Mi-séance Paris : le CAC40 reste sous pression avant le discours de Michel Barnier
Bonne nouvelle en revanche pour l'inflation dans la zone euro
LA TENDANCE
Sonné par le coup d'arrêt subi hier par le CAC40 (-2%) après la débâcle du secteur automobile, le marché parisien peine à repartir de l'avant et recule à nouveau de 0,2% en fin de matinée autour de 7.620 points. Un plus bas de 7.585 points a été touché en début de séance. Le recul d'hier a quasiment annulé les gains du CAC40 sur le mois de septembre, finalement terminé quasiment stable (+0,06%).
Le CAC40 reste aussi sous pression à quelques heures du, très attendu, discours de politique générale de Michel Barnier devant l'Assemblée nationale. Alors que le déficit public de la France pourrait atteindre 6% du produit intérieur brut cette année, le nouveau Premier ministre devrait annoncer une baisse des dépenses publiques mais aussi une hausse de la fiscalité. Selon les informations de plusieurs médias dont 'Le Monde', il envisage entre autres de prélever huit milliards d'euros sur les grands groupes via une hausse de l'impôt sur les sociétés, et de taxer les rachats d'actions.
Bonne nouvelle en revanche pour l'inflation dans la zone euro qui a reculé en septembre sous les 2% pour la première fois depuis mi-2021. Cela renforce les attentes d'une troisième baisse de taux depuis celles de juin et septembre. Christine Lagarde a déclaré hier aux membres de la commission des Affaires économiques du Parlement européen que Francfort était de plus en plus convaincu que l'inflation reviendrait à son objectif et que cela devrait se refléter dans sa décision d'octobre.
VALEURS EN HAUSSE
* Stellantis reprend timidement 0,4% à 12,45 euros après son warning de la veille qui a entraîné une chute de presque 15%.
* Saint-Gobain reprend 1% à 82,5 euros, toujours proche de ses sommets.
VALEURS EN BAISSE
* Kering trébuche de 1,5% à 253 euros après avoir cède 3,75% lundi. Selon nos informations, Goldman Sachs vient de dégrader le titre du groupe de luxe à 'vendre' en visant 235 euros. La banque ne s'attend pas à ce que les mesures de relance en Chine stimulent les dépenses discrétionnaires haut de gamme à court terme. Elle voit des risques de baisse suite à la récente réévaluation des actions du secteur et anticipe six mois difficiles pour l'industrie, l'accent étant mis sur les coûts, un message clé des entreprises au cours du troisième trimestre.
* LVMH reperd 1,4% à 679 euros. HSBC a revalorisé LVMH de 720 à 750 euros ('conserver').
* Renault perd 3,3% à 37,7 euros. Le groupe a officialisé l'arrêt de la production en interne des moteurs pour son écurie de Formule 1 Alpine à partir de 2026. Le site de Viry-Châtillon en Essonne va être transformé en "centre d'excellence en ingénierie et haute technologie, et cela, dès la fin 2024", indique Alpine dans un communiqué. Les activités F1 de Viry, hors développement d'un nouveau moteur, sont maintenues jusqu'à la fin de la saison 2025.
* Lacroix perd 6% sous les 17 euros. Le groupe anticipe désormais un chiffre d'affaires annuel autour de 640 ME sur son nouveau périmètre (4 mois du segment Signalisation et hors City - Mobilité). En termes de rentabilité, Lacroix revoit sa prévision de marge d'EBITDA courant, désormais attendue entre 4 et 4,5% (précédente fourchette comprise entre 5,5% et 6,5% en 2024).
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