Mi-séance Paris : toujours pas de rebond pour le CAC40
Le prochain rendez-vous est fixé jeudi prochain pour la réunion monétaire de la BCE.

LA TENDANCE
Après un début de séance en légère hausse, le CAC40 a rapidement piqué du nez et évolue désormais en baisse de 0,6% à 7.150 points. L'indice parisien avait symboliquement mis fin hier (+0,03%) à une séquence de six séances consécutives de baisse.
On peut donc dire que la pression reste forte avec une baisse de 3% depuis le début septembre dans un marché qui réalise que les hausses de taux directeurs ne sont certainement pas finies et que la croissance économique commence à en pâtir. Le prochain rendez-vous est fixé jeudi prochain pour la réunion monétaire de la BCE.
En Allemagne, la hausse des prix à la consommation a bien atteint 6,4% sur un an en août, confirmant la première estimation. Par rapport à juillet, l'inflation calculée aux normes harmonisées européennes (IPCH) a augmenté de 0,4%.
VALEURS EN HAUSSE
* Peu de hausses significatives sur le CAC40. LVMH reprend quand même 0,8% à 730 euros mais perd encore plus de 6% sur la semaine. Le luxe a en effet fortement pénalisé l'évolution du CAC40 cette semaine.
* Orange (+0,3% à 10,81 euros) a un oeil sur le réseau fibre de TDF. La société française de télécommunications envisage de céder son activité fibre dans le cadre d'une transaction qui pourrait valoriser l'unité plus d'un milliard d'euros. Confirmant une information récente de 'Reuters', 'Les Echos' indique que les propriétaires de TDF - Brookfield, PSP, APG et Predica - ont mandaté BNP Paribas pour se séparer de son réseau fibre. Orange Concessions est sur les rangs. "Si un processus était confirmé, nous regarderions le sujet avec attention", a confirmé au quotidien la filiale d'Orange.
* Stef avance de 1,7% à 111 euros au lendemain de la présentation de ses résultats semestriels. Oddo BHF évoque de très bons résultats malgré un contexte difficile. Comme à son habitude, le management n'a pas communiqué de guidance pour 2023 mais reste confiant quant à l'évolution de son activité malgré le contexte macroéconomique compliqué avec en plus des opérations de M&A qui pourraient voir le jour. À la suite de cette publication, le broker ajuste en légère hausse son scénario de rentabilité 2023 et remonte sa cible de 120 à 130 euros. Le business model résilient du groupe, sa capacité à préserver les marges dans un contexte moins évident et le M&A potentiel à venir incitent l'analyste à rester très positif sur le dossier ('renforcer'). D'autant que la valorisation est toujours très raisonnable (VE/EBIT 2024 inférieur à 10x).
VALEURS EN BAISSE
* Renault cède 2,3% à 35,5 euros après tris séances précédentes de hausse. Berenberg a ajusté le curseur de 49 à 47 euros ('achat').
* Stellantis recule de 1,5% sous les 17 euros. Berenberg a également réduit sa cible sur Stellantis de 22 à 21 euros ('achat').
* Rubis (-0,4% à 21,7 euros) a vu son chiffre d'affaires se stabiliser à 3.324 au premier semestre 2023. Le semestre a été marqué par une très forte augmentation du RBE à 409 ME (+30% en glissement annuel) et du résultat opérationnel courant à 323 ME (+32 % en glissement annuel). Le résultat net part du groupe est stable à 171 ME. Rubis reste confiant pour que 2023 soit un nouvel exercice d'amélioration du résultat net part du Groupe par rapport à 2022 (après dépréciation des écarts d'acquisition). En supposant que les conditions de marché restent stables, Rubis prévoit un RBE entre 690 et 730 ME.
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