Comme exposé ces derniers jours, le potentiel à la hausse nous semble peu justifié à court terme et l'évolution du jour en est une fois de plus la meilleure expression. En effet, après une ouverture quasi à l'équilibre suivie d'un nouveau plus haut post Brexit à 4408.13, le CAC40 a pris une trajectoire baissière encore contrôlée susceptible de déboucher sur une consolidation plus profonde. Pour autant et sauf exceptionnel, nous écartons le risque d'un fort décrochage d'ici les réunions avec la BCE (jeudi) voire la BOJ puis la FED (27 juillet) et la BOE (4 août). Tout au plus, l'indice parisien reviendrait prendre un appui sur son premier point d'inflexion à court terme situé à 4308 sur le cash et à 4293 sur le future août. Seule la perte prononcée de ces niveaux remettrait en cause le fort mouvement de reprise activé fin juin et renforcé début juillet. A l'inverse, le meilleur scénario possible serait de s'inscrire en clôture hebdomadaire au-dessus de l'oblique baissière en place depuis une année (voir graphique du CAC40 et du future août en PJ). Au plus près, le constat reste positif à l'amorce d'une semaine qui pourrait être corrective eu égard à une forme de complaisance élevée mais avec des volumes faibles. Au fixing du jour, le CAC40 a clôturé la séance en baisse de 0.34 % à 4357.74 avec un volume de 2.020 MDE.

Les points sur le future août sont, à la hausse, 4407/4417 (partie haute), 4484/4505 (fort), 4550/4560 (important) puis 4630/4660  et à la baisse, 4340, 4293 (fort), 4220 (alerte), 4125, 4035 puis 4015 (très important).

En stratégie, il faut privilégier l'alternance avec un profil vendeur contre 4407/4417 et acheteur sur 4308/4293 en évitant d'être trop exposé. Seul un retour durable > 4420 ou < 4290 inviterait à renforcer. 

   

En intraday, la tendance conservera un biais positif > 4293

Graphiquement, exception faite de la séance en forte hausse du 23 juin qui caractérisait par la présomption d'un Bremain du Royaume Uni (+ haut à 4504.50), le CAC40 a corrigé 100 % de la correction en venant fermer, le 14 juillet, le Gap baissier du 24 juin. Depuis, il ne se passe plus rien dans un sens comme dans l'autre. Cette situation n'est pas anormale à ce stade et il faudra attendre les prochaines échéances pour envisager plus de prises de risque en cette deuxième quinzaine de juillet. Pour l'instant, à court et moyen terme, la configuration est plutôt favorable après le retour marqué et assuré au-dessus des moyennes mobiles à 200 semaines et 100 jours placées à 4308 sur le cash et à 4293 sur le future août. L'enjeu est clair, sortir par le haut du canal baissier en place depuis près d'un an. Au-delà, la première cible de référence est illustrée par la zone 4588/4598 sur le cash. A noter que ce palier n'a plus été débordé depuis 7 mois, d'où son importance. A contrario, une nouvelle déprime post banques centrales signerait un retour sur le support trimestriel placé à 4015. Après quatre semaines de décrue (- 12.31 % la semaine passée), l'indice de volatilité (VCAC) à 19.60 a repris un peu de hauteur suite à une réaction technique depuis la partie basse de son range de moyen terme situé à 18. Les derniers événements poussent peut-être certains intervenants à couvrir le risque.

Techniquement, sorti des divergences qui sont apparues depuis la fin de semaine dernière, il n'y a pas de situation dite d'excès. Il faudra donc de nouveaux catalyseurs pour débloquer la situation. On soulignera également que la partie haute du range principal a été quasiment touchée. En base 14 heures, le RSI9 à 65 au fixing continue sa lente détente ainsi que le RSI4 à 55.50 au fixing. Les excès sont donc gommés. En base daily, la configuration est identique avec un RSI9 stable autour de 60.50 alors que le RSI4 s'incurve plus franchement à 71 contre 81. A moyen terme, il est difficile de se faire une opinion tant l'évolution est changeante et heurtée d'une quinzaine à l'autre. En conclusion, les marchés fonctionnent avant tout sur des considérations spéculatives et techniques.