de pétrole a relevé son objectif de production pour 2024 de 13%, à 4,3 millions de barils d'équivalent pétrole par jour à la suite de l'accord avec Pioneer, a déclaré sa directrice financière Kathryn Mikells, citée par Reuters. Exxon avait produit 3,74 millions de bepj en 2023.

* Motorola Solutions (+2,94% à 410,30$). Le groupe a annoncé pour le trimestre clos un bénéfice ajusté par action de 3,24$, contre environ 3$ de consensus et 2,65$ un an avant. Les revenus ont représenté 2,63 Mds$ sur le trimestre clos en juin, supérieurs également aux anticipations de marché. Ils étaient de 2,4 Mds$ pour la période correspondante, l'an dernier. Ainsi, les revenus se sont appréciés de 9% en glissement annuel, tandis que le bénéfice ajusté par action a progressé de 22%. Le cash flow opérationnel a quasiment doublé.

* Apple (+0,69% à 219,86$). La marque à la pomme a dévoilé, jeudi soir, pour son 3e trimestre fiscal des résultats supérieurs aux attentes de marché. Le bénéfice par action s'est affiché ainsi à 1,40$ (1,35$ de consensus), tandis que les revenus ont totalisé 85,8 Mds$, à comparer à un consensus de 84,4 Mds$. Sur la période correspondante, l'an dernier, les revenus étaient de 81,7 Mds$ et le bénéfice par action s'établissait à 1,26$. Les revenus de services pour le 3e trimestre ont atteint 24,2 Mds$ (23,9 Mds$ de consensus). Les ventes de l'iPhone ont été de 39,2 Mds$, en repli en comparaison des 39,6 Mds$ de l'an dernier, mais supérieures au consensus qui se situait à 38,9 Mds$. Les ventes de l'iPad sont ressorties à 7,1 Mds$ (6,6 Mds$ de consensus), performance soutenue par l'iPad Pro. Les revenus Mac ont été de 7 Mds$ (6,8 milliards un an avant). Les 'wearables' ont généré 8 Mds$, en recul en glissement annuel. En Grande Chine, les revenus ont déçu à 14,7 Mds$ seulement (15,2 Mds$ de consensus et 15,7 Mds$ un an avant).
Apple a donc annoncé pour son trimestre clos le 29 juin 2024 un chiffre d'affaires en hausse de 5% sur un an et un bénéfice dilué par action en hausse de 11%. "Aujourd'hui, Apple annonce un nouveau chiffre d'affaires record pour le trimestre de juin de 85,8 Mds$, en hausse de 5% par rapport à l'année dernière", a déclaré Tim Cook, DG d'Apple. "Au cours du trimestre, nous avons été ravis d'annoncer d'incroyables mises à jour de nos plateformes logicielles lors de notre conférence mondiale des développeurs, notamment Apple Intelligence, un système d'intelligence personnelle révolutionnaire qui place de puissants modèles d'IA générative privés au coeur des iPhone, iPad et Mac. Nous sommes très impatients de partager ces outils avec nos utilisateurs et nous continuons à investir de manière significative dans les innovations qui enrichiront la vie de nos clients, tout en restant fidèles aux valeurs qui animent notre travail".
"Au cours du trimestre, notre performance commerciale record a généré une croissance du bpa de 11% et près de 29 Mds$ de flux de trésorerie opérationnels, nous permettant de restituer plus de 32 Mds$ aux actionnaires", a déclaré pour sa part Luca Maestri, directeur financier d'Apple. "Nous sommes également très heureux que notre base installée d'appareils actifs ait atteint un nouveau record dans tous les segments géographiques, grâce à des niveaux très élevés de satisfaction et de fidélité de nos clients". Les analystes sont partagés pour l'heure concernant l'impact potentiel d'Apple Intelligence sur les ventes d'iPhone au cours de l'année à venir. L'outil software attendu à l'automne et alimenté par la technologie d'IA générative du groupe, doit donc enrichir l'iPhone, l'iPad et le Mac, sans doute à partir d'octobre. Certains experts jugent que cela pourrait lancer un nouveau "supercycle" pour les ventes d'iPhone, alors que d'autres demeurent plus dubitatifs, notant qu'Apple Intelligence n'est compatible qu'avec l'iPhone 15 Pro et les téléphones plus récents.

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