La Banque de France table sur une contraction de 9% du PIB en 2020
Quant à la fin 2020, le nouveau confinement en vigueur depuis le 30 octobre devrait entraîner une baisse du PIB de 11% en novembre et de 8% en décembre...

La Banque de France anticipe une contraction de l'économie nationale de 9% en 2020. Début 2021, l'activité économique serait pénalisée par une consommation des ménages encore contrainte, avec une levée progressive des mesures sanitaires. Dans le scénario central, l'hypothèse est que l'épidémie ne cesserait pas immédiatement et que le déploiement généralisé de vaccins ne serait pleinement effectif que vers fin 2021, souligne la BdF, dans son point mensuel sur la conjoncture économique. Dans ces conditions, le niveau d'activité de fin 2019 ne serait retrouvé qu'à mi-2022, et le rattrapage s'étalerait sur 2021 et 2022, avec une croissance du PIB autour de 5% sur chacune de ces deux années. En 2023, la croissance serait encore un peu supérieure à 2%, un rythme certes toujours élevé, mais moins inhabituel.
Quant à la fin 2020, le nouveau confinement en vigueur depuis le 30 octobre devrait entraîner une baisse du PIB de 11% en novembre et de 8% en décembre. "Sur le mois de novembre, l'activité a été relativement peu affectée dans l'industrie et le bâtiment tandis que les services ont enregistré un repli marqué, en particulier dans l'hébergement, la restauration et les services à la personne".
Grâce à l'amortisseur des finances publiques, le pouvoir d'achat des ménages serait en moyenne préservé en 2020 et en 2021 malgré la récession. Le taux d'épargne, après son niveau record de 2020 (22%), resterait encore élevé en 2021 dans le scénario central. De son côté, l'investissement des entreprises, après une forte chute en 2020 (-10%), rebondirait nettement en 2021. Même si l'ampleur des dispositifs d'activité partielle a permis de limiter à court terme la détérioration du marché du travail, celle-ci interviendrait, avec retard, sur les trimestres à venir et le taux de chômage atteindrait un pic proche de 11% au premier semestre 2021. Mais il refluerait ensuite vers 9% à fin 2022, détaille la BdF.
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