Mi-séance Paris : le CAC40 ne s'éloigne pas des 7.300 points
Le mois de février s'est finalement clôturé sur une performance de +2,62% pour le CAC40

LA TENDANCE
En hausse de 0,5% ce mercredi à l'approche de la mi-journée, le CAC40 rejoint à nouveau les 7.300 points en effaçant sa légère baisse de la veille. Le mois de février s'est finalement clôturé sur une performance de +2,62% pour le CAC40, consécutive à celle de +9,40% du mois de janvier.
La tendance positive du jour est soutenue par les nouvelles en provenance de Chine : les données officielles montrent que l'activité manufacturière a progressé au rythme le plus rapide depuis avril 2012, avec un indice PMI à 52,6 en février contre 50,1. D'après une autre étude, celle de Caixin/Markit, l'activité manufacturière en Chine a augmenté en février pour la première fois en sept mois, avec un indice à 51,6, contre 49,2 en janvier.
VALEURS EN HAUSSE
* En tête du CAC40, Stellantis gagne 3,7% à 17,1 euros. Renault progresse de 1% à 42,9 euros. Selon les données de la Plateforme automobile, les immatriculations de voitures neuves en France ont progressé de 9,41% en rythme annuel en février, à 126.237 unités. Février a compté 20 jours ouvrables cette année, comme en 2022. Sur les deux premiers mois de 2023, avec 238.176 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 9,11% en données brutes. Les immatriculations de voitures neuves de Stellantis, qui regroupe notamment les marques Peugeot, Citroën, DS et Opel, ont chuté de 3,98% en février, tandis que celles du groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine) ont bondi de 21,24%. Volkswagen (+21,78%) et Toyota (+25,81%) se sont également bien comportés sur le marché français en février.
* Atos bondit de 9% à 14,7 euros au lendemain de résultats annuels meilleurs que prévu, tandis que ses perspectives pour 2023 sont également jugées positives par la communauté financière. Le groupe de services informatiques a réalisé l'an passé une marge opérationnelle de 356 millions d'euros, soit 3,1% du chiffre d'affaires, pour des revenus de 11,341 MdsE, en hausse de +4,6% (+1,3% à taux de change constants). Le flux de trésorerie disponible s'est élevé à -187 ME en 2022 (-419 ME en 2021), dont 129 ME de coûts liés au projet de transformation du Groupe, et la perte nette a été divisée par 3 à 1 MdE. Le chiffre d'affaires de la branche Evidian s'est élevé à 5,3 milliards d'euros, en hausse de 4,8% à taux de change constants, tandis que Tech Foundations a affiché des vente de 6 MdsE, en baisse organique de 1,6%, ce qui traduit malgré tout une tendance à l'amélioration après la chute de 11,4% subie en 2021. Le management table cette année sur une croissance organique comprise entre -1% et +1%, avec une accélération de la croissance organique d'Evidian et une diminution contrôlée du chiffre d'affaires de Tech Foundations résultant de la rationalisation de son portefeuille. La marge opérationnelle est de son côté attendue entre 4% et 5%. La marge opérationnelle d'Evidian devrait progresser par rapport à 2022 tandis que celle de Tech Foundations devrait rester en territoire positif, en avance par rapport au plan.
* Interparfums (+5,5% à 66,5 euros) a enregistré un chiffre d'affaires de 706,6 ME en 2022, en hausse de 26% par rapport à 2021. Le groupe affiche un résultat opérationnel de 131,8 ME (+33%) et un résultat net part du groupe de 99,5 ME (+40%). Interparfums ambitionne d'atteindre 750 ME de chiffre d'affaires en 2023 et va distribuer un dividende de 1,05 Euro par titre soit 66% du bénéfice, en hausse de 23% par rapport au précédent dividende.
* Saint-Gobain gagne 2,2% à 57,6 euros. JP Morgan a ajusté la mire 70 à 72 euros ('surpondérer') et BNP Paribas Exane a rehaussé son objectif de 65 à 67 euros ('surperformer').
* Thales progresse de 1% à 133,6 euros. Berenberg a ajusté la mire de 157 à 160 euros ('achat').
VALEURS EN BAISSE
* BNP Paribas abandonne 2% à 64,8 euros au lendemain de l'annonce de la vente d'une participation de 2,7% de l'Etat belge. Cette cession, pilotée par la constitution accélérée d'un livre d'ordres auprès d'investisseurs qualifiés, ramènera la participation de l'Etat belge de 7,8% à environ 5,1% du capital, a précisé l'agence des participations nationale. Réalisée à 64,96 euros pièce selon les termes vu pas 'Bloomberg', soit une décote de 1,8% par rapport au cours de clôture de la BNP de mardi soir, l'opération rapportera environ 2,2 milliards d'euros à Bruxelles. La Belgique était entrée au capital de l'établissement BNP Paribas en 2008 à la suite du plan de sauvetage du groupe financier belge Fortis, repris par la banque française. L'Etat belge est le premier actionnaire de BNP Paribas, devant les fonds Amundi et l'américain BlackRock qui détiennent respectivement 7% et 6% du capital de la banque.
* Eurofins Scientific s'effondre de 10% à 59,5 euros, sanctionné après la publication de résultats 2022 dégradés et inférieurs aux attentes. La guidance 2023 est par ailleurs ajustée à la baisse sur la marge et le FCFF. Sur l'année en cours, le management table sur des revenus compris entre 6,6 et 6,7 milliards d'euros, contre 6,55 MdsE visés précédemment, avec un Ebitda ajusté allant de 1,35 à 1,40 MdE, contre 1,575 MdsE dans sa guidance antérieure, et un FCFF compris entre 700 ME et 750 ME contre un objectif antérieur de 900 ME.
* Neoen corrige de 9% de retour à 31 euros ce mercredi, alors que le groupe a annoncé des résultats progressant vers son objectif de plus de 10 GW à fin 2025. Le chiffre d'affaires a grimpé de 51% à 503,2 ME, incluant une progression de 63% au quatrième trimestre. L'EBITDA ajusté est ressorti en progression de 38% à 414 ME, en ligne avec l'objectif annoncé. Le résultat net ajusté est en augmentation de 19% à 48 ME. Le portefeuille sécurisé ressort en hausse de plus de 1,3 GW à 7,4 GW à fin 2022, dont 6,6 GW en opération ou en construction. Le total du portefeuille hors projets 'early stage' s'établit à 19,3 GW, en hausse de 5,4 GW par rapport à fin décembre 2021. Neoen propose un dividende de 0,125 euro par action, en hausse de 25% par rapport à l'année précédente.
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