Entretien avec Olivier de la Clergerie, Directeur Général de LDLC
Nous avons choisi d'ajuster notre feuille de route annuelle

Boursier.com : Sur ce premier semestre 2021/2022, comment ont évolué les ventes ?
Le rythme n'est pas le même selon les segments de clientèle. Durant les phases de confinement, l'activité a été très forte auprès des particuliers. Sur le semestre écoulé, le chiffre d'affaires réalisé auprès des particuliers affiche une forte résilience par rapport au niveau historiquement élevé de l'an passé. La crise sanitaire nous a fait gagner une à deux années de croissance auprès de cette clientèle... Les entreprises ont réagi d'une manière décalée par rapport au Covid-19 comme en témoigne la croissance de +20,5% du chiffre d'affaires auprès de ces acheteurs sur le premier semestre 2021/2022.
Boursier.com : Le réservoir de croissance est-il élevé chez les entreprises ?
Nous restons convaincus que les ETI/PMI, qui constituent notre coeur de clientèle professionnelle, n'ont pas encore mis en place tous les investissements nécessaires à la transition numérique, la mobilité... Compte tenu du renouvellement et de l'adaptation de l'informatique, ces sociétés devraient poursuivre leurs initiatives en la matière.
Boursier.com : Qu'en est-il de la marge sur ce semestre ?
La rentabilité est ressortie de belle qualité avec une marge brute à 23,1%. Cette augmentation est liée à la croissance de l'activité mais aussi au fait qu'il y a eu moins d'offres promotionnelles. Nous tenons à indiquer le caractère hors norme de la rentabilité sur le premier semestre. La marge brute normative de LDLC se situe plutôt à 21,5% sur le moyen terme...
Boursier.com : Vous annoncez des problèmes d'approvisionnement pour la période des fêtes...
Il y a effectivement moins de cartes graphiques disponibles sur le marché. L'offre ne sera pas au rendez-vous de la demande... Cela rend compliqué la disponibilité en matière de serveurs, de centres de calcul, de jeux vidéo... En conséquence, nous avons choisi d'ajuster notre feuille de route annuelle avec un chiffre d'affaires de 750 ME et un excédent brut d'exploitation proche de 70 ME.
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