Mi-séance Paris : le CAC40 hésite mais reste dans le vert
Le rendez-vous économique marquant de la semaine à Wall Street sera celui de l'inflation, jeudi.

LA TENDANCE
Difficile de continuer à monter après la première semaine boursière de 2023 qui s'est soldée par un gain de presque 6% pour l'indice principal de la bourse de Paris. Ce mlndi, le CAC40 est globalement stable depuis l'ouverture et grappille désormais 0,15% à 6.870 points.
Wall Street a quand même confirmé une balle séance de rebond vendredi, le rapport sur l'emploi du département américain du Travail ayant montré vendredi un ralentissement un peu plus marqué que prévu de la hausse du salaire horaire moyen, ravivant la perspective d'une modération de la remontée du coût du crédit aux Etats-Unis. Le marché évalue désormais avec une probabilité de 75% un relèvement des taux de la Fed limité à un quart de point le 1er février. La proportion était de 55% en milieu de semaine dernière.
Une intervention du président de la Fed, Jerome Powell, est attendue demain lors d'une conférence sur l'indépendance des banques centrales. Le reste de la semaine sera marqué par le début de la saison des résultats aux Etats-Unis, les grandes banques américaines ouvrant le bal vendredi.
Le rendez-vous économique marquant de la semaine à Wall Street sera celui de l'inflation, jeudi. L'indice des prix à la consommation du mois de décembre est attendu stable en comparaison du mois antérieur et en hausse de 6,5% sur un an (consensus FactSet), contre 7,1% un mois avant. Hors alimentation et énergie, le CPI est anticipé en progression de 0,3% par rapport au mois antérieur et de 5,7% en comparaison de l'an dernier.
VALEURS EN HAUSSE
* Parmi les plus fortes hausses du CACC40, Carrefour progresse de 2,3% à 16,4 euros. Il faudra attendre le 14 février pour connaître les chiffres d'affaires annuel et les résultats du groupe.
* Faurecia gagne 1,9% à 17,3 euros. Citi a rehaussé sa cible de 20 à 22 euros ('achat').
* X-FAB bondit de 5% à 7,74 euros. Le flux acheteur sur le fabricant belge de semi-conducteurs, qui aligne une sixième séance consécutive dans le vert, est alimenté par une note d'Oddo BHF qui a revalorisé le dossier de 8 à 9,5 euros tout en réitérant son avis 'surperformer'. Lors d'un forum organisé par l'analyste, les dirigeants de la société ont insisté sur le bon positionnement actuel du groupe dont les principaux marchés sont très bien orientés, surtout l'automobile (qui est porté par l'électrification des véhicules et qui représente près de la moitié des ventes). Les usines tournent à pleine capacité et le seul moyen de répondre à la demande est de gagner en productivité et d'accroître les capacités...
VALEURS EN BAISSE
* Renault recule de 1% à 35,8 euros. Le constructeur automobile, qui s'est offert un gain de plus de 8% la semaine passée, est victime d'une note de Citi qui a dégradé la valeur à 'neutre' avec un objectif ramené de 44 à 39 euros. La banque met en avant la surperformance du titre en 2022. Après la présentation de la nouvelle stratégie l'année dernière, le broker s'attend à ce que les investisseurs se concentrent sur la trajectoire du marché 2023, où la firme est plus exposée au marché de masse européen. Il privilégie le segment du luxe/premium dans le secteur et favorise ainsi des titres comme Mercedes-Benz et Porsche.
* Orange cède 0,8% à 9,81 euros : Groupe Canal+ reprend les activités cinéma et télévision payante OCS. Les deux groupes ont signé un protocole d'accord en vue de l'acquisition par Canal+ de la totalité des titres qu'Orange détient dans le bouquet de chaînes payantes OCS et dans Orange Studio, la filiale de coproduction de films et séries. Le Groupe Canal+ deviendra à l'issue de cette transaction l'actionnaire unique des deux sociétés.
* TotalEnergies sous-performe légèrement le marché avec un titre qui redonne 0,3% à 58,5 euros. Le géant de l'énergie résiste néanmoins plutôt bien alors que la toujours très influente banque d'affaires Goldman Sachs a dégradé la valeur à 'neutre'. L'objectif est abaissé de 75 à 73 euros. Avec un biais toujours positif, le marché est néanmoins désormais assez partagé sur le dossier puisque, selon le consensus 'Bloomberg', 17 analystes sont 'positifs', 10 sont 'neutres' et 1 est 'vendeur'. L'objectif moyen à douze mois est fixé à 66,98 euros.
* Stellantis (+0,7%) assure son approvisionnement en matières premières. Le constructeur automobile et Element 25 Limited ont signé un accord engageant d'approvisionnement selon lequel Element 25 s'engage à fournir Stellantis en sulfate de manganèse monohydraté extra pur de qualité batterie, pour la fabrication de ses packs batteries de véhicules électriques. Cet accord de cinq ans prévoit un début des livraisons en 2026 pour un volume total de 45 kilotonnes et des options pour prolonger la durée et augmenter les volumes d'approvisionnement. Le manganèse est un élément essentiel pour stabiliser les cathodes des batteries de véhicules électriques. Element 25 fournira cette matière première en provenance de son projet Butcherbird en Australie occidentale et prévoit de construire une usine de traitement aux États-Unis. Stellantis prendra une participation au capital de la société Element 25.
* Ipsen (-2% à 100 euros) et Albireo ont annoncé aujourd'hui avoir conclu un accord de fusion définitif aux termes duquel Ipsen acquiert Albireo, une entreprise innovante de premier plan dans le domaine des modulateurs d'acides biliaires pour le traitement des maladies hépatiques cholestatiques chez l'enfant et l'adulte. L'acquisition prévue permettra ainsi à Ipsen de renforcer son portefeuille de produits commercialisés et de produits en 'R&D' dans les Maladies Rares.
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote