Regain de volatilité sur fond de tensions géopolitiques
Le CAC40 cash a clôturé la séance en baisse de 1,04% à 7684,68 points dans un volume de 4,499 MD€.
La Bourse de Paris a évolué en repli dans un contexte géopolitique marqué par une brusque montée des tensions au Moyen-Orient. Les frappes israéliennes visant des infrastructures militaires et nucléaires iraniennes ont ravivé les incertitudes sur les marchés, amenant les investisseurs à adopter une posture plus défensive. Les actifs risqués ont cédé du terrain, tandis que les valeurs refuges, telles que l’or ou le yen, ont été recherchées. Les prix de l’énergie, quant à eux, ont connu un net mouvement haussier, dans un environnement où le risque de perturbation de l’offre ne peut être écarté. La crainte d’une riposte plus large de Téhéran, notamment via une possible déstabilisation du détroit d’Ormuz, voie maritime stratégique pour les flux pétroliers, reste au cœur des préoccupations. Dans ce contexte, un renchérissement durable des cours du brut pourrait raviver les tensions inflationnistes et contraindre les banques centrales à ajuster plus prudemment leurs trajectoires monétaires, dans un cadre déjà fragilisé par les incertitudes économiques globales et les tensions commerciales persistantes.
Sur le future Juin
Les résistances sont :
Les supports sont : 7653 puis 7605 et 7548 voire 7438,5 puis 7394 et 7310 voire 7248 puis 7186 voire 7130,5 et 7064 voire 7010 puis 6905 et 6852 voire 6778 puis 6605 et 6490 voire 6396 puis 6210.
En intraday, la tendance est haussière au-dessus de la zone 7548/7605.
Graphiquement, le Future CAC 40 (cf. graphique en données 14 heures) a rompu par le bas le triangle symétrique au sein duquel l’indice évoluait depuis environ un mois. Cette figure de consolidation, caractérisée par une compression des cours, présentait des bornes comprises entre 7 797 et 7 697 points. Une réintégration en clôture de cette figure d’indécision invaliderait le signal technique de rupture, et reléguerait cette impulsion à une réaction ponctuelle et non structurante, liée aux tensions géopolitiques du moment. Un franchissement du seuil des 7 761 raviverait la dynamique haussière de court terme avec en ligne de mire les plus hauts historiques et l’objectif théorique issu de la figure triangulaire, situé à 8 184,5 points. Ce n’est qu’un débordement en force et en clôture de ce niveau pivot que la dynamique haussière de long terme serait pleinement réactivée avec une cible située à 9 302 points, obtenue par réplication de la figure.
À l’inverse, un échec de réintégration constituerait un premier signal de reprise de la phase de consolidation, ouvrant la voie à un repli en direction de la zone de support comprise entre 7 605 et 7 548 points. Tant que cette zone demeure préservée en clôture, le biais moyen terme reste haussier. En revanche, une rupture de ce seuil relancerait la dynamique baissière, avec un premier objectif situé sur le gap à 7 250,5 points, suivi d’une possible extension vers la ligne de cou de la figure en double top, localisée à 7 064 points, précédemment invalidée lors d’une brève incursion sous ce niveau. Une nouvelle cassure de ce palier pivot réactiverait la dynamique baissière de long terme, avec une cible théorique située à 5 950 points, issue de la réplication de la hauteur de la configuration chartiste.
Pour conclure, nous resterons particulièrement attentifs à la clôture de la séance, afin d’évaluer l’opportunité éventuelle de procéder à des allègements tactiques sur certaines positions, et, le cas échéant, de mettre en place des couvertures sur nos portefeuilles Dynamiques et Investisseurs. À l’inverse, si les niveaux techniques clés restent préservés, nous pourrions envisager un renforcement ciblé des expositions, considérant l’hypothèse d’une réaction ponctuelle aux tensions géopolitiques, sans remise en cause du cadre de marché de moyen terme. Les seuils d’alerte identifiés restent, à ce stade, intacts, et continuent de servir de référence à notre pilotage tactique.
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