Mi-séance Paris : retour sous les 7.500 points pour le CAC40
Le secteur du luxe pèse sur la tendance

LA TENDANCE
Le CAC40 rechute sous les 7.500 points ce mercredi, en nette baisse de 1,3% en fin de matinée. Le secteur du luxe pèse sur la tendance après une publication semestrielle légèrement inférieure aux attentes des analystes pour le groupe LVMH. Cette relative déception intervient après les avertissements de plusieurs groupes de luxe ces derniers jours et avant la publication ce soir de Kering puis celle d'Hermès jeudi.
Aux États-Unis, le PIB au deuxième trimestre et l'inflation PCE pour juin sont attendus jeudi et vendredi, deux indicateurs clés pour la trajectoire des taux directeurs américains. Les investisseurs tablent toujours très largement sur une première baisse des taux en septembre et le baromètre FedWatch penche vers une deuxième baisse d'ici la fin de l'année.
VALEURS EN HAUSSE
* Orange (+1% à 10,17 euros) a présenté une hausse de 2,6% de son principal indicateur de rentabilité au deuxième trimestre, soutenu par ses performances en Afrique et au Moyen-Orient. L'opérateur a ainsi vu son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement après location (EBITDAaL) grimper à 3,11 Milliards d'euros sur la période. En Afrique et au Moyen-Orient, les revenus ont bondi de 10,3%, tandis qu'ils ont baissé de 2,2% en Europe. Les objectifs financiers pour 2024 sont confirmés.
* Nexans gagne presque 8% à 115,5 euros. Le groupe a rehaussé ses prévisions 2024. L'EBITDA ajusté est prévu entre 750 et 800 Millions d'euros (contre 670 à 730 millions d'euros précédemment). Le Flux de trésorerie disponible normalisé (normalized free cash-flow) sera situé entre 275 et 375 millions d'euros (200 à 300 millions d'euros précédemment).
* Soitec reprend 6% à 121 euros. Soitec a confirmé prévoir un chiffre d'affaires 2024-2025 stable à périmètre et taux de change constants par rapport à celui de l'exercice 2023-2024, avec une baisse d'environ -15% au 1er semestre 2024-2025 par rapport au 1er semestre 2023-2024 et l'anticipation d'un rebond au 2nd semestre 2024-2025, tiré par la reprise de l'activité RF-SOI consécutive à la fin de l'absorption des stocks chez les clients de Soitec et soutenue par la reprise du marché des smartphones, et par la poursuite de l'adoption des substrats POI.
VALEURS EN BAISSE
* LVMH recule de près de 4% ce mercredi à 665 euros, alors que le groupe de luxe a réalisé au premier semestre 2024 des ventes de 41,7 milliards d'euros, en légère croissance organique de 2% sur un an mais en petite baisse de 1% en publié. Au second trimestre, la croissance organique des ventes est de 1%. L'activité Vins et Spiritueux enregistre notamment une baisse (-9% organique) de ses ventes au premier semestre 2024 pendant que les activités Mode et Maroquinerie connaissent une croissance organique de 1%. LVMH a souligné maintenir un niveau exceptionnel de marge opérationnelle, en particulier pour les marques phares Louis Vuitton et Christian Dior. Le résultat opérationnel courant du premier semestre 2024 s'établit à 10,7 milliards d'euros, en baisse de 8% sur un an. Il fait ressortir une marge opérationnelle de 25,6% contre 27,4% au premier semestre 2023. L'impact négatif de change est qualifié d'élevé sur le semestre. Le résultat net part du Groupe s'élève pour sa part à 7,3 milliards d'euros, en baisse de 14% par rapport au premier semestre 2023.
* Kering recule aussi de 2,5% à 307 euros et Hermès de 1% à 2.061 euros.
* M6 recule de 4% à 12,3 euros. Le groupe audiovisuel a vu son chiffre d'affaires consolidé progresser de 7,1% à périmètre constant au premier semestre 2024 à 656,9 ME. Le chiffre d'affaires publicitaire a affiché une hausse de +4,9% par rapport au 1er semestre 2023, porté par le rebond du marché publicitaire TV et la diffusion d'événements sportifs, principalement l'Euro 2024 de football. Le chiffre d'affaires publicitaire TV s'inscrit ainsi en hausse de +7,2%, atteignant 458,5 ME. M6 a dégagé un résultat opérationnel courant de 120,1 ME (-11,1%), soit une marge opérationnelle de 18,3% (21,7% au premier semestre 2023), impactée par l'augmentation des coûts de programmes (Euro) et les investissements dans le streaming, notamment les coûts liés au lancement de M6+. Le résultat net attribuable au Groupe s'établit quant à lui à 85,1 ME, en baisse de 18% sur un an. Le coût des contenus du pôle TV est ressorti en hausse de +22,2 ME et atteint 264,2 ME au 30 juin 2024 contre 242 ME au 30 juin 2023, du fait de la diffusion de l'Euro et de la hausse des investissements dans le streaming.
* BNP Paribas (-2% à 63,4 euros) a publié un résultat net supérieur aux attentes de la place au deuxième trimestre. La hausse du résultat net part du groupe ressort ainsi sur la période à 21% sur un an à 3,4 Milliards d'euros. Les analystes anticipaient un résultat à 2,90 Milliards d'euros en moyenne. Le groupe a été aidé par une hausse des revenus de la banque d'investissement qui a compensé le recul des revenus d'intérêt de la banque de détail en France. L'établissement a ainsi fait part d'une progression globale de 12% du produit net bancaire pour son activité de banque d'investissement au deuxième trimestre, à 4,48 MdsE. La banque de détail en France a en revanche été plombée par une baisse de 11% des revenus d'intérêt. Le produit net bancaire du groupe a progressé d'environ 8% à 12,3 MdsE, au-dessus des attentes des analystes qui tablaient sur 11,9 MdsE. Le coût du risque s'est établi à -752 Millions d'euros, ici aussi mieux que prévu. BNP Paribas a confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'année, avec des revenus en croissance de plus de 2% par rapport à 2023 et un résultat net part du groupe de plus de 11,2 Milliards d'euros.
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