Encore une semaine positive pour le marché parisien qui a inscrit un nouveau record annuel (+ haut 7035,82) et enchaîné une seconde semaine de hausse d’affilée, soutenu par l’espoir d’une Fed moins agressive grâce au ralentissement de l’inflation.
De son coté, Wall Street qui a ouvert le bal des résultats trimestriels était pénalisé par les commentaires des banques américaines sur une possible récession et une augmentation de leurs provisions dans cette perspective.
D'après les données de FactSet, les bénéfices des entreprises qui composent le S&P 500 devraient reculer d'un peu plus de 4% sur les trois derniers mois de l'année 2022 alors qu’en septembre, les investisseurs anticipaient une croissance de 3,5%.
Les prochaines séances pourraient être un peu plus volatiles, le temps de se faire une idée plus précise sur la qualité des résultats et des perspectives.
Le secteur automobile était plombé par Tesla qui a annoncé une nouvelle baisse des prix de certains de ses modèles aux Etats-Unis, et dans plusieurs pays européens, dont l’Allemagne et la France, ce qui pourrait contraindre les constructeurs du Vieux Continent à faire de même. Renault a perdu 1,45% et Stellantis 3,81%.
Le soutient reste fort alors que plus de 14 000 contrats ont été ouverts sur le Future CAC40 au cours de la séance de hausse du 12 janvier.

Sur le future Janvier

Les résistances sont : 7062 puis 7076 et 7147,5 voire 7216 et 7265 puis 7293,5 et 7328,5 voire 7354,5. 

 Les supports sont : 7015 et 6950 puis 6870 voire 6820 et 6769 puis 6725 voire 6686,5 et 6656 puis 6608,5 voire 6548 et 6482,5 puis 6450.

En intraday, la tendance est haussière au-dessus de 6945.  

Graphiquement, le Future CAC40 (Cf. graphique joint en 14 Heures) a poursuivi sa dynamique qui reste positive après avoir atteint un niveau intermédiaire situé à 7015 jeudi.
En intraday, tant que la zone 6990/6950 n’est pas cassée en force et en clôture, la dynamique haussière restera solide et se poursuivra en direction de 7090 puis de 7110 points, avant de s’attaquer à la cible de moyen/long terme autour de 7200/7300 points.
Un niveau obtenu en répliquant la hauteur du canal baissier de long terme, au sein duquel l’indice a évolué depuis les plus hauts annuels de 2022.

A contrario, un retour sous la zone 6990/6950 militerait pour quelques prises de bénéfices en direction de 6900 puis de 6845 points. 
Sans réaction sur cette dernière, le CAC s’orienterait alors dangereusement en direction de son niveau d’alerte à court terme situé à 6800/6740.
Une zone qu’il faudra éviter d’enfoncer, sous peine de déclencher des prises de bénéfices plus appuyées en direction de 6650/6600 points. 

Compte tenu de la déception liée aux résultats et perspectives des banques américaines, qui ont donné le coup d’envoi des résultats du 4^ème trimestre, et de la proximité d’une zone de résistance forte, nous avons couvert une partie de nos portefeuilles en achetant des BX4 (un Lyxor qui procure un à effet de levier 2 à la baisse).