2éme plus fort cycle haussier depuis l’élection de D.Trump
A titre de comparaison, il faut remonter au cycle haussier de fin 2016 à mai 2017 (+ 20.88% post élection D.Trump) pour trouver un scénario d’une ampleur supérieure, sachant qu’à l’époque, les marchés avaient payé la perspective de l’application de fortes mesures de relance aux USA notamment fiscales. Aujourd’hui, ce regain fulgurant (+14.67 % sur le future CAC40 par rapport au plus bas de 2018) est loin d’être étayé d’éléments fondamentaux aussi solides. Certes, l’économie américaine reste solide mais avec des bénéfices d’entreprises américaines inférieurs à ceux du premier trimestre de 2018 alors que la majorité des analyses envisagent de plus en plus un ralentissement. Du côté de la France, le moins que l’on puisse dire est que les perspectives économiques et même politiques ne justifient en rien le retour de l’indice parisien à 6 % de son top de 2018 (dernier + haut annuel à 5206.38). Pour autant, les garanties apportées par les banques centrales à la botte des marchés pourraient permettre de signer de nouveaux sommets. Seul bémol et non des moindres, le retour à un excès de liquidité pourrait aussi créer des risques systémiques. Au fixing, le CAC40 a terminé inchangé à 5196.11 dans un volume de 3.600 MDE.
Les points sur le future mars sont, à la hausse, 5185 (très fort sur le cash), 5233 (cible arithmétique) 5222/5251 (MM50 et 100 semaines sur le cash), 5271 (seuil d’invalidation du dernier cycle baissier), 5326.50 puis 5404 voire 5440/5480 et à la baisse 5172 (pivot intraday en 14H), 5169 (MM200 jours sur le future), 5161 (MM50 semaines et 1er warning à TCT), 5146 (MM20 mois sur le future), , 5104 (MM100 semaines sur le future), 5080 (1er seuil d’inflexion à CT), 5047 (MM20 jours), 5031 (1er support majeur de MT), 5021.50 (pied du gap haussier du 12 février et 1er seuil d’alerte à TCT), 4990 (fort), 4962 (MM100 jours), 4949 (MM50 mois sur le cash), 4936 (MM20 semaines sur le future), 4881 (1er warning à MT) puis 4876 (MM50 jours sur le future) voire puis 4844.50 (reflux maximal à CT d’ici la fin du mois).
A court terme, la configuration restera très positive > 5104 et qui plus est > 5168.
D’un point de vue comportemental, on sent bien que la prise de risque est de plus en plus limitée à la hausse, même après les commentaires dovish de la FED qui devrait laisser le robinet grand ouvert au moins pour le 1er semestre. Pour autant et comme indiqué en préambule, on commence à redouter une trop forte déconnexion avec la réalité du terrain car l’afflux de liquidités risque de créer également de l’inflation. Il ne serait donc pas surprenant d’assister à un reflux significatif à la moindre escarmouche mais il est possible que les intervenants attendent la conclusion des négociations commerciales sino américaines pour vendre la nouvelle (déclaration conjointe prévue le 27 février).
Structurellement, la configuration restera très positive > MM100 jours et qui plus est > MM20 jours. Le débordement ponctuel de la MM200 jours (+ haut à 5214.50) est indicatif du regain de ces dernières semaines dans le sens où il permet au prix de réintégrer le précédent trading range. Néanmoins, il serait surprenant de ne pas assister à un retour de bâton qui devrait au minimum ramener les prix à la MM20 jours.
En stratégie, il est recommandé d’alléger ou d’attendre pour les plus tenaces l’extension à 5271. Pour les plus convaincus d’un scénario qui signerait un retour au sommet de 2018, on peut conserver > 5031 (1er niveau d’inflexion de moyen terme). Comme indiqué sur la graphique en pièce jointe, nous pensons qu’il faut attendre une consolidation plus profonde autour de 4930 pour reconstruire des stratégies de moyen terme.
Au plus près, on peut conserver un biais acheteur > 5168 pour viser 5233 puis 5271 (Stop < 5130 voire < 5080).
A contrario, on peut passer vendeur autour de 5200 ou sur signal < 5130 pour viser 5080 voire 5021.50 (stop court en cas de non affirmation).
Analyse réalisée au fixing du 21 février.
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