Le rebond de mardi n’a pas été suivi
La séance de ce mercredi n’aura pas permis de tirer plus d’enseignements dans un marché qui a tenté d’étendre le rebond de la veille mais sans réel succès. Au fixing, l’indice parisien a terminé en baisse de 0.32 % à 5115.39 dans un faible volume de 2.397 MDE.
Les points sur le future septembre sont, à la hausse, 5155, 5178, 5190-5215, 5250 (très sensible), 5275(résistance mensuelle), 5346.50 (fort), 5383 (double top), 5395 (réplique nuage) puis 5440 voire 5453 (cible trimestrielle) et à la baisse, 5102, 5085 (gap horaire du 22.08), 5049.50, 5046, 5030 (Cible MT sur le cash), 5016 (fort), 4969 (pied du Gap du 24 avril) puis 4927 voire 4894 (cible de MT sur le future).
En base 14 heures, la tendance conservera un biais négatif < 5178 et surtout < 5159.
La publication en matinée d’indicateurs économiques encourageants en Europe n’a produit qu’un infime effet positif sur les marchés, la tentative d’une extension haussière dans le sillage du rebond de la veille aura surtout été bloquée dans sa progression par le manque flagrant de volume (+ haut à 5149.08 sur le cash). Il n’y a plus qu’à espérer que la fin de semaine soit plus dynamique à l’occasion du rendez-vous des banquiers centraux à Jackson Hole mais la plupart des spécialistes n’attendent rien de particulier. Du coup, le CAC40 n’a pas réussi à se maintenir au-dessus de la MM20 jours située à 5129 sur le future septembre (+ haut de séance à 5148.50), ce qui écarte la perspective d’un pull back vers 5200 (partie haute du range), scénario remis en cause sous 5102. A noter que les indicateurs techniques en base journalière en avait fait de même en revenant à proximité de leur médiane pour de nouveau décliner en fin de séance.
Comme indiqué sur le graphique de la veille, l’évolution des prix à moyen terme mis en rapport avec les événements importants à venir démontre assez clairement que les prochains temps forts auront lieu mi-septembre voire mi-octobre, c’est pourquoi nous avions précisé qu’il ne faut rien attendre de très particulier d’ici la fin du trimestre. Avec des problématiques assez différentes et notamment sous l’aspect politique, la BCE et la FED communiqueront certes les 7 et 20 septembre mais aucune nouvelle décision n’est attendue, la faute à D. Trump qui de tout évidence bouleverse de plus en plus l’environnement économique et de ce fait complique l’action des banques centrales au moment où les lois budgétaires doivent être définies.
Structurellement, on ne constate aucun changement à court terme, il faudra donc s’en remettre aux catalyseurs à venir.
Dans le meilleur des cas, l’indice parisien resterait borné entre la MM20 jours et 20 semaines (5140/5215 sur le cash), ce qui lui conférera un biais neutre, le temps d’attendre puis d’ouvrir une éventuelle période d’anticipations spéculatives piégeuses en amont des banques centrales. Néanmoins, il parait difficile d’envisager le débordement de 5250.
Dans un autre cas de figure, la décrue se poursuivrait de façon lancinante, ce qui serait l’occasion de se repositionner à l’achat sur des niveaux plus appropriés et notamment entre 5030 et la MM200 jours placée actuellement à 4931. Il est clair que revenir au plus près de cette ligne de tendance serait l’idéal, moyenne de prix qui n’a plus été enfoncée en clôture depuis le 4 août 2016. Dans ce sens, nous écartons l’éventualité d’une rupture nette de 4894 (meilleur niveau de retracement à moyen terme sur le future septembre).
En stratégie, il faut continuer de cumuler les écarts, l’automne sera à notre avis bien plus dynamique. Au plus près, on surveillera la zone 5049/5155. Le débordement de 5178 pourrait permettre de toucher la zone 5200/5230. La perte de 5102 motiverait le comblement d’un Gap horaire à 5085 et d’atteindre éventuellement la zone 5049/5016 dans la foulée.
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