Le secteur bancaire pèse au sein de l’indice parisien, qui  ne parvient pas à endiguer sa chute après sa forte baisse du 24 février. Le niveau de couverture est pourtant important sur les options, alors que la spéculation baissière est à la manouvre. Ainsi, 40 000 contrats ont été ouverts sur le future CAC40 au cours du plongeon du 24 Février. Le gros danger réside dans la rupture de 5600. En effet, sous ce niveau le nombre de put est plus faible ce qui signifie que les couvertures ne feraient plus leur office, ce qui devrait d’entrainer une vive accélération baissière.   

Les points sur le future Mars sont à la hausse, la zone 5717/5731 puis 5780 puis 5816 voire 5853 et 5901 et à la baisse, 5650 puis la zone 5600/5614 (Danger) puis 5516 et 5380 puis 5284 (Alerte LT).

En intraday, la tendance est baissière sous 5776.

Graphiquement, le future CAC40 (cf. graphique joint en 14 heures) a enfoncé presque tous les niveaux d’alerte. Le dernier support majeur à 5614 est particulièrement important à préserver. En effet, sa rupture entrainerait une vive accélération baissière, notamment pour les raisons techniques évoquées en introduction. La cible serait alors au minimum la zone 5296/5376.
La tendance de court et moyen terme sont donc baissière. Ce tant que 5776 demeure résistance en clôture.

A l’inverse, il faudrait réintégrer le niveau de 5780 en clôture pour neutraliser la baisse et envisager une reprise haussière.

Techniquement, sur le future CAC40, les oscillateurs en journalier sont entrés en zone de survente. C’est uniquement en 2 heures qu’apparait une divergence haussière. 

En stratégie intraday, on privilégiera le sens vendeur tant que 5780 demeure résistance en clôture. Cependant, on s’autorisera aussi des achats sur excès, compte tenu de la volatilité et de la structure de la baisse.