Temporisation qui perdure

Le CAC 40 poursuit son repli, dans l’attente de précisions sur l’accord commercial entre la Chine et les États-Unis. Les investisseurs restent partagés, les détails de cet accord-cadre demeurant flous. Parallèlement, Donald Trump continue de faire pression sur ses autres partenaires commerciaux avant la date butoir du 9 juillet. À ces incertitudes s’ajoutent des tensions grandissantes au Moyen-Orient, notamment avec l’Iran qui menace de frapper des bases américaines en cas d’échec des négociations nucléaires. Dans ce contexte, l’émissaire américain Steve Witkoff doit rencontrer dimanche à Oman le ministre iranien Abbas Araghchi pour tenter de faire avancer le dossier. Du coté CAC40, TotalEnergies s’est adjugé 2,22% à 54,74 en s’associant avec Mistral AI pour créer un laboratoire commun dédié à l’innovation en intelligence artificielle, soutenant la stratégie multi-énergies et bas carbone de TotalEnergies. Tandis que Kering chute de 3,13% à 174,66 occupant la dernière place du classement du CAC40.

Sur le future Juin

Les résistances sont : 7847,5 voire 7880 puis 7946 et 8010 voire 8055 puis 8105 et 8143 voire 8184 puis 8280 et 8504 voire 9302.

Les supports sont : 7792 puis 7761 et 7712 voire 7654 puis 7605 et 7548 voire 7438,5 puis 7392 et 7300 voire 7248 puis 7177 voire 7130 et 7062 voire 7010 puis 6905 et 6852 voire 6778 puis 6605 et 6490 voire 6396 puis 6210.

En intraday, la tendance est haussière au-dessus de 7725 points.

Graphiquement, le Future CAC 40 (cf. graphique en données 14 heures) reste claquemurer dans un triangle symétrique dont les bornes se situent entre 7697 et 7781 points. Cette figure classique d’hésitation des marchés est entamé depuis le 07 Mai pour lequel un dénouement de la part des opérateurs est attendu. Dans ce contexte supposé positif, l’indice devra dépasser clairement les 7 886 points pour espérer relancer une dynamique haussière. Un tel franchissement, confirmé par plusieurs clôtures au-dessus de ce seuil, enverrait un signal de confiance aux investisseurs, avec en ligne de mire le sommet du 20 mai à 7 936,5 points, puis les résistances à 8 010 et 8 055 points. À plus long terme, seule une clôture solide au-delà des 8 184 points ouvrirait un potentiel vers un objectif théorique de 9 300 points. D’ici là, la prudence reste de mise tant que les signaux techniques restent mitigés.

À l’inverse, une rupture nette, confirmée en clôture, de la ligne de support du triangle symétrique fragiliserait sérieusement la tendance actuelle. Ce seuil constitue une zone d’alerte technique : sa cassure ouvrirait la voie à un repli vers 7 548 points. Un tel scénario remettrait en question le rebond amorcé début avril et raviverait le risque d’un retour vers le gap haussier du 22 avril, situé entre 7 250,5 et 7 281 points.

Du coté des indicateurs, l’indice évolue au-dessus de sa moyenne mobile 50 et 200, les histogrammes du MACD oscillent en direction de la ligne de signal, le RSI est en zone « neutre », tandis que les volumes sont en hausse par rapport à la séance de la veille.

En conclusion, nous poursuivons le renforcement de notre portefeuille Dynamique sur signal, avec notamment les valeurs Emeis et Maurel & Prom. Néanmoins, la prudence reste de mise face à l’issue incertaine de la figure technique en cours sur l’indice et dans un contexte géopolitique toujours tendu.