Ouverture Paris : le CAC40 recule encore, Dassault Aviation s'envole !
Hésitants depuis quelques séances, les investisseurs devraient encore le rester ce jeudi en attendant les chiffres de l'emploi américain...

LA TENDANCE
Hésitants depuis quelques séances, les investisseurs devraient encore le rester ce jeudi en attendant les chiffres de l'emploi américain demain... Le CAC40 repasse juste sous les 7.300 points ce matin, en repli de 0,40%.
A Wall Street aussi, on hésite, tandis que Jerome Powell intervenait encore hier devant le Comité des services financiers de la Chambre des représentants. Le grand timonier de la Fed, qui avait secoué les marchés la veille en indiquant que les taux finaux seraient "sans doute supérieurs aux attentes" et que la banque pourrait accélérer la hausse des taux, a semblé nuancer quelque peu ses propos ce jour... tout en maintenant une certaine pression : Ainsi, Powell a souligné qu'aucune décision n'avait été prise concernant le rythme de la hausse des taux, alors qu'il reste des données importantes qui doivent tomber avant la réunion monétaire du mois de mars... Néanmoins, il a confirmé son avertissement de la veille dans ses remarques du jour, indiquant que "la Fed pourrait accélérer le rythme des augmentations de taux pour combattre l'inflation élevée". Il a souligné une nouvelle fois que les taux terminaux seront probablement "plus élevés qu'attendu", compte tenu de l'activité économique forte et soutenue caractérisée notamment par un marché de l'emploi toujours tendu...
WALL STREET
Wall Street a clôturé sur une note incertaine mercredi soir, au lendemain d'une sévère correction (-1,72% sur le Dow Jones et -1,25% sur le Nasdaq) consécutive aux commentaires de Jerome Powell... Le Dow Jones consolide de 0,18% à 32.798 pts, alors que le Nasdaq reprend 0,40% à 11.576 pts et que le S&P 500 se stabilise à 3.992 pts (+0,14%).
Jerome Powell avait affirmé la veille que les données historiques montraient les risques d'un assouplissement prématuré de la politique monétaire : "Nous maintiendrons le cap jusqu'à ce que le travail soit fait", a assuré le leader de la Fed, précisant que les décisions seraient prises "réunion par réunion", et tandis que le plein effet du durcissement monétaire n'est pas encore ressenti. Powell estime que le chemin reste long pour maîtriser l'inflation et qu'il sera probablement semé d'embûches. Il constate que dans le même temps, le marché américain de l'emploi reste "extrêmement tendu".
J. Powell vient par ses commentaires de faire remonter en flèche les anticipations de hausse des taux... Le dirigeant, qui avait constaté en février le début d'un processus de désinflation, vient de refroidir les marchés en faisant état d'un potentiel pic de taux plus élevé... Selon l'outil FedWatch en temps réel du CME Group, il y a désormais une très grande probabilité (70%) que la Fed relève ses taux de 50 points de base le 22 mars, ce qui porterait la fourchette du taux des 'fed funds' entre 5 et 5,25%. Concernant la réunion suivante, des 2 et 3 mai, la probabilité la plus importante est maintenant celle d'une fourchette de 5,25 à 5,5% (58% de 'proba'), alors qu'avant l'intervention de Powell, l'hypothèse d'une fourchette de 5-5,25% prévalait. Pour le 14 juin, l'hypothèse la plus probable à l'heure désormais est une fourchette de 5,5 à 5,75% (52% de probabilité). Les taux pourraient culminer à ce niveau, entre 5,5 et 5,75%, même si des taux finaux de 5,75-6% ne sont pas exclus avec une probabilité désormais notable d'environ un tiers au 26 juillet et au 20 septembre.
ECO ET DEVISES
L'autre grand événement de la semaine outre-Atlantique sera donc celui du rapport sur l'emploi américain de février, attendu vendredi à 14h30... Ce dernier sera probablement un moteur directionnel influent pour le marché étant donné la dépendance aux données signalée justement par la Fed de Powell, qui espère un marché du travail un peu moins "tendu" pour apaiser l'inflation. Les emplois non agricoles devraient augmenter de 208.000 en février aux USA selon FactSet, après le gain démesuré de 517.000 de janvier. Le taux de chômage américain de février est attendu stable à 3,4%. Les créations d'emplois dans le privé sont anticipées à 228.000 contre 443.000 un mois avant...
Selon le dernier dernier rapport d'ADP sur le sujet, les créations de postes non-agricoles du mois de février 2023 aux États-Unis sont ressorties au nombre de 242.000, à comparer à un consensus de place de 195.000 mesuré par FactSet. Les créations d'emploi dans le privé au mois de janvier ont par ailleurs été révisées en hausse à 119.000, contre 106.000 précédemment évalué. Les créations d'emplois ont été solides et la croissance des salaires demeure élevée. Un domaine de faiblesse particulier concerne toutefois les petits établissements, qui suppriment des emplois chaque mois depuis août 2022. Dans le détail, les entreprises de moins de 49 personnes ont en effet détruit des emplois en février. Les compagnies de 50 à 249 salariés ont créé 77.000 postes, contre 71.000 pour les sociétés de 250 à 499 personnes, et 160.000 pour les groupes de 500 employés et plus.
"Il y a actuellement un compromis sur le marché du travail. Nous assistons à une embauche robuste, ce qui est bon pour l'économie et les travailleurs, mais la croissance des salaires reste assez élevée. Le léger ralentissement des augmentations salariales, à lui seul, ne devrait pas faire baisser rapidement l'inflation à court terme", a commenté Nela Richardson, cheffe économiste d'ADP.
La parité euro / dollar atteint 1,0555$ ce matin. Le baril de Brent se négocie 82,75$. L'once d'or se traite 1.813$. Le Bitcoin chute encore à 21.732$.
VALEURS A SUIVRE
Dassault Aviation (+9% !) : Le chiffre d'affaires s'est élevé à 6,9 MdsE, avec la livraison de 46 avions : 13 Rafale Export, 1 Rafale France et 32 Falcon. Enfin, concernant le SCAF, l'accord sur le lancement de la phase 1B du démonstrateur (étude détaillée de définition) fixe le rôle de Dassault Aviation comme maître d'oeuvre architecte du New Generation Fighter (NGF). "C'est une bonne nouvelle pour notre bureau d'études car cet accord préserve notre patrimoine intellectuel".
Le résultat opérationnel ajusté 2022 est de 572 millions d'euros contre 527 millions d'euros en 2021.
Les frais de recherche et développement s'établissent à 572 millions d'euros en 2022 et représentent 8,3% du chiffre d'affaires contre 551 millions d'euros et 7,6% du chiffre d'affaires en 2021. Ces montants traduisent l'effort de recherche et développement autofinancés portant notamment sur les programmes Falcon 6X et Falcon 10X.
La marge opérationnelle ajustée s'établit à 8,3%, contre 7,3% en 2021, en hausse malgré l'augmentation des frais de recherche et développement, grâce à la bonne qualité d'exécution des contrats.
Le taux de couverture de change est de 1,19 $/euros en 2022 comme en 2021.
Le résultat net ajusté 2022 est de 830 millions d'euros, contre 693 millions d'euros en 2021, en hausse de 20%. La contribution de Thales dans le résultat net du Groupe est de 386 millions d'euros contre 336 millions d'euros en 2021.
La marge nette ajustée s'établit ainsi à 12% en 2022 contre 9,6% en 2021. Cette hausse s'explique par la hausse du résultat opérationnel, du résultat financier et de l'apport des sociétés mises en équivalence.
Le résultat net ajusté par action 2022 s'établit à 9,99 euros contre 8,34 euros en 2021.
La trésorerie disponible du Groupe s'élève à 9.529 millions d'euros, en hausse de 4.650 millions d'euros par rapport au 31 décembre 2021. Cette hausse s'explique essentiellement par les acomptes reçus sur la période avec notamment la réception d'acomptes des contrats Export (dont Émirats Arabes Unis) et la bonne tenue de l'activité commerciale Falcon. Le Besoin en Fonds de Roulement au 31 décembre 2022 dégage une ressource de 5 672 millions d'euros : les acomptes perçus au titre des contrats long terme, Défense Export notamment, vont financer l'exécution de ces derniers sur les prochaines années.
Le Conseil d'administration a décidé de proposer à l'Assemblée Générale des actionnaires la distribution, en 2023, d'un dividende de 3 euros/action correspondant à un montant de 249 millions d'euros, soit un payout de 30%. Le montant total du dividende est calculé sur la base du nombre d'actions composant le capital social au 31 décembre 2022 diminué des actions annulées au titre de la réduction de capital décidée par le Conseil d'administration.
Au titre de 2022, le Groupe a versé 4 millions d'euros de prime de partage de la valeur et versera 210 millions d'euros de participation et intéressement (y compris forfait social de 20%) alors même que l'application de la formule légale aurait conduit à un versement de 38 millions d'euros (y compris forfait social).
Chargeurs (+5%) a annoncé un ROPA 2022 de 45,4 ME dans le haut des attentes, malgré l'inflation et la volatilité records. Chargeurs bénéficie de son modèle diversifié et accélère dans "l'ultra-premium". Le Chiffre d'affaires ressort ainsi à 746,4 ME, deuxième meilleure performance depuis plus de 10 ans avec des gains de parts de marché dans tous les métiers. La Marge brute est en progression de 80 points de base à 26,1% du CA, démontrant le pricing power des métiers. Hors activités sanitaires, qui présentaient un niveau atypique en 2021, le groupe a réalisé une croissance organique de 8,7% de son chiffre d'affaires et de 22,4% de son EBITDA. Le ROPA est à 45,4 ME (+41,7% hors activités sanitaires). Le Résultat net part du Groupe s'établit à 22,1 ME et le dividende est proposé à 0,76 euro par action.
Les nouveaux moteurs contributifs du Groupe montent en régime, avec une visibilité prometteuse. Chargeurs Museum Studio confirme son élan commercial, facteur d'accélération à venir.
Les marques de luxe B2C à haut potentiel du groupe sont regroupées dans Chargeurs Personal Goods. Le succès de NATIVA valide ainsi la transformation du modèle économique de Chargeurs Luxury Fibers.
Les métiers de croissance historiques sont à l'offensive : Chargeurs PCC Fashion Technologies a amplifié le rebond de 2022 et sa conquête commerciale. Chargeurs Advanced Materials commence à tirer parti du retournement de tendance de ses grands marchés.
Pour le début 2023, "les nouveaux moteurs contributifs confirment leur accélération commerciale et les métiers de croissance historiques montrent des signes de rebond" commente le management du groupe.
Balyo : +3% avec P&V
Thales : +2% avec Vilmorin, Infotel, Orpea, BioMerieux
Faurecia : +1% avec FNAC Darty
VALEURS EN BAISSE
OVH : -14%. L'hébergeur a fait appel du premier jugement qui l'a condamné pour des pertes de données à la suite de l'incendie de ses data centers de Strasbourg en mars 2021...
Chez Wavestone (-12%), dans un environnement de marché globalement moins porteur, les premiers mois de l'année 2023 sont marqués, notamment en France, par plus d'attentisme des donneurs d'ordres dans l'engagement et le lancement de nouvelles missions de conseil.
Malgré les prises de commandes solides des derniers mois, l'activité n'a pas été assez dynamique pour permettre à Wavestone d'absorber de manière optimale les nombreuses arrivées de nouveaux collaborateurs.
Le taux d'activité du 4ème trimestre 2022/23 devrait ainsi s'inscrire en recul par rapport aux neuf premiers mois de l'exercice.
Wavestone intègre en conséquence une dose de prudence dans son objectif de rentabilité 2022/23 et vise désormais une marge opérationnelle courante annuelle de l'ordre de 14,5%, contre 15% initialement.
L'objectif d'un chiffre d'affaires annuel consolidé supérieur à 525 ME, tenant compte de la consolidation de PEN Partnership et de Coeus Consulting, est pour sa part confirmé.
Le Chiffre d'affaires ajusté de JC Decaux (-8%) est ressorti en hausse de +20,8% à 3.316,5 millions d'euros. La croissance du chiffre d'affaires organique ajusté est en hausse +16,6%. La Marge opérationnelle ajustée est de 602,9 millions d'euros, en hausse de 42,8% à +180,7 millions d'euros sur un an. Le Résultat d'exploitation ajusté, avant charges de dépréciation, de 212,0 millions d'euros, ressort en hausse de +1.199,5% à +195,7 millions d'euros sur un an.
Le Résultat net part du Groupe s'inscrit à 132,1 millions d'euros, en hausse de +146,7 millions d'euros sur un an. Le Cash-flow disponible ajusté est de 43,2 millions d'euros.
Le management propose à l'Assemblée Générale de ne pas verser de dividendes en 2023.
Sur l'année 2022, le chiffre d'affaires de Sword (-5%) est de 272,3 ME, avec une marge d'EBITDA de 12,9%.
La croissance organique de l'année ressort à +28,5% à périmètre constant et à +26,3% à périmètre et taux de change constants. Le chiffres d'affaires de 272,3 ME intègre une partie du chiffre d'affaires de Sword GRC cédé en avril 2022, sans cette activité le chiffre d'affaires est de 265,7 ME.
Ce chiffre représente le point de référence pour l'année 2023.
La marge d'EBITDA est de 12,9% vs. 13,6%.
La position cash nette, hors normes IFRS, se monte à 38,7 ME au 31/12/2022. Toutefois il faut considérer le paiement différé de la vente de Sword GRC de 11,3 ME, dont l'encaissement a été décalé au 04/01/2023.
La position cash nette, hors normes IFRS, de début d'année est donc de 50 ME. Le budget prévoit une croissance interne de 15% en 2023...
Le chiffre d'affaires de SES Imagotag (-3,5%) est de 620,9 ME en 2022, affichant une hausse de +47% par rapport à l'exercice précédent, et excédant l'objectif de 600 ME.
La croissance est similaire à celle de 2021, marquant ainsi une deuxième année consécutive de forte performance.
L'EBITDA s'élève à 58,6 ME en 2022, en croissance de +81% vs. 2021. Le résultat net de SES-imagotag en 2022 atteint 18,7 ME, neuf fois plus haut que le résultat net de 2 ME en 2021.
SES-imagotag termine l'année 2022 avec un endettement net, avant IFRS 16, de 40,5 ME, ce qui représente un levier de 0,7x, et un ratio de dette nette sur capitaux propres de 20%.
En 2023, le carnet de commandes et le portefeuille d'opportunités confortent un haut niveau de confiance dans l'objectif de chiffre d'affaires annuel de 800 ME.
Compte tenu de l'évolution favorable dans le coût des composants ainsi que la reprise de l'euro face au dollar, couplés à la poursuite d'une forte croissance des solutions et services à valeur ajoutée, le groupe table sur la poursuite d'une amélioration substantielle de sa rentabilité.
Chez Neurones (-3%) l'exercice 2022 aura été une nouvelle année de forte croissance tant de l'activité à +14,7%, dont +14,2% en organique, que des résultats. A 51,8 ME, le résultat net est en progression de +20,7% après +22,6% en 2021. A 271,8 ME, la trésorerie nette est en légère progression.
Les prévisions 2023 seront annoncées, comme à l'accoutumée, lors de la publication du chiffre d'affaires du 1er trimestre.
Portée par des tendances de fond solides et bénéficiant d'un croissance embarquée significative, Neurones estime avoir tous les atouts pour réaliser un nouvelle année de croissance profitable.
A l'Assemblée Générale du 8 juin prochain, le Conseil proposera le versement d'un dividende de 1,1 Euro par action au titre de l'année 2022.
Au 31 décembre 2022, le chiffre d'affaires annuel de GL events (-2%) a progressé de 77% par rapport à l'exercice précédent et de 73% à pcc. Il s'établit à 1,315 milliard d'euros. L'année 2022 est caractérisée par un fort rebond des activités du Groupe et une évolution des mix géographiques et métiers. Le Groupe a poursuivi sa politique de maîtrise des coûts fixes qui affichent une progression limitée à 2% par rapport à l'année 2019. L'Ebitda est de 168,6 millions d'euros avec un taux de marge d'Ebitda du Groupe de 12,8% en 2022.
Le ROC ressort à 102,9 ME pour 7,8% de marge opérationnelle courante.
Le résultat net part du groupe ressort à 57,1 ME (52,7 ME en Full IFRS) contre 18 ME en 2021 (15,2 ME en Full IFRS), soit une marge nette de 4,3%, en progression de 1,9 point par rapport à l'exercice précédent.
Le BNPA 2022 est de 1,91 euro, soit plus de 3 fois supérieur à celui de 2021 et en croissance de 3,8% par rapport à 2019, dernière année avant la pandémie.
Le Groupe affiche également une performance ESG en forte amélioration avec la réalisation d'un bilan carbone 2022 qui affiche des émissions de CO2 en retrait de 22% par rapport aux données publiées en 2019.
En 2022, GL events génère un cash-flow opérationnel de 135 ME, en forte amélioration par rapport aux 68 ME de 2021. La capacité d'autofinancement s'établit à 139 ME et la ressource en fonds de roulement progresse de 54 ME. Après prise en compte des Capex (58 ME) et du M&A (33 ME), l'endettement net de GL events diminue de 74 ME sur l'exercice pour atteindre 492 ME. Au 31 décembre 2022, GL events dispose d'une liquidité stable à 626 ME.
A la fin de l'exercice 2022, le levier financier du Groupe s'établit à 2,9 et à 2,6 selon les modalités de calcul définies dans les contrats de financement. Pour mémoire, la limite contractuelle est fixée à 3,5.
En 2022, GL events a su pleinement tirer parti de la reprise de l'activité post pandémie. Grâce à cette bonne dynamique, le Groupe entend poursuivre en 2023 son historique de croissance à long terme, en s'appuyant notamment sur la poursuite du rebond des salons en Europe et la reprise progressive de ses activités en Chine, qui feront plus que compenser un volume moins important attendu pour les Jumbo events en 2023 par rapport à 2022. En outre, le Groupe entend investir de façon conséquente dans son avenir avec un programme de Capex plus important (de l'ordre de 80 à 85 ME), dont 35 ME investis pour les travaux de rénovation du site d'Anhembi à São Paulo au Brésil.
Malgré certaines conditions de marché incertaines, le Groupe anticipe pour l'année 2023 : une croissance de son chiffre d'affaires de 5% ; et une amélioration du taux de marge du Groupe.
Par ailleurs, le Groupe entend poursuivre en 2023 le déploiement de sa politique ESG selon les modalités annoncées en janvier 2023. Le Conseil d'administration propose le versement d'un dividende annuel de 0,35 euro par action.
En 2022, le chiffre d'affaires de Vivendi (-1%) s'établit à 9,595 milliards d'euros, en hausse de 10,1%, porté par les activités de Havas et Groupe Canal+, ainsi que par une contribution historiquement élevée de Gameloft. A taux de change et périmètre constants, le chiffre d'affaires de Vivendi progresse de +5,1% par rapport à 2021.
Le résultat opérationnel ajusté (EBITA) augmente de 35,6% à 868 millions d'euros, grâce aux solides performances opérationnelles des métiers (+10% à eux seuls), ainsi qu'aux contributions d'Universal Music Group (UMG) et Lagardère.
Le résultat net ajusté est un bénéfice de 343 millions d'euros (0,33 euro par action de base), contre 613ME sur l'exercice 2021 (0,57 euro par action de base). Le résultat net ajusté, hors Telecom Italia, est de 677 ME, en hausse de 19,4%.
Le résultat net, part du groupe, est en perte de -1,01 MdE (-0,98 euro par action de base), essentiellement en raison de la déconsolidation de Telecom Italia. La mise à la juste valeur des titres Telecom Italia entraîne effectivement une perte de déconsolidation de -1,347 MdE (-728 ME en 2021).
Concernant Editis/Lagardère, à la clôture de l'offre publique d'achat (OPA) amicale, déposée le 21 février sur les actions Lagardère, Vivendi détenait 57,35% du capital de la société. Vivendi a notifié auprès de la Commission européenne son projet de rapprochement avec le groupe Lagardère, et remis ses engagements le 11 décembre 2022. La Commission européenne a annoncé ouvrir une enquête approfondie le 30 novembre, et devrait rendre sa décision d'ici le mois de juin. D'ici là, Vivendi poursuit ses échanges avec la Commission européenne sur les solutions qui pourraient être proposées et, en parallèle, continue ses discussions avec les candidats à la reprise d'Editis.
L'Assemblée générale des actionnaires se prononcera sur la proposition d'un dividende ordinaire en numéraire, identique à celui versé l'an dernier, de 0,25 euro par action au titre de 2022. Il représente un rendement de 2,5% par rapport au cours de clôture du 31 décembre 2022. Le détachement du coupon interviendrait le 25 avril, pour une mise en paiement le 27 avril.
Showroomprivé (-2%) a réalisé en 2022 un chiffre d'affaires net de 657,4 ME, en baisse de 9% par rapport à 2021. L'EBITDA est de 19,5 ME contre 48,2 ME en 2021 La marge brute recule ainsi à 37,2% contre 39,8% en 2021, sous l'effet de la politique stratégique de sécurisation des stocks sur le 1er semestre, impliquant des prix d'achats plus élevés, et d'une stratégie de rotation de stock plus rapide sur le deuxième semestre, se traduisant par un niveau de rabais plus important.
"Cette approche a permis de conserver la qualité, la profondeur et la compétitivité de l'offre offerte aux membres, avec un impact maîtrisé sur la rentabilité grâce à la réactivité des équipes", explique le groupe.
Le résultat net est tout juste positif de 0,3 ME après 27,3 ME sur l'exercice 2021, sous l'effet du recul marqué de l'activité au premier semestre.
En dépit d'une visibilité toujours limitée, Showroomprivé anticipe une amélioration des conditions de marché en 2023 et entend continuer de se focaliser sur sa rentabilité ainsi que sur l'optimisation de son modèle économique. Le Groupe va intensifier ses efforts pour augmenter sa marge brute en prêtant une attention renforcée à ses conditions d'achat et à son niveau de stocks. Cette attention et la sélectivité des ventes seront complétées par une rationalisation de son dispositif logistique avec une réduction du nombre de ses prestataires.
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