Mi-séance Paris : tendance hésitante avant les chiffres de l'emploi américain
Renault est plombé par une note d'analyse

LA TENDANCE
La bourse de Paris reprend le chemin de la hausse en fin de matinée (+0,3% autour de 7.340 points) mais sans grande conviction après une incartade sous les 7.300 points en début de séance.
Les premières estimations de l'inflation européenne ont montré hier un recul plus important que prévu de l'inflation sous-jacente en août, malgré un rebond de l'inflation totale, ce qui a rassuré les investisseurs sur le ralentissement de la dynamique des prix européens à deux semaines de la prochaine réunion de la BCE (le 14 septembre).
A l'image du CAC40, les futures américains évoluent peu avant la publication des chiffres de l'emploi. Des données qui devraient confirmer le ralentissement du marché du travail de la première économie mondiale et ainsi permettre, sans doute, à la Fed de marquer une pause le mois prochain. Le marché anticipe 170.000 créations de postes en août et un taux de chômage stable à 3,5%. Le salaire horaire moyen est attendu en hausse de 0,3% sur un mois et de 4,3% sur un an.
L'indicateur PCE aux Etats-Unis sur la dynamique des prix, l'un des indicateurs d'inflation préférés de la Réserve fédérale, a montré hier que l'inflation poursuivait sa décrue outre-Atlantique. Une bonne chose pour la Banque centrale même si les données de l'emploi du jour seront déterminantes pour sa prochaine décision de politique monétaire. La probabilité d'un statu quo sur les taux de la Fed en septembre est désormais de 89%, selon le baromètre Fedwatch de CME Group.
VALEURS EN HAUSSE
* Air France KLM gagne 1,3% à 14,2 euros. La compagnie aérienne a confirmé hier la réalisation du regroupement de la totalité de ses actions en circulation et la constatation concomitante de la réduction de capital par réduction de la valeur nominale de chaque action. La réalisation de ces opérations s'est traduite par l'échange de 10 actions Air France-KLM contre 1 action nouvelle d'une valeur nominale de 1 euro (compte tenu de la réduction de capital concomitante ramenant la valeur nominale de chaque action nouvelle de 10 euros à 1 euro, soit une réduction de 9 euros par action affectés au compte "prime d'émission"). Le capital social est désormais divisé en 257.053.613 actions.
* En tête du CAC40, TotalEnergies gagne 2% à 59,2 euros. Morgan Stanley a ajusté la mire de 64 à 66 euros ('surpondérer').
* Pernod Ricard reprend timidement 0,2% à 181,6 euros ce vendredi, après sa correction de plus de 6% hier, dans la foulée de son point annuel et de prévisions prudentes pour le premier trimestre de l'exercice 2023-2024... Parmi les avis de brokers, Jefferies reste positif sur Pernod Ricard avec un objectif de cours qui passe de 235 à 230 euros, Stifel ajuste sa cible de 210 à 202 euros ('conserver') et la Deutsche Bank réduit son objectif de 162 à 159 euros ('vendre').
VALEURS EN BAISSE
* Renault trébuche de presque 5% à 35,6 euros, plombé par une note d'analyse. UBS a en effet dégradé le titre du constructeur à 'vendre' en coupant son objectif de 42 à 31 euros. La banque explique que les performances financières de Renault pourraient rester solides au cours des prochains trimestres, peut-être même avec des surprises positives, mais la plupart des indicateurs ne s'améliorent plus. Les constructeurs 'historiques' sont les plus menacés par la concurrence chinoise croissante et par Tesla, ajoute le courtier. L'introduction en bourse d'Ampere ne semble par ailleurs pas susceptible de débloquer une valeur significative.
* Carrefour reperd 2% à 17,3 euros. 75 industriels parmi les plus gros se sont engagés à rouvrir des négociations tarifaires avec les distributeurs en France au mois de septembre, avec pour objectif d'arriver à une baisse de tarif "dès le mois de janvier 2024", a déclaré Bruno Le Maire sur France 2. "Les 75 plus grands industriels vont s'engager dès maintenant dans la négociation tarifaire avec les distributeurs, dès le mois de septembre jusqu'au 15 octobre, avec pour objectif d'avoir une baisse de tarif dès le mois de janvier 2024", a expliqué le ministre de l'Economie.
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