Clôture Paris : le CAC40 reprend près de 2% !

LA TENDANCE

Après avoir manqué son rebond hier, le CAC40 a regagné cette fois 1,91% ce mercredi à 7.266 points en clôture, aidé par la poursuite du sursaut des places asiatiques, en particulier de la bourse de Tokyo qui avait dévissé lundi, plombée par la remontée du yen. Sur les quatre dernières séances, la bourse de Paris avait perdu rappelons-le un peu plus de 5%...
Les craintes de récession en provenance des Etats-Unis, qui ont coûté cher aux indices US dernièrement, se sont parallèlement calmées, alors que les espoirs penchent dorénavant sur une baisse des taux directeurs américains de 50 points de base lors de la prochaine réunion monétaire du 18 septembre.

La tendance est donc désormais plus détendue à Wall Street ce mercredi après-midi, les indices poursuivant leur remontée de la veille : Le Nasdaq se redresse encore de 2%, le S&P 500 de 1,60% et le Dow Jones de 1,16% à 39.452 pts. La cote américaine avait précédemment décroché sur des craintes de récession et sur fond de dénouement des opérations de 'carry trade' liées au yen... A ce propos, le gouverneur adjoint de la Banque du Japon a déclaré ce jour que la banque centrale japonaise n'augmenterait pas les taux d'intérêt lorsque les marchés sont instables... Cette mise au point semble pour l'heure avoir aussi réconforté les opérateurs, puisqu'elle minimise la possibilité d'un nouveau durcissement monétaire à court terme. Ces propos contrastent avec ceux plus restrictifs tenus par le gouverneur Kazuo Ueda la semaine dernière. La BoJ avait alors surpris en augmentant ses taux, provoquant une grande volatilité sur les marchés et faisant retomber des valeurs technologiques américaines déjà fragilisées par les craintes de "bulle". "Alors que nous constatons une forte volatilité sur les marchés financiers nationaux et étrangers, il est nécessaire de maintenir les niveaux actuels d'assouplissement monétaire pour le moment", a nuancé Uchida dans un discours devant des chefs d'entreprise au Japon... Le Nikkei a repris de nouveau 1,2% ce matin et a effacé en deux jours l'essentiel de sa chute historique de lundi.

Sur le Nymex, le baril de brent remonte à 78,70$. L'indice dollar progresse de 0,2% face à un panier de devises. Le bitcoin revient à 56.000$.

VALEURS EN HAUSSE

Median Technologies (+14,4%) a annoncé avoir signé un accord initial avec un laboratoire pharmaceutique membre du Top 10 mondial en oncologie, sur le thème de la découverte de biomarqueurs d'imagerie grâce à l'exploitation par l'intelligence artificielle des données cliniques d'un candidat médicament développé par ce laboratoire. Cet accord pourrait conduire à une plus large collaboration entre le laboratoire pharmaceutique et Median.

Worldline : +6,6% suivi de Euroapi (+5,6%) avec Soitec (+4,5%)

Particulièrement malmené en début de semaine, le secteur automobile se reprend avec Valeo (+4%), Forvia (+4%) et Renault (+1,5%).

Bolloré remonte de 4% avec Téléperformance (+3,5%) suivi de Coface, Schneider, Esso

Alten se reprend 3% suivi de Dassault Aviation, Vinci, Virbac, Vivendi, Beneteau

TotalEnergies : +2,8% suivi de Valneva, Wendel, Alstom, BNP Paribas, Eiffage, Edenred, Rubis

AXA : +2,5% avec Carrefour, Saint-Gobain, Arkema

Société Générale, qui vient de perdre 15% en l'espace de 5 séances en bourse de Paris, se reprend de 2% à plus de 20 euros. JP Morgan maintient sa recommandation 'neutre' avec un objectif de cours ramené de 33 à 31 euros. Citi avait auparavant dégradé la banque de la Défense à 'neutre' tout en coupant sa cible de 33 à 26 euros.

Crédit Agricole gagne aussi 2% après sa récente correction. Parmi les derniers avis de brokers dans le sillage de l'annonce des comptes semestriels du groupe, Morgan Stanley reste à 'pondération de marché' avec un objectif relevé de 16 à 16,60 euros.

IPSOS : +2% suivi de Bouygues, Hermès, Airbus

Stellantis remonte de 0,5% après avoir aligné onze séances consécutives dans le rouge. Jefferies a dégradé le constructeur automobile à 'conserver' tout en coupant sa cible de 25 à 15 euros. Le broker explique que si le groupe offre une bonne efficacité du capital, une présence mondiale et une fabrication à faible coût, il doit d'abord s'attaquer à ses marques, sa capacité et ses compétences marketing pour devenir attractif. Une normalisation des marges était attendue, mais pas à la vitesse ou à l'ampleur de ce qui s'est produit. Jefferies a réduit considérablement ses estimations d'Ebit ajusté et de flux de trésorerie disponible pour 2024 après la publication semestrielle de l'entreprise.

VALEURS EN BAISSE

Eutelsat revient en arrière de 6% avec Viridien (-2%) et Eurofins (-1,5%)

Air France KLM cède 1% suivi de Ipsen et de Interparfums