Une activité réduite à sa plus simple expression
Depuis le début de la semaine, l’intensité est sensiblement tombée à l’image du volume quasi anémique sur le CAC40 qui a tenté à nouveau de s’inscrire dans une zone dite de neutralité en cette fin de semaine. Au fixing, l’indice parisien a terminé en baisse de 0.04 % à 5113.13 dans un faible volume de 2.260 MDE.
Les points sur le future septembre sont, à la hausse, 5155-5167, 5179, 5190-5215, 5250 (très sensible), 5275(résistance mensuelle), 5346.50 (fort), 5383 (double top), 5395 (réplique nuage) puis 5440 voire 5453 (cible trimestrielle) et à la baisse, 5102, 5085 (gap horaire du 22.08), 5049.50, 5046, 5030 (Cible MT sur le cash), 5016 (fort), 4969 (pied du Gap du 24 avril) puis 4935 voire 4894 (cible de MT sur le future).
En base 14 heures, la tendance conservera un biais négatif < 5179 et surtout < 5155.
Les statistiques européennes du jour ont été globalement en ligne à l’exception des investissements des entreprises en Grande Bretagne bien en-deçà des attentes. Pour le reste et comme indiqué en préambule, la séance a été très ennuyeuse alors que comme prévu, rien de très particulier n’est venu lors de cette première journée du symposium des banquiers centraux à Jackson Hole.
Le plus caractéristique en base hebdomadaire est l’évolution des prix ainsi que celle des indicateurs techniques qui se comprime de plus en plus, reste à savoir dans quel sens le ressort va se déployer, crever le plafond des 5250 points ou casser le plancher des 5000, la question turlupine les investisseurs !
En attendant, le CAC40 végète en essayant de revenir dans une zone de neutralité comprise entre la MM20 jours et 20 semaines située respectivement entre 5126/5185 sur le future septembre et entre 5135/5216 sur le cash. Techniquement, les prix et les indicateurs se calent également au milieu du range, il y a donc une évidente concordance.
Structurellement, on ne constate aucun changement à court terme au sein d’une configuration qui démontre que l’automne sera plus dynamique. Comme estimé, il faut donc se préparer à la forte probabilité de temps forts qui devraient avoir lieu mi-septembre voire mi-octobre.
En stratégie et en l’absence de catalyseurs importants, il faut continuer de cumuler les écarts, même infimes, en évitant d’être trop exposé.
Dans le meilleur des cas, l’indice parisien resterait borné entre la MM20 jours et 20 semaines, le temps d’attendre puis d’ouvrir une éventuelle période d’anticipations spéculatives piégeuses en amont des banques centrales. Néanmoins, le débordement de 5250 paraît difficile à envisager.
Dans un autre cas de figure, la décrue se poursuivrait de façon lancinante, ce qui donnerait l’occasion de se repositionner à l’achat sur des niveaux plus appropriés et notamment entre 5030 et la MM200 jours placée actuellement à 4935. Revenir au plus près de cette ligne de tendance serait idéal mais très improbable à court terme. Dans ce sens, nous écartons l’éventualité d’une rupture nette de 4894 (meilleur niveau de retracement à moyen terme sur le future septembre).
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