L’effet Mario Draghi s’est évaporé sur les indices
Le focus BCE n’aura eu qu’un bref effet positif sur les indices européens qui signent déjà un reflux significatif d’une centaine de points, laissant pantois les opérateurs (+ bas à 5418.48). Notre mise en garde quant au potentiel limité post Banque centrale continuant d’être une fatalité depuis mai 2017. Seul l’impact d’une politique durable de taux bas en Europe se poursuit sur la devise européenne mais il ne faudrait pas que l’euro contre dollar enfonce 1.1450 sous peine de réveiller le spectre du risque systémique en Zone euro. Pour l’instant, le manque de visibilité lié aux tensions commerciales et politiques conjugué à l’attente des résultats trimestriels des sociétés américaines (vers le 10 juillet) devrait canaliser une spéculation prépondérante en fonction des conditions techniques de court terme. A 17H15, le CAC40 était en baisse de 0.94 % à 5450.27 dans un volume de 2.400 MDE.
Les points sur le future juillet sont, à la hausse, 5482 (MM9 Adaptative), 5501.88/5491.84 (Gap baissier du jour sur le cash), 5512 (MM20 jours sur le cash), 5566-5577, 5595 (top annuel sur le future), 5598.50 (réplique dernier range), 5640 (très fort) puis 5679.50 (+ haut historique sur le future réalisé en 2000) voire 5755/5790 et à la baisse, 5466.50 (sensible à TCT), 5460 (MM20 jours sur le future), 5430 (sensible à CT), 5395 (MM50 jours), 5387.50 (alerte à CT), 5355 (important à CT), 5338 (+ bas du 24 mai), 5325.75 (très sensible), 5246 (50 % de retracement du cycle haussier depuis le 28 mars et niveau d’alerte à MT) puis 5249 (MM100 jours) voire 5225 (MM200 jours).
A court terme, la tendance est redevenue très indécise avec un biais baissier.
Structurellement, les signaux sont fréquemment invalidés dans un sens comme dans l’autre, ce qui ne cesse de créer des mouvements atypiques. Pour l’instant, tout est fait pour contrecarrer l’éventualité d’un fort directionnel. A ce stade, le retour rapide sous les lignes directives de court terme ouvre à nouveau la perspective du déploiement d’une vague corrective en direction des MM100 et MM200 jours (scénario repoussé > 5496).
En stratégie de moyen terme, on peut conserver > 5170 et qui plus est > MM20 semaines, le temps de prendre le pouls de la microéconomie américaine puis européenne.
Au plus près et comme évoqué plus haut, tout est faussé fréquemment dans un laps de temps relativement court. A ce stade, on privilégiera les prises de risque en arbitrant la zone 5355/5466 voire 5395/5495. Sauf exceptionnel, les intérêts spéculatifs resteront limités. Au regard de la conjoncture, on pourrait renforcer sur rupture nette de la MM50 jours (5395). Attention, cette perspective doit être accompagnée d’un fort catalyseur.
Analyse réalisée au 18 juin.
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