FDJ: 600 millions d'euros déjà souscrits par les particuliers

Les Français ont déjà demandé pour "plus de 600 millions d'euros" d'actions de la Française des Jeux, quasiment une semaine après le début de l'opération de privatisation de l'entreprise, a annoncé mercredi le ministre de l'Economie et des finances Bruno Le Maire.
"C'est au-delà de toutes nos espérances. C'est la preuve que le pari de l'actionnariat populaire est un pari gagnant", s'est félicité le ministre lors d'une audition devant les sénateurs.
Cette somme correspond à la tranche destinée à être allouée aux particuliers, précise-t-on a Bercy, le reste devant provenir des investisseurs institutionnels.
Les particuliers intéressés peuvent cependant continuer à souscrire des actions Française des Jeux. Si le montant qui leur est réservé est dépassé, les souscriptions inférieures à 5.000 euros seront en effet prioritaires. Ceux qui auront demandé plus n'obtiendront en revanche qu'une partie de leur demande, afin satisfaire le maximum d'investisseurs.
Au total, avec une fourchette de prix comprise entre 16,50 et 19,90 euros par action, l’État espère tirer entre 1,6 et 1,9 milliard d'euros de l'opération, selon un calcul de l'AFP.
Les particuliers ont jusqu'au 19 novembre pour souscrire, tandis que les investisseurs institutionnels ont un jour de plus, soit jusqu'à la veille de l'introduction en bourse de la société prévue le 21 novembre.
Le gouvernement compte sur la privatisation de la FDJ pour ramener les Français vers la Bourse, envers laquelle ils sont plutôt frileux et alors que le niveau d'épargne est très élevé en France.
Les particuliers bénéficient ainsi d'une décote de 2% sur le prix des actions, et 20% à 40% de celles mises sur le marché leurs sont réservées.
Au total, via cette opération, l’État va céder 52% du capital de la société pour ramener sa participation à 20%.
■Copyright © 2019 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote