Le marché parisien continu d’avoir un comportement erratique avec un décrochage d’environ 2% en début de séance suivi d’un spectaculaire rebond dans le sillage de Wall Street. Pour autant, les craintes liées aux tensions inflationnistes n’ont pas disparu. Les secteurs les plus sensibles comme les matières premières (ArcelorMittal – 1,49 % à 26,705), les banques (Bnp Paribas – 0,95% à 56,06), le pétrole (TechnipFMC - 5,55% à 6,53) et la « techs » (STMicroelectronics + 1,26% à 28,89) ont fortement décalé. Le jeu du chat et de la souris s’est poursuivi entre les acheteurs et les vendeurs entraînant une forte hausse de la volatilité dans une séance peu liquide pour cause de jour férié.

Sur le future MAI

Les résistances sont : 6316 et 6331, 6376, 6406 puis 6435 voire 6468.

Les supports sont : 6275, 6248 et 6216 puis 6192 voire 6168 et 6139  et la zone 6072,5/6093  voire 6024,5 et 5950,5 et la zone 5816/5879.

En intraday, la tendance est neutre entre 6248 et 6300.

Graphiquement, la résilience du marché est liée à la forte liquidité qui circule et qui continue de soutenir la tendance, néanmoins, pour s’éloigner du danger, il faudra au minimum refermer le gap baissier du 11 mai entre 6312 et 6331 et casser le plafond de verre au-dessus de 6390/6400 pour réactiver la dynamique haussière.

A contrario, un retour sous la MM20 située à 6248 pourrait de nouveau affaiblir l’indice avec un premier objectif à  6200/6190. Ensuite, les vendeurs pourraient de nouveau mettre la pression sous 6150/6138. Si tel était le cas, la consolidation pourrait se poursuivre en direction de 6080/6100.

A court terme, le scénario à privilégier est une l'évolution au sein d’un trading range d’environ 200 points entre 6080 et 6315, jusqu’à l’échéance du 21 mai, avec un biais baissier.

Le niveau d’alerte de court terme est situé à 6159 et celui de moyen terme reste placé dans la zone 5816/5879.